• 1)   Nos préjugés :

    Des rizières, la muraille de Chine, la pollution, et un pays pas très très démocratique.

     

    2)  Après la lecture du guide de voyage :

    On ne l’a pas lu en entier. On n’a pas la prétention de dire que l’on visite la Chine, c’est plutôt une escale à Pékin. Mais ce pays dans son entier ne nous attirait pas spécialement, donc on ne voulait pas y consacrer 2 mois, au contraire des grands pays comme les Etats-Unis, l’Argentine ou l’Australie. Donc en une petite dizaine de jours, on ne peut pas se promener beaucoup.

     

    3)  Alors finalement, pourquoi on y va ?

    Pour la grande muraille, un autre incontournable de notre voyage. Et puis on n’y pensait pas, mais il semble y avoir d’autres belles choses à Pékin.

     

    4)  Quel itinéraire ? Combien de temps ? Comment ?

    Nous atterrissons à Pékin (Beijing pour les voyageurs). Nous visiterons la place Tien Anmen, le grand théâtre national, le palais de la culture et des travailleurs, le parc du temple et du ciel. Une grosse journée d’excursion à la cité interdite, une ou deux à la grande muraille, qui peut se découvrir à divers endroits, plus ou moins restaurés, plus ou moins touristiques… En rayonnant autour de Pékin, on accède aux tombeaux Ming, aux Tombeaux Qing de l’Est.

    On se pose encore la question d’une excursion à Xian pour voir l’armée en terre cuite, mais c’est 17 heures de bus pour y accéder !

    Nous nous déplacerons en transport locaux, et nous restons 10 jours.


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  • On a passé 21 jours au Vietnam, comme prévu. On a suivi le programme qu'on s'était fixé. De toute façon c'est très difficile de sortir des sentiers battus, le tourisme autonome n'est pas encouragé. Par exemple, la location de voiture est interdite pour les étrangers, tout comme la location de scooters (enfin, officiellement...). On ne regrette pas de ne pas avoir visiter le sud, les échos des autres voyageurs n'étaient pas très positifs!

    Je pense que vous l'avez compris, notre avis est mitigé sur le Vietnam. En fait, le plus gros problème du Vietnam, ce sont les vietnamiens ! On avait lu beaucoup d'avis sur internet à propos du comportement désagréable des Vietnamiens, on ne peut que confirmer. On ne l'a pas senti tout de suite, on a été super bien accueilli à Tam Coc, une de nos premières étapes. Mais Tam Coc est encore un petit village, à taille humaine. Ensuite on a découvert les villes "touristiques" de Hué, Hoi An, et surtout le pire du pire: Cat Ba. Sur cette île on s'est vraiment senti mal, au point de ne pas avoir envie de sortir de la chambre d'hôtel. Moqueries, mains baladeuses, gestes d'insultes, arnaque, vol... Franchement on n'a pas compris pourquoi on suscitait autant de réactions négatives. On pensait que c'était dirigé contre tous les touristes occidentaux, mais notre de guide à Sapa, Ta, nous a dit avoir ressenti le même climat quand il y est allé. Cette île est donc la chasse gardé de la classe aisée de Hanoi qui vient profiter de la mer, et les étrangers ou même les Vietnamiens du Nord ne sont pas forcément les bienvenus.

    Donc bien sûr tous les Vietnamiens ne sont pas désagréables, mais l'ambiance dans les coins touristiques est souvent pesante, les sollicitations incessantes sont fatigantes... la solution c'est sûrement d'aller là où il n'y a pas de touristes, mais ce n'est ni le même prix, ni la même organisation ! On n'avait pas imaginé qu'on passerait autant de temps dans les transports. Les distances ne sont pas énormes, mais à 30 ou 50 km/heure, il faut prévoir la nuit pour rejoindre la prochaine destination ! Alors si vous voulez allez dans un petit coin perdu, mieux vaut prévoir la location d'un 4x4 avec chauffeur...

    Quelques petites particularités du Vietnam : 

    *Il n'y a pas de Mac Donald's ! C'est un des pays au monde où la chaine n'est pas implantée. Par contre il y a quelques KFC.

    *Il y a des magasins où ils louent des play station 3, et les gens viennent jouer pendant une heure ou deux.

    *Il y a de nombreux karaoké.

    *Il n'y a aucune hygiène, et aucune conscience écologique. Souvent quand on se promène dans la rue, on voit voler une peau de banane. C'est quelqu'un qui est chez lui, en train de manger sa banane, et qui jette ses déchets dehors. Normal...

    *Pourtant il y a un système de ramassage d'ordures. Le camion des éboueurs passe tous les jours, et chose étonnante, il a la même musique que le camion de glace ! Ca chante super fort, heureusement qu'il passe dans l'après midi et pas à 5h du matin comme chez nous !

    *On trouve que leur maison sont super moches. C'est tout en hauteur, souvent 4 ou 5 étages (sans ascenseur bien sûr), très étroit, et sans fenêtres. Quand on a vu ça à Hanoi, on s'est dit que c'est parce qu'ils manquaient de place. Mais on en a vu aussi au milieu de champs, ça fait bizarre. Par contre à la campagne elles sont moins hautes : 

    Bilan Vietnam 

    *On a mangé des choses assez bizarres... Un soit, Nico a commandé du "lobster", ce qui se traduit chez nous "homard". Ce n'était pas cher, il en a profité, et on a vu arriver dans l'assiette des bêtes étranges, mélange de langoustes et de mille patte. Et ce n'était pas bon ! Dans un autre restau on a vu les bébétes vivantes, ça donne ça : 

    Bilan Vietnam 

    Moi j'ai commandé une fois un "gateau de Hoi An", j'ai eu ça :

    Bilan Vietnam

    A l'intérieur de la boule très gélatineuse se trouvait une pate qui avait la couleur et la texture du jaune d'oeuf, et un gout un peu bizarre... Encore une fois, pas trop emballée !

    On a aussi vu de drôle d'alcools dans les restaurants, mais là on n'a pas gouté : 

    Bilan Vietnam

    Pour finir sur une note positive, on a quand même parfois eu de bonnes surprises, j'ai mangé de très très bon "springs rolls", des nems, comme par exemple cette fois là : 

    Bilan Vietnam

     

    Notre top 5

    Aurélie Nicolas
    1 : Les rizières de Sapa 1 : Les paysages du trek autour de Sapa
    2 : La ballade en barque à Tam Coc 2 : La ballade en barque à Tam Coc
    3 : Le tombeau de Tu Duc à Hué 3 : Les tombeaux de Hué
    4 : Les ruines des temples de My Son 4 : La ballade aux Marble Mountain
    5 : La Baie d'Halong 5 : La baie d'Halong

     

    Le budget :

    On avait prévu 840 euros, soit 20 euros par jour et par personne. On a dépensé 800 euros, 19 euros par jour et par personne. Le Vietnam est un pays très bon marché, le moins cher qu'on ait fait visité jusqu'à présent.

    Hébergement

    137 euros pour 17 nuits (en enlevant les nuits dans le bus), soit 8 euros par nuit. Le rapport qualité prix est excellent, à chaque fois on a eu une chambre individuelle avec salle de bain privée, télévision, climatisation, wifi, souvent le petit déjeuner est inclus... Un très bon point !

    Transports :

    186 euros. Les nuits dans le bus sont bon marché, on s'est fait avoir par notre hotel sur le prix du train... tant pis, on n'est pas retourné chez eux !

    Alimentation

    230 euros, plus gros poste de dépense ! Contrairement à la Thailande, ici on n'a pas mangé dans la rue, ça ne nous attirait pas. Du coup restaurants midi et soir, et pas mal de patisseries... Quel plaisir de déguster un mille feuille ! Et surtout, la nourriture commence à beaucoup nous manquer, alors on ne s'est pas du tout privé !

    Visites :

    197 euros, dont la moitié pour les deux jours de trek à Sapa. 

    Divers

    50 euros : De très nombreuses bouteilles d'eau, et quelques vêtements : une robe et une casquette pour moi (j'ai perdu la mienne), des chaussettes pour Nico (on tournait avec 3 paires chacun alors qu'on est parti avec 7... faut qu'on arrête de marcher autant !).

    Voilà pour le Vietnam, un pays où on a apprécié les paysages, mais où on ne reviendra pas. Demain on décolle pour la Chine, 10 jours à Pékin. On sera de nouveau 3, Emmanuelle vient encore nous rejoindre !

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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  • On vous avait laissé lundi matin, sous la pluie de Sapa. On n'a donc pas fait grand chose de notre journée de lundi, on a attendu que la pluie s'arrête. Et, oh miracle, elle s'est arrêtée vers 16h. On en a profité pour mettre le nez dehors et aller se promener vers le village de Cat Cat, qui peut se rejoindre à pieds depuis Sapa. On paye notre droit d'entrée dans le village, on marche un moment, on commence à voir quelques rizières et au bout d'un moment on se trouve un joli point de vue et on admire ça :

    Pas mal ?? On avait déjà vu des rizières lors de notre voyage de noces à Bali, mais là, il y en a partout. Que des rizières sur des kilomètres. En plus, on a de la chance, ils viennent de replanter le riz, donc les couleurs sont plutôt belles, le vert ressort bien :  

    On a marché un bon moment pour descendre tout en bas du village, en traversant de nombreuses boutiques, en croisant des buffles, des chèvres, des cochons... On a vu une belle cascade en arrivant en bas :

     

    On est ensuite remonté, toujours des rizières, de belles couleurs...

    La journée de lundi se termine, on rentre à l'hotel, en espérant que la météo sera meilleure pour les 2 prochains jours, car faire un trek sous la pluie, c'est moins sympa !

    Mardi matin, on se lève vers 8h, on a rendez-vous à 9h à l'agence. Point positif : il ne pleut pas, même si le soleil est encore bien caché par les nuages, c'est déjà ça. On prépare nos sacs en prenant tout ce qu'il faut contre le froid, la pluie... Les nuits sont assez fraîches dans les montagnes. On arrive à l'agence, on fait la connaissance de notre guide : Ta (oui, oui, ça se prononce comme ça) et d'Emily, une écossaise qui va faire le trek avec nous. On avait espéré qu'elle soit française, mais non, il va falloir parler anglais pendant 2 jours. On prend le minibus pour se faire déposer au début de la rando. On roule pendant 10 minutes, la route est pas mal, jusqu'à ce qu'on voit un énorme tas de boue au milieu de la route. Avec la pluie de ces derniers jours, le bord de la montagne, qui ne tenait déjà pas bien, a glissé sur la route. Ils sont en train d'enlever le plus gros avec les pelles. Notre minibus tente le passage, mais on se retrouve coinçé au milieu de la boue... OUPS ! Ca nous rapelle étrangement un certain trajet en bus en Argentine... Après plusieurs essais infructueux, le camion devant nous vient nous donner un coup de main, il nous tire avec un cable. Et voilà, on est reparti pour faire... 50 mètres... On s'arrête à nouveau et le guide nous dit de descendre du minibus. On entend le bruit d'un pneu qui se dégonfle. Quand on n'a pas de chance... Ils démontent donc la roue pour la changer, tout se passe bien et on peut repartir 15 minutes plus tard.

    On commence à marcher vers 10 heures, on est bien, il ne fait pas trop chaud. On voit assez vite des rizières, ça tombe bien, c'est pour ça qu'on est venu ! (on vous prévient on adore les rizières, Nico a fait 200 photos, alors préparez-vous à en voir quelques unes dans cet article... et les plus belles sont vers la fin !)

     

    On arrive assez vite face à un problème : encore un glissement de terrain, notre sentier est tout bloqué. Pas grave, on est en "trek", on est des vrais de vrais, on va passer. Le guide nous dit que si on a peur de salir nos chaussures, on peut les enlever et passer pieds nus. Mais non, c'est bon, on a du super matos, des chaussures Salomon de compet' "made in France", c'est pas de la gnognotte ! C'est pas un peu de boue qui va nous arrêter. Donc on commence la traversé, on s'enfonce de 5 centimètres, puis 7, puis 10... Ca y'est, ça a recouvert les lacets, faudra nettoyer... On s'enfonce encore, on voit la boue recouvrir complètement nos chaussures ! Bon, on passe au plan B, demi tour et passage pieds nus, sinon ça va tout rentrer dans les chaussures. Donc on relève bien le pantalon, et c'est parti, on est dans la boue jusqu'aux genoux ! La sensation est assez désagrébale, et en plus je me suis fait un peu peur, c'était très glissant, les cailloux en dessous étaient coupants, et surtout il y avait un gros ravin à gauche... Disons que j'étais bien contente d'arriver au bout ! On est des trekeurs, des vrais de vrais, mais on préfère les sentiers normaux ! Ensuite c'est opération nettoyage dans un torrent, j'vous dis pas le bazar ! 

    Mais nos chaussure Salomon (qui au passage sont "Made in Vietnam", on a vérifié l'étiquette !) ont bien résisté au nettoyage, elles sont bien imperméables. Encore un bon achat !

    Notre marche se poursuit, les paysages se succèdent, on est bien. Notre guide nous explique plein de choses, sur le riz, les minorités ethniques, sa vie... Il parle super bien anglais, on comprend tout. Pour le riz, ça correspond bien à ce qu'on avait pu observer vers Tam Coc, ils ramassent le haut des feuilles quand elles sont jaunes, et ensuite passent les épis dans l'égréneuse. Ici ça se fait en septembre, on est donc au début de la croissance du riz : 

     

    A un moment on a vu de nombreuses pousses de riz sur notre sentier, j'ai demandé si c'est le vent qui avait amené les semences jusqu'ici. Le guide m'a expliqué que lorsqu'ils transportent les semences par mobylette, il y a souvent des accidents (vu l'état de la route on comprend !) et que les sacs se percent. Ils ramassent ce qu'ils peuvent, mais certains grains restent là, et ensuite, la nature fait son travail ! Sur cette photo on voit bien le grain de riz du départ, celui qu'ils mettent en terre pour faire les cultures. Ce grain de départ est acheté exclusivement auprès du gouvernement qui en fixe donc le prix (on est quand même dans un pays communiste, ne l'oublions pas...)

    Les terrasses ont été "fabriquées" il y a plus de 400 ans. Aujourd'hui, les habitants cultivent celles qui existent déjà et ne cherchent pas en à "créer" de nouvelles. On adore les formes : 

     

    On a traversé quelques villages, mais on a vu peu d'habitants, ils sont aux champs. Par contre on a vu à peu près tous les animaux de la basse-cour : poules, canards, chèvres, chats, chiens, oies, cochons... 

    Les habitants qui vivent dans ces villages sont issus de minorités ethniques, des Hmongs noirs, des Dzao Rouges par exemple. Ils ne se considèrent d'ailleurs pas vraiment comme vietnamiens. On a discuté avec une dame qui nous a demandé si notre guide était Vietnamien (sous entendu : ou bien comme nous, d'une minorité). Notre guide était vietnamien, il venait du Nord Est du pays, région très pauvre également.

     

    A Sapa il n'y a qu'un seule récolte de riz par an, contrairement au sud du pays. Ici l'hiver est trop froid pour permettre de cultiver. Tous le riz qui est produit ici est donc consommé par les habitants, il n'est pas commercialisé, il n'y a donc pas de rentrée d'argent.

     

    Le riz est l'aliment de base dans ces montagnes, accompagné des quelques animaux qu'ils élèvent. Pour donner une idée des quantités, voilà un champ qui permet de nourrir une famille de 3 pendant une année. On voit leur cabane sur la gauche. Le seul problème c'est qu'ici, les familles n'on jamais un seul enfant, mais plutôt 6 ou 7...

     

    Dans ces villages reculés, il n'y a aucun accès à l'école pour les enfants. Certaines familles sont très pauvres, d'autres s'en sortent mieux grâce au tourisme. Il y a maintenant de nombreux téléphones portables dans les villages, le plus souvent des smartphones. Notre guide en avait un, je lui ai demandé si ça coutait aussi cher qu'en Europe, il m'a dit qu'un d'occasion se payait environ 240 euros...

    On a croisé de nombreux buffles sur le sentier, d'ailleurs ils prennent toute la place ! Ils sont utilisés pour "retourner" le sol des rizières, et ce sont très souvent des enfants qui sont chargés de les surveiller, ce qui n'est pas une mince affaire ! Ils restent rarement sur le sentier et vont manger n'importe où : 

    Le soleil a chassé les nuages, il commence à faire un peu chaud mais on est bien, la vue sur les montagnes et la vallée est magnifique : 

    On arrive sur le village de Taphin, là où on va passer la nuit. C'est là qu'on a vu nos rizières les plus vertes, nos préférées : 

     

    On a croisé un jeune qui avait trouvé un nid. Les oisillons sont absolument minuscules, sur la photo on voit la phalange du guide pour comparer la taille : 

    C'est beau...

    On s'est installé à l'ombre, on avait un peu de temps avant de rejoindre la famille qui nous héberge pour ce soir. Taphin est un village assez peuplé, relié par une route en bon état depuis Sapa, donc il est touristique. A peine assis, trois petites sont venues à côté de nous pour nous vendre des objets. On a partagé avec elles les biscuits qu'il nous restaient. Elles font partie des Hmong Noir, leurs vêtements sont assez reconnaissables.

    Le guide nous a expliqué que les filles dans ces tribus sont en général mariées vers 16 ou 17 ans. J'ai demandé s'il était préférable pour de jeunes parents d'avoir des filles ou des garçons, il m'a répondu que les deux étaient bien accueillis. Il est important d'avoir un garçon, car il restera avec sa famille et aidera aux champs, mais c'est aussi bien d'avoir une fille car elle pourra être mariée. Ici, c'est la famille du garçon qui paie pour que la future épouse s'installe chez eux, ce qui fait un peu d'argent pour la famille de la fille. Même si pour nous c'est très éloigné comme fonctionnement, c'est en tout cas plus équitable que ce qui se pratique en Inde, où la famille de la fille doit fournir une dot importante, et où donc les filles ne sont pas les bienvenues à la naissance.

    Nous avons ensuite fait la connaissance de la famille qui nous héberge ce soir : Mr Fu, sa femme, et leurs deux enfants qui ont déjà une douzaine d'année et qui passeront la soirée dehors. On a eu un peu de mal à s'y retrouver car dans le village toutes les portes sont ouvertes, tout le monde entre chez son voisin, s'installe, puis repart comme si de rien n'était, revient un moment plus tard... On était un peu perdu au milieu de toutes ces allées et venues, mais au moment du repas, chacun retourne chez soi.

    On se demandait un peu ce qu'on allait manger ce soir. En fait c'est l'agence par qui on a réservé cette excursion qui fait parvenir une caisse de nourriture à la famille. Il y a manger pour 10, ce qui permet à la famille d'avoir assez pour les prochains jours. On trouve que ce système est bien, on avait peur que la famille fasse un repas très imposant pour honorer l'hospitalité, mais qu'ensuite ils n'aient plus assez pour eux. On les a regardé préparé une partie du repas, puis on s'est attelé à la fabrication des nems. En fait c'est super simple, on coupe tout ce qu'on a envie de manger en petits morceaux, et roule dans une feuille qui ressemble à du plastique, et on met dans l'huile bouillante. On s'est dit qu'on en ferait à notre retour en France. Voilà Mr Fu, ici les hommes aident sans problèmes à la cuisine (même si c'est plutôt la femme qui fait la vaisselle !) : 

     

    Voilà la deuxième partie de la cuisine, à côté du feu. Vous pouvez voir un robinet au fond, et dans le sol il y a un trou, tout s'évacue par là. Ils se servent beaucoup des bassines, pour nettoyer, entreposer, et puis quand c'est fini ils vident tout par terre, un petit peu d'eau pour évacuer, et c'est propre. On trouve ça super pratique !

     

    Nico s'est super bien débrouillé dans le "roulage de nem" :  

    Voilà où on a dormi, à l'étage. Les couettes étaient super chaudes et douillettes : 

     

    Voilà le repas du soir, prévu pour 6 personnes ! Et encore, il manque le riz, il est arrivé juste après la photo. Nems aux légumes (un délice), porc, poulet, tofu, choux et ce qui est vert ce sont des feuilles de courges, mais on n'est pas fan...

    Les petits récipients qui ressemblent à des coquetiers c'est pour l'alcool de riz, et nos hotes les ont remplis de nombreuses fois. Nico buvant les miens, il a eu double dose, j'ai arrêté de les compter à partir du huitième... Mais le lendemain il était en forme, ce n'est pas un alcool très fort apparement. Mr Fu, qui visiblement avait commencé un peu avant nous était complètement cuit, il n'a d'ailleurs pas fini le repas avec nous !

    On a passé une bonne soirée, on a bien rigolé. Après, la barrière de la langue est quand même bien présente, on a donc peu échangé avec la famille, et plus avec notre guide. On a également senti qu'ils étaient "habitué" à recevoir des touristes, et ils n'étaient pas vraiment curieux, c'était une soirée comme une autre pour eux, avec un bon repas quand même. Il ne faut pas faire ce genre d'excursions en se disant qu'on va faire de "l'authentique", rencontrer des gens qui n'ont jamais vu d'occidentaux... Les 20 premières fois, ils étaient peut-être très curieux, mais maintenant qu'ils ont un ou deux groupes par semaine, c'est la routine. Si on veut de l'authentique, il faut aller dans les cabanes en bois qu'on a croisé dans les petits villages, mais là le confort n'est pas le même... 

    On a passé une bonne nuit (même si Nico a dit que j'avais pris toute la place alors que c'est même pas vrai), et le lendemain on a repris la route, sous un soleil intense, on en a encore pris plein les yeux : 

    Même si les rizières sont très présentes, il y a quelques autres cultures : maïs, courges, concombres, et ça...

    Le guide explique qu'ils se servent du chanvre pour fabriquer des vêtements. Question de Nico "ah bon, ils le fument pas ?" "heu, si, aussi, un peu...". Et vu le nombre de plans qu'on a vu, ils doivent pas en fumer qu'un peu !

    Petite pause pique-nique en haut de la montagne (la montée a été rude !). J'ai oublié ma casquette dans un hôtel à Hanoi, alors on se protège avec les moyens du bord : 

    La descente a été aussi difficile que la montée, on est arrivé à Sapa bien fatigué ! On a adoré ces deux jours, on a vu de magnifiques paysages, croisé des enfants heureux de nous voir parce que ça les changeaient un peu de leur quotidien, discuté avec un guide sympa, sympathisé avec une écossaise...

    En fin d'après midi, on a pris un bus de nuit pour retourner à Hanoi, grosse sieste aujourd'hui pour s'en remettre ! On quitte le Vietnam samedi, bientôt le bilan en ligne. 

     


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  • On s’était quitté après notre visite de la baie d’Along. On est donc reparti en direction de Hanoi vendredi à 13h. Après un bus, un bateau, re un bus, et encore un autre bus, on est enfin arrivé à la gare de bus. Cette fois on ne va pas se faire avoir, on ne va pas au centre ville à pieds, on va donc prendre un des noooooooombreux taxis qui nous sautent dessus alors qu’on n’est même pas encore sorti du bus. On arrive devant notre hotel, le prix est de 73 600 dongs, et le taxi nous dit « 100 000 »… Ben voyons !! Comme il ne veut pas rendre la monnaie, on va faire du change à la réception de notre hôtel et on lui donne pile poil ce qu’il faut, juste pour le plaisir… On aurait pu arrondir à 75 000, mais en fait non !!

    On se pose dans la chambre, on va se faire un resto et on regarde la télé. On a eu la chance de pouvoir regarder Roland Garros, on a vu Nadal-Djokovic et aussi Tsonga-Ferrer. On a remarqué que le commentateur vietnamien était à fond derrière Tsonga. Mais ça n’a pas été très efficace… C’était marrant, parce qu’on ne comprend toujours rien à cette langue, mais à chaque fois que Tsonga marquait un point, on avait droit à « Tsoooooooooonga ! ».

    Samedi on n’a rien d’autre à faire que d’attendre notre train de nuit en direction de Sapa. On a préféré opter pour le train, en couchettes, on verra bien ce que ça donne. On a payé ça cher, on espère passer une bonne nuit sur un bon matelas... ( la suite dans l’épisode suivant…) On passe donc la journée à ne pas faire grand-chose, on va au resto, on va prendre le soleil au bord du lac, on déguste un bon croissant au chocolat, on profite d’internet… Pas grand-chose de plus à raconter.

    L’après midi passe finalement assez vite, il est 20h, l’heure d’aller à la gare de train. Elle se trouve à 1,5 km de l’hôtel, on y va donc à pied. On arrive vers 20h30. Le train part à 22h, on ne peut donc pas embarquer avant 21h. Du coup, on s’installe sur les chaises dans la salle d'attente et on s’attaque à notre activité favorite : jouer aux cartes. Et en 2 minutes, c’est l’attroupement à coté de nous, les gamins viennent tous nous voir pour regarder ce qu’on fait. C’est marrant de les voir autour de nous à essayer de comprendre ce qu’on fait avec nos cartes. On demande les prénoms à deux petites filles, de mémoire il y avait « hung » et « yuan ». Au Vietnam, tous les mots sont monosyllabiques, alors on les fait bien rire avec nos prénoms à rallonge !  Ils nous posent même quelques questions en anglais, on a un peu de mal à comprendre ce qu’ils nous racontent, mais on remarque que même au Vietnam, les enfants de 10 ans parlent anglais. Et ils se débrouillent plutôt bien !! ((C’était un moment sympa, un de ce moment qui nous fait encore plus grandir, c’est pour ça qu’on voyage, pour grandir, parce que grandir c’est super, on grandit trop quoi, j’ai même envie de pleurer, tiens d’ailleurs je pleure… (Nan alors cette dernière phrase vous ne pouvez pas trop la comprendre, c’est juste pour nous, on sait ce que ça nous rappelle…))

    21h, c’est l’heure d’aller vers le train, on rencontre 2 françaises qui seront dans le même train que nous, mais elles ont pris des banquettes dures. Et quand on voit ce que c’est, on se dit qu’on a bien fait de prendre des couchettes. Ce sont des bancs en bois, même pas un peu inclinés… Ca ne donne pas envie !! On leur souhaite bonne nuit et on se dirige vers notre wagon, le dernier du train. On monte, on cherche notre numéro, et on entre dans notre compartiment… C’est dans ces moments là que tu te dis : « putain qu’est-ce-que je fais là ?? ». Voilà à quoi ça ressemble :

    Arrivé à Sapa

    Arrivé à Sapa

    Alors, franchement sur la photo, ça à l’air pas mal. Mais en fait les « matelas » font environs 1,5 cm d’épais, c’est crade, il y a pleins de cafards de partout, il y a les restes des repas des personnes précédentes, donc tu te doutes que la couverture et l’oreiller ont déjà servi aussi… Et puis voir les cafards courir partout c’est un peu trop pour Aurélie. Et en plus on paye ça plus de 20 € par personne !! La nuit va être longue !! On s’est encore fait bien avoir sur ce coup là, on aurait mieux fait de payer moins cher pour des bancs en bois. On discute avec des français qui sont dans le compartiment à côté de nous, eux aussi trouvent ça vraiment immonde. On est dans le couloir, quand une femme nous donne une bouteille d’eau, sympa, c’est souvent qu’on a le droit à une bouteille gratuite dans les transports. Mais en fait elle est payante, on lui rend donc gentiment. Mais on n’a toujours pas compris pourquoi, la femme s’énerve, j’ai même cru qu’elle allait taper Aurélie avec la bouteille ! Après ces émotions on se prépare pour notre nuit, on va gonfler nos supers matelas Thermarest, car vraiment ce n’est pas possible de dormir directement sur les matelas fournis. Pour le moment le compartiment n’est pas plein. Juste une femme avec un bébé tout mignon avec qui Aurélie jouera un moment…

    22h, le train part, au moins il est à l’heure. On se fait virer du couloir pour rentrer dans nos compartiments. Bon, il n’y a plus qu’à dormir… Le train est super lent, on s’arrête tout le temps, des gens montent, la porte s’ouvre… Vers 2h du matin on s’arrête, des gens rentrent dans notre compartiment de 6 personnes. Mais il y a un problème, ils sont plus que le nombre de lits… Pas grave, ça rentre quand même !!! Et voilà, on se retrouve à 8 personnes plus un bébé dans un compartiment prévu pour 6… Vive le Vietnam !!!

    A 5h30 du matin on se réveille, croyant être arrivé, mais pas du tout en fait, l’heure d’arrivée prévue est 7h30. Le train est plein à craquer, des gens dorment par terre dans les couloirs sur des tas de couvertures au milieu des cafards… On essaie de se rendormir, mais à 6h, nos amis de chambre (vietnamiens…) décident qu’il est l’heure de se réveiller, donc on discute, on ouvre les rideaux, on rigole, on entre, on sort de la chambre, on squatte le lit des autres, on mange et on jette tous les déchets par terre… Et surtout on n’en a absolument rien à foutre des autres qui essaient de dormir à côté !!

    7h45, le train arrive enfin à la gare. On remarque que nos amis ont tout dégueulassé le compartiment, il y en a de partout, mais c’est normal. On prend nos sacs, on n'est même pas encore sorti du train qu’on se fait déjà accoster par un gars pour prendre un minibus, car oui, on est à Lao Cai, il faut prendre un minibus pour arriver à Sapa, à 40 km de la gare. On n’est vraiment pas d’humeur, pas bien réveillé, la nuit a été longue. On sort du train et là ce n’est plus 1, mais 5 où 6 personnes qui ne nous lâchent pas. On n’a qu’une envie c’est de se barrer en courant !!! On retrouve les 2 françaises d’hier soir, on arrive à négocier un minibus à la moitié du prix annoncé et on part pour Sapa. Au passage on prend deux touristes américains, ils nous demandent combien on a payé, on répond 2,5 dollars. Le chauffeur leur a demandé 15 dollars par personne… C’est beau le Vietnam, absolument aucune retenue dans l’arnaque… On arrive une heure plus tard à Sapa, on trouve un hôtel pas cher. OUF !!! On est enfin arrivé, on se pose un moment, on se fait un petit dèj, on verra après ce qu’on fait.

    On tourne un peu dans la ville, on va chercher des infos pour savoir quoi faire aux alentours. On se fait un bon resto et on retourne faire la sieste, étant donné notre magnifique nuit. Une heure de sieste plus tard, un peu plus en forme, on part se promener un peu. On veut monter sur la montagne pour avoir de belles vues sur la ville et les rizières autour, mais il faut payer pour avoir le droit de monter au sommet. Donc non merci. On se promène un peu, on se fait accoster par une femme qui veut nous faire visiter son village, elle est gentille, mais on a beaucoup de mal à s’en débarrasser. Son discours est très rodé, ça commence par « d’où venez-vous », puis « quel est votre prénom », « oh c’est joli » et en une seconde elle nous déclare « maintenant on est copi-copain, alors tu m’achètes quelques chose ! » Ca c’est une amitié durable et authentique ! Du coup on se pose à la terrasse d’un café. On se prend une petite glace, avec une belle vue sur les rizières aux alentours :

    Arrivé à Sapa

    Arrivé à Sapa

    Ca nous donne bien envie d’en voir plus. On va se renseigner dans une agence pour savoir quoi et comment s’y prendre pour visiter les alentours. On a beaucoup hésité avant de faire appel à une agence, mais on se rend compte que tout seul c'est quand même assez compliqué. Le Vietnam n'est pas un pays qui encourage le tourisme "autonome"... Le gars de l’agence est super sympa, il parle très bien français. Il nous propose plusieurs choses. On opte pour un trekking de 2 jours, 1 nuit, avec la nuit chez l’habitant dans les montagnes. Mais pas du côté que tout le monde fait, on va visiter le côté opposé de la montagne habituellement visité par tous les touristes. On arrive même à avoir une réduction en prenant nos tickets pour retourner sur Hanoi (de bus cette fois ci !!). On commencera notre trek mardi et on repartira sur Hanoi mercredi soir. On ne sera que 3 pour ce trek, on espère être content. On rentre à l’hôtel, on regarde la finale de Roland Garros (bravo Nadal !) et on essaie de s’endormir, avec nos charmants voisins vietnamiens et leur gamin qui fait des bruits indéterminés…

    On se réveille ce lundi matin avec l’idée de visiter le village de Cat Cat, mais malheureusement il fait pourri, la pluie est tombée une bonne partie de la nuit et elle n’a pas l’air de vouloir s’arrêter. On remet les polaires ! On a perdu plus de 20 ° entre Hanoi et Sapa, ici on est en altitude (ça nous prépare aux températures de Juillet en Savoie !). On change d’hotel, on se pose dans la chambre en attendant un brin de soleil pour mettre le nez dehors, mais ça parait mal barré !! Heureusement demain la météo s’annonce meilleure !


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  • Aujourd'hui, excursion à la baie d'Halong. Nous partons à 8 heures de l'île de Cat Ba, et nous nous retrouvons presque instantanément dans un paysage incroyable. C'est le gros avantage de cette excursion, on va passer près de 10 heures au coeur de la baie, alors que si on avait pris une excursion depuis Hanoi, on aurait passé beaucoup de temps dans les transports.

    Nous voilà donc au coeur de la baie, et on peut admirer les "îles karstiques", que j'appellerai des montagnes parce que c'est plus facile à écrire ! On est étonné par la grandeur du site, on peut observer ces montagnes à perte de vue. Petite déception, il ne fait pas très beau, c'est très couvert. Mais on n'a pas eu de pluie, c'est déjà ça !

    Au début on croise de nombreux "villages flottants", des habitations de pêcheurs. Ils disparaissent ensuite, lorsqu'on rentre dans la partie protégée.

    On slalome tranquillement entre les îles, on passe juste à côté. On a un tout petit bateau, nous ne sommes que 10 touristes dessus, on croise peu de monde... C'est très calme, très apaisant. Dans certain coin la mer est agitée, j'ai un peu le mal de mer, mais je m'allonge un moment et ça passe. Nico n'a aucun problème, comme d'habitude, il est super résistant ! 

    La baie d'Halong

    La baie d'Halong

    La baie d'Halong

    La baie d'Halong

    La baie d'Halong

    La baie d'Halong

    Après deux heures de navigation, on descend du bateau et on part faire du kayak. Je n'ai pas spécialement un bon souvenir du kayak, vraiment éreintant quand on en avait fait à Ko Tao. Mais après en avoir discuté avec Guillaume la veille, j'ai découvert qu'il était moins fatiguant d'être à l'avant du kayak qu'à l'arrière. Tiens, tiens... Du coup, cette fois c'est moi qui suis montée devant, et honnêtement j'ai pas beaucoup forcé ! C'était très agréable, pas de courant, un peu de vent pour nous pousser dans le dos... On a pagayé plus d'une heure, on s'est bien promené, on a pu passer dans des minis grottes... Vraiment agréable.

    La baie d'Halong

    La baie d'Halong

    La baie d'Halong

    La baie d'Halong

    Ca restera un bon souvenir ! Ensuite repas sur le bateau, on a très bien mangé, que c'est agréable ! On a discuté avec deux français, les autres touristes ont mangé en 15 minutes, on a dû rester bien 40 minutes à table ! En France, le repas c'est sacré ! Nico est ensuite allé nager, il a encore sauté du haut du bateau ! On reprend la route, on s'arrête pour visiter une grotte : 

    La baie d'Halong

    L'après midi se poursuit tout tranquillement, on continue d'en prendre plein les yeux, et quelques fois on a même un petit rayon de soleil !

    La baie d'Halong

    La baie d'Halong

    La baie d'Halong

    Un petit arrêt sur une plage, on profite de l'eau chaude, on finit bien la journée !

    On rentre sur l'île, il est 17 heures, on est bien crevé mais vraiment content de cette journée. On retrouve notre île, on marche deux minutes pour rejoindre notre hôtel, juste le temps de se faire siffler pour moi, et de se faire taper sur le bras pour Nico. Ah oui, on avait oublié, c'est le Vietnam... Retour dans la chambre, une bonne douche, on sort le porte monnaie pour faire les comptes et là... On se rend compte qu'il manque les 3 billets de 100 000 dongs qu'on avait pris ce matin...Décidément, les Vietnamiens ont décidé de nous faire le grand chelem. Evidemment, pendant notre heure de kayak ils ont eu le temps de bien nous faire les poches. On avait pris peu d'argent, (environ 10 euros), mais plus que la somme c'est vraiment le geste qui nous exaspère. Hier soir Guillaume nous demandait si on s'était déjà fait voler des trucs, et nous on était tout fier de dire qu'on n'avait jamais eu de soucis, qu'on faisait toujours un peu attention mais que vraiment, on n'avait jamais eu de problème. Voilà, c'est fait, il suffisait de passer au Vietnam. Par contre, les voleurs ont été gentils, ils nous ont laissé les billets de 10 000 dongs. 

    On décide d'aller à l'agence qui nous a vendu l'excursion, on se fera rembourser une partie du vol. En sortant de l'agence on croise les deux français qui étaient avec nous sur le bateau. On leur explique ce qui nous est arrivé, et ils nous disent qu'ils ont aussi un gros doute sur la somme qu'il leur reste dans leur porte monnaie, ils vont donc aussi voir l'agence.

    Bon, on essaie de mettre tout ça de côté, ce soir on retrouve encore Guillaume pour aller au restau. Ce matin il a fait la connaissance d'une jeune hollandaise, et pour économiser un peu d'argent ils ont décidé de partager une chambre, mais chacun dans son lit...(on y croit tous n'est-ce pas  ?). Du coup elle vient manger avec nous, on parlera donc anglais ce soir. On prend un restau au hasard, et c'est vraiment le pire restau qu'on ait fait au Vietnam. Nico prend du "poulet à l'ail et au citron", voilà ce qui est arrivé sur la table :

    La baie d'Halong

    Franchement, c'est pas ragoutant ! Guillaume qui avait commandé la même chose réussira à en avoir deux fois moins dans l'assiette... Et ça fait 4 euros chacun, merci au revoir. Bianca a commandé un riz aux crevettes et au poisson. Il y avait 3 crevettes, et on a eu beau chercher le poisson, on n'a trouvé que la peau. Miam...

    On passe quand même une bonne soirée, on rigole bien tous les quatre. Ensuite Nico part avec eux boire un dernier verre dans un bar, moi je rentre, assez fatiguée de la journée. Première soirée qu'on passe séparément en 10 mois (en fait je triche, on a été séparé environ 2 heures !), il faut bien qu'on commence à se ré-habituer !

    Demain on retourne sur Hanoi, et normalement on part dans le Nord, à Sapa. En espérant que les Vietnamiens fassent une pause dans l'arnaque et le vol, parce que là, vraiment, on sature !


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