Aujourd'hui c'est repos ! Il faut qu'on arrive en forme en Australie, et puis c'est devenu notre rituel avant de changer de pays, un jour ou deux sans visites, au calme, juste tous les deux.

Et une bonne journée de repos se doit de commencer par une grass' mat', sinon ça compte pas. Mais c'était sans compter sur l'obsession des propriétaires de l'hotel pour le ménage. Ca a commencé à 10 heures par des coups à la porte. On n'a pas répondu, c'est l'heure de dormir nan mais ho ! Du coup ils sont revenus à 10h15, et cette fois ils ont essayé d'ouvrir la porte, mais on avait fermé de notre côté. A 10h30, nouvel essai. Cette fois je me suis levée (Nico tait sous la douche) en nuisette, sans mes lunettes, et pas du tout bien réveillée, l'homme de ménage a vite compris que chez moi le sommeil c'est TRES important ! Tout ça pour me demander de donner nos serviettes en plus. Bon on les a donné, et maintenant qu'on est réveillé on s'active.

Mission principale : ranger la chambre. Il y en a absolument de partout, on ne peut pas s'en empêcher, dès qu'on arrive dans une chambre c'est un vrai cataclysme (Emmanuelle peut en témoigner !). Du coup on s'y met (pas de petit déjeuner aujourd'hui, on n'a plus rien à manger).

De nouveau on toque à la porte, ils nous demandent si on a besoin qu'ils fassent le ménage. On répond que non, tout va bien.

On continue notre rangement, on retoque à la porte, cette fois ils nous apportent les serviettes propres. C'est vrai que c'est une bonne idée. La femme de ménage ajoute : "je vous ai tout mis en double, ça fera pour demain aussi". Sauf que demain nous on s'en va mais tant pis. Du coup on essaie tant bien que mal de caser dans la salle de bain nos 4 grandes serviettes, nos 2 tapis, nos deux serviettes moyennes, nos 2 petites et nos 2 toutes petites pour les mains. Ca ne nous aide pas vraiment dans notre rangement !

Bon maintenant on pense qu'on va être tranquille, mais non. Ils viennent encore nous voir pour passer l'aspirateur (ou plutôt faire semblant vu le bazar qu'il y a ) et nous vider la poubelle.

Finalement ça nous a pris une bonne heure de faire nos sacs, de ranger la tente, mais au moins maintenant on peut marcher autour du lit, on est fier de nous !

On commence à avoir faim, il va être l'heure de manger. Sauf qu'il ne nous reste que des pâtes et du riz, et que dans la chambre on a une bouilloire et un micro-onde. Comment faire ? Heureusement qu'on avait anticipé et qu'on avait réfléchi. Voilà donc notre méthode en 10 points pour faire cuire des pates sans plaque électrique : 

1 : la veille se dire : "mais comment on va faire demain ?"

2 : réfléchir (ou lire notre blog, comme ça vous avez la solution)

3 : se rappeler avoir lu quelque part qu'on peut faire cuire des pates dans de l'eau froide, mais que c'est long

4 : se dire que 12 heures, ça doit être assez long

5 : mettre les pates dans un récipient, et verser de l'eau froide dessus

6 : écouter Nico répéter que ça marchera jamais

7 : dormir et se rendre compte le lendemain que les pates sont gonflées et molles

8 : a l'heure du repas, mettre les pates dans un autre récipient, verser de l'eau bouillante dessus (oui, il faut avoir une bouilloire)

9 : laisser réchauffer 5 minutes

10 : égoutter au dessus du lavabo, ça demande une certaine agilité, mais on s'y fait à la longue

11 : gouter et... trouver ça absolument immonde !

Ben oui, si c'était bon ça se saurait ! En vrai c'est dégueulasse, comme on n'avait pas mis de sel ça n'avait aucun gout, et les pates étaient trop cuites, on a eu l'impression de manger de la pâté pour chien.

Voilà pour le repas, maintenant il est temps de se lancer dans la préparation de notre périple en Australie, ce qui n'est pas une mince affaire ! On arrive à Cairns le 16 mars, on repart de Sydney le 29 avril, mais entre les deux c'est le flou absolu. On se penche donc sérieusement sur la carte, quand tout à coup... On frappe à la porte. Raaaaah, mais qu'ils nous laissent tranquille, elle est propre notre chambre !

Mais en fait cette fois ce n'est pas du tout pour le ménage, la gérante nous offre deux plats cuisinés qu'on doit gouter tout de suite, et ensuite aller à la réception pour donner notre avis. On ne comprend pas tout, mais vu notre repas de midi ça tombe très bien ! On commence à faire chauffer notre "poulet basquaise-patate-haricots" et "l'agneau-purée". Ce sont des plats français, c'est traduit en français sur le carton d'emballage, il y a un petit proverbe français traduit et expliqué... C'est bien sympa, mais comme c'est congelé, on met presque 10 minutes à les faire cuire. Quand on s'apprête à manger, le téléphone sonne, on est demandé à la réception. Pas une minute tranquille, c'est pas possible !

Du coup on va à la réception et on rencontre deux français. Ce sont des entrepreneurs qui tentent de lancer un nouveau marché, ils voudraient vendre leurs plats cuisinés aux hotels pour que les clients les achètent directement à la réception. Du coup on les invite dans notre chambre et on goute devant eux, puisque c'est enfin chaud. Et franchement c'est très bon ! On leur donne notre ressenti, ils nous demande si on a déjà acheté des plats tout prêt ici... On répond qu'on en achète souvent en France, mais qu'ici ils sont cher, environ 6 dollars la barquette, alors on s'en est payé une seule fois car il y avait une promotion. Du coup on leur demande combien ils compte vendre leurs plats. 18 dollars. Gros blanc dans la chambre. Et du coup on savoure encore plus ce qu'on est en train de manger. D'après eux la cuisine française fait vendre, nous on n'est pas convaincu mais bon on n'est pas des professionnels ! On finit notre dégustation, ils repartent et nous demandent de ne pas parler d'argent avec la propriétaire de l'hotel, juste de lui faire part de notre avis.

Du coup retour à la réception, on donne notre ressenti à la propriétaire, à savoir que les plats sont très bons et que ça peut être une bonne solution pour les clients de manger ça tranquillement dans la chambre vu qu'on est dans une zone industrielle sans beaucoup de services. Et vient la question fatidique : "et combien seriez vous prêt à payer pour ça ?" Encore une fois gros blanc, avec Nico on se regarde, on ne sait vraiment pas quoi répondre. En vrai on aurait dit 6 ou 7 dollars, mais vu qu'on sait que les français veulent les vendre à 18 dollars c'est délicat. Pendant notre reflexion, la femme nous repose trois fois la question en changeant le vocabulaire, mais non pour une fois on avait tout compris du premier coup, si on ne répond pas ce n'est pas un problème de traduction... Finalement je me lance et je répond "15 dollars". Après tout il y a surement des clients riches qui seront d'accord pour y mettre ce prix là...

Fin de notre petit travail de dégustation, c'était bien agréable et en plus ça nous a rempli l'estomac, une bonne surprise.

On se replonge dans notre préparation de l'Australie, c'est un vrai casse tête, on n'arrive pas à trouver les bonnes dates, entre la location de voiture, les billets d'avion pour le centre rouge, les jours où on n'aura pas notre passeport car on doit faire une demande de visa à l'ambassade du Vietnam (donc on ne peut pas prendre l'avion pendant ce temps...). C'est vraiment très complexe, mais vers 18 heures on trouve enfin une solution, on va passer par une agence pour faire faire nos visas pour le Vietnam, ainsi on garde nos passeports et on peut donc prendre l'avion sans soucis aux dates voulues. Dailleurs on a même acheté nos billets pour Alice Springs, comme ça c'est fait.

Vers 18h30 on va au restau, ce sera notre dernier dans ce pays, encore une fois on n'est pas déçu, spaghetti aux saint jaques pour Nico et plat végétarien pour moi à base de courge-champignons-lentilles-riz, c'était bien bon.

Retour de bonne heure dans la chambre, on a encore beaucoup à faire. Je commence à couper les cheveux à Nico quand la tondeuse tombe en rade : il avait oublié de la charger. Bravo ! Du coup j'écris cet article en attendant que ça charge, et on va essayer de se coucher tôt, demain il faut qu'on soit à l'aéroport vers 6h ! 

Encore un pays de fini, un nouveau à découvrir, et on est toujours aussi enthousiate !

Biz à tous

Nous sommes arrivés hier dans Auckland. On est allé pique niquer sur le mont Eden, on peut accéder au sommet en voiture, comme ça zéro fatigue ! La ville d'Auckland s'est construite sur un champ volcanique, il y a environ 50 cônes volcanique tout autour. Du haut du mont Eden on a une belle vue sur la ville et les environs : 

Au premier plan on voit le cratère, derrière se trouvent les buildings : 

La plus grande construction est la "skytower", qu'on trouve personnellement assez moche... 

On aperçoit quelques volcans : 

On ne s'éternise pas et on sort de la ville, direction l'aéroport. On trouve un motel où on va pouvoir se poser pendant 3 nuits consécutives (et mettre un sacré bazar dans la chambre avec toutes nos affaires !). On enchaine en allant rendre la voiture de location à l'aéroport, et c'est déjà la fin d'après midi.

Aujourd'hui on retourne dans Auckland, en bus cette fois. La ville en elle-même ne nous intéresse pas trop, on prend donc un ferry pour se rendre sur Rangitoto Island. On a donc une jolie vue sur la baie d'Auckland :

L'île de Rangitoto ça ressemble à ça : 

C'est une île volcanique qui est apparue il y a tout juste 600 ans. Elle a poussé d'un coup, et quand on marche dessus on se rend bien compte que c'est un univers assez particulier : 

Nous voilà donc parti pour une petite rando d'une heure au milieu de la lave. Après 250 mètres de dénivellée, voilà le paysage :

On est rentré dans notre motel en fin d'après midi, demain c'est repos ! Il faut qu'on prépare l'Australie, ce qui risque d'être mission impossible en une seule journée, mais on va faire de notre mieux !

Sinon ça n'a rien à voir avec cet article sur Auckland mais on a enfin pu charger la vidéo qu'on avait faite pendant notre croisière aux dauphins. En espérant que vous appréciez, c'est par là : 

http://www.dailymotion.com/user/robertocarlos73/1#video=xy5s3h 

Lundi 11 et mardi 12 mars : (écrit par nico)

Réveil de bonne heure lundi matin, on est dans une auberge qui propose le petit dèj gratuit, vu que le pot de nutella arrive au bout, ça tombe bien ! Le petit dèj est de 7h à 9h, on y va donc pour 8h30… Mais là, mauvaise surprise, il n’y a plus rien à manger… Pas de tartine, pas de confiture, pas de jus de fruit... On réclame un peu et on a quand même droit à quelques tartines de pain de mie congelées. On ne mettra pas une bonne note à cette auberge !! (Heureusement, internet était gratuit et illimité)

On décolle de l’auberge vers 10 h, direction Kaitaia qui se trouve encore plus au nord, point de départ vers le cap Reinga, point le plus au nord de la Nouvelle Zélande (si vous avez pas encore compris, on va vers le nord !). On a pris la route touristique, c’était vraiment beau, on a encore profité des belles plages. Aurélie a même dit qu’elle avait trouvé sa plage préférée en Nouvelle-Zélande :

 

Même lui il serait bien resté sur cette plage : 

On arrive dans la ville vers midi, on se renseigne au centre d’information pour avoir un hébergement pas cher… Bon ben en fait tout est cher, elle nous propose donc une auberge pas trop chère. (et qui sera finalement très bien !!)
On veut aussi aller au Cap Reinga. Le plus simple est de prendre une excursion car il faut passer sur la plage et beaucoup de touristes sont déjà restés coincés ensablés, on n’a pas envie que ça nous arrive. En plus, ce n’est même pas cher, 30 € par personne pour la journée, pique nique inclus. On réserve donc auprès d’elle. Voilà notre journée de demain est prête, on va se poser dans notre auberge. Et on ne fera pas grand-chose cette après midi. On alterne belote, yam’s, rami et on a même trouvé un scrabble !! Une partie de gagnée chacun, et on est super fier de nous quand on arrive à placer un mot de 5 lettres… On n’est pas encore de vrais professionnels ! Une petite après midi tranquille !

Mardi matin, on avait mis le réveil vers 8 h, le bus doit passer nous prendre vers 9 h. Mais à 6h30, on est réveillé en sursaut par une alarme qui sonne dans toute la ville, les alarmes qui sonnent le premier mercredi du moi en France pour prévenir des catastrophes genre tremblement de terre ou tsunami. Mais on avait déjà entendu cette alarme à Queenstown, dans ce pays c'est juste le signal pour prévenir la caserne des pompiers, dès qu’il faut partir en intervention, l’alarme sonne dans toute la ville. Un bon petit moment de panique pour Aurélie, qui se demandait s’il ne fallait pas partir au plus vite !!

Bref, on se re-réveil à 8 h, on attend le bus, et oh miracle, il est à l’heure, ça faisait longtemps. Ah, mais oui, on n’est plus en Argentine, c’est normal !!! Départ pour le cap Reinga, avec plusieurs arrêts en route. Premier arrêt, le Kauri Kingdown, c’est un arbre qui aurait 45 000 ans… Il ne reste plus que le tronc, on peut même monter dedans :

On s’arrête un peu plus loin à un lac, mais il ne fait pas très beau ce matin, il commence même à pleuvoir, les photos ne rendent pas grand-chose :

On arrive ensuite à une belle plage de sable blanc et fin, on a de la chance, le soleil commence à revenir. Ca nous fera toujours bizarre de voir à la vitesse que le temps change dans ce pays !

On continue notre route pour aller sur une plage pour pique-niquer, en chemin, on croise un gros troupeau de vaches au milieu de la route, bien content de ne pas être avec la voiture !

On arrive tant bien que mal à se faufiler entre les vaches et on débarque sur notre plage, vraiment belle, on pique nique face à l’océan, bien sympa ce petit repas !

On poursuit pour arriver au bout du bout, on est au cap Reinga, point le plus au nord de la Nouvelle-Zélande. C’est vraiment magnifique, la vue est à couper le souffle :

On voit qu’ici, l’océan pacifique et la mer de Tasman se rejoignent, ce qui crée des impressionnantes vagues, c’est vraiment beau à voir, mais de loin seulement, le courant à l’air très très fort ici !

On commence le chemin du retour, mais avant on s’arrête sur des dunes de sable pour faire de la luge dessus ! Il faut d’abord monter tout au sommet. On arrive bien fatigué en haut. J’y vais en premier, et c’est vrai que c’est sympa, ça descend aussi vite que sur la neige. Par contre, le sable c’est moins facile à enlever que la neige, ça rentre de partout !
Aurélie part après moi (pas très rassurée bien sur !) Elle descend super vite, je l’entends crier, je me dit « euh elle va pas pouvoir s’arrêter !! », elle est descendue tellement vite qu’elle s’est arrêté dans le ruiseau un peu plus loin, tout le monde l’à applaudi, on a bien rigolé !! Elle est ressortie trempée, mais contente ! (Note de la concernée : n’empêche que de tout le groupe, c’est moi qui suit allée la plus loin, et de beaucoup, et en plus personne m’avait expliqué qu’on pouvait freiner ! Mais c’est pas grave j’ai vite séché.)

On continue le chemin du retour en logeant la « 90 mile Beach ». C’est une plage de 96 km, que l’on peut longer, mais sans sa voiture, c’est mieux quand même ! La plage est vraiment belle, on voit que les vagues sont énormes, personne ne se baigne d’ailleurs, ça doit être très dangereux :

On s’arrête devant Hole in the Rock, c’est un gros rocher avec un trou :

On longe toute la plage, on rentre à l’auberge, content de notre journée, on ne regrette pas d’y avoir fait en bus. On reprend la voiture et on commence la redescente vers Auckland. On est revenu dans le même camping qu’il y a 3 jours, mais cette fois sous la tente, la dernière fois en Nouvelle-Zélande !!

Biz à tous

Dimanche 10 Mars : (écrit par Nico)

Encore une journée tranquille aujourd'hui. Pas vraiment de planning défini, on part de notre auberge à 10 h ce matin, sans trop savoir ce qu'il y a faire sur la route !

On ne roule pas trop longtemps avant de faire notre premier arrêt aux Whangarei Falls, situées à 1 km de notre auberge. On fait le petit parcours dans la forêt qui mène aux chutes d'eau. C'était sympa, même si on en a déjà vu beaucoup des chutes !!

Après cette petite balade, on part vers les Abbey Caves, qui comme le nom l'indique sont des grottes. On arrive sur le parking, on est accueilli par un gars super sympa. C'est un bénévole qui est là pour surveiller le parking et nous donner des indications pour la balade. Il nous dit de mettre de bonnes chaussures, de prendre une lampe torche et surtout de faire très, très, très ATTENTION car elles ne sont pas du tout aménagées, il n'y a pas de rampe d'accès, on doit escalader les cailloux (mais c'est gratuit !)... Pas bien rassurés, on part quand même sans trop savoir ce qu'il y a à voir. On sait juste qu'il y a 3 grottes à visiter. On marche pendant 5 minutes et on arrive à la première grotte. Bon, on est devant un gros trou, mais on ne sait pas trop comment descendre, les cailloux sont glissants et on risque de se faire mal. Il y a des gens devant nous, ça ne doit pas être si compliqué que ça !! On descend donc, en faisant attention, comme le monsieur nous a expliqué ! On arrive en bas, on avance dans le noir juste avec nos lampes frontales, on manque de tomber plusieurs fois. La grotte en elle même n'a rien d'exceptionnelle, mais quand on éteint la lumière et qu'on regarde le plafond, on voit plein de vers luisants. C'était bien joli de voir ça, on a l'impression de regarder un ciel étoilé ! On ressort de cette grotte, non sans mal !! J'ai fait une photo de l'entrée mais ça ne donne pas grand chose :

On continue vers la deuxième grotte, je m'y aventure tout seul, Aurélie ayant préféré ne pas me suivre. Mais je ressors vite, il n'y a rien à voir, même pas de vers luisants et surtout 20 cm d'eau au fond.

On repart vers 11h30 et on se dirige plus au nord. On s'arrête dans une auberge au bord de l'océan vers 13 h, on plante la tente dans le jardin, on profite d'internet gratuit et illimité. En fin d'après midi, on va se promener jusqu'à la plage et on va même se baigner !! En plus l'eau nous parait moins froide que l'autre jour, c'est presque agréable d'être dans l'eau ! On reste un moment sur la plage, on prend le soleil. On voulait faire une excursion sur les îles de la baie, mais tout est trop cher, et puis en sept mois et demi, on a déjà fait pas mal de croisières !!

Voilà pour aujourd'hui, on ne force pas trop en ce moment, la journée de demain ne devrait pas être trop chargée non plus. On va encore monter plus au nord, pour aller jusqu'à la pointe nord de l'île : le Cap Reinga. 

Mercredi 6 mars : (écrit par Aurélie)

Encore de la grisaille ce matin, mais on sait que le temps change souvent dans ce pays. En tout cas on commence la journée avec les polaires… Puisqu’on longe la côte, on voit principalement des plages, mais sous les nuages ça fait moins rêver :

On est arrivé sur « la plus belle plage de Nouvelle-Zélande, en tout cas une pure merveille » d’après notre guide…

Nous on n’a pas été emballé, je sais pas vous… Sur la deuxième photo on aperçoit une jolie île protégée et interdite d’accès, dont on a oublie le nom (mais ça doit sûrement commencer par un w… L’alphabet maori n’a que 13 lettres, et ils utilisent énormément le w, du coup on confond tous les noms, c’est pas très pratique).

A midi on décide de se faire un restau. En fait ça fait trois jours qu’on se dit qu’on veut se faire un restau pour changer des piques niques. Mais le problème c’est que c’est très dur à trouver. Il y a très peu de restaurants au bord des routes, et quand on est dans les villes on a le choix entre toutes les chaines de restauration rapide (nous qui pensions que les néo-zélandais mangeaient sainement) et toutes les cuisines du monde : thai, indienne, chinoise, péruvienne (si, si), mexicaine, kebab… Rien de vraiment néo-zélandais !

Mais à midi on était vraiment décidé (marre des sandwiches) et vers 12h30 on a fini par trouver. Ce n’était pas vraiment un restau mais un café. Ils sont plus spécialisés dans les petits déjeuners, mais ils font aussi quelques plats chauds. Rien d’exceptionnel, mais ça nous a fait du bien de changer.

L’après midi n’a pas été trop fatigante, on s’est trouvé une jolie plage et on a bronzé puisque le soleil était de retour ! On a mis les pieds dans l’eau, c’était bien trop froid à notre goût. Mais on s’est fait avoir par les grosses vagues et on s’est fait mouiller les fesses, c’est le jeu  !

On est allé se promener un moment sur la péninsule en rocher, c’était joli :

Après cette petite cure de vitamine D on reprend la voiture, à la recherche d’un camping. On en trouve un sympa, pour 10 euros de plus on choisit de dormir dans une cabane au lieu de sous la tente. Cette fois c’est une cabane toute simple, mais un bon lit c’est toujours agréable :

(c'est moi qui est fait la photo, alors c'est pas très droit !!)

Et puis le gros plus de ce camping ce sont ces piscines d’eau thermale (décidément Nico n’arrivera pas à décrocher de son boulot !). On s’est prélassé une heure dedans, alternant la piscine à 35° avec la piscine à 39°… On hésite même à mettre le réveil un peu plus tôt demain pour pouvoir en profiter encore un peu, c’est dire si on a apprécié ! (On a aussi fait du trampoline, c’était super sympa, on a bien fait rire les gens, mais qu’est-ce que c’est fatigant !)

Jeudi 7 mars : (écrit par Nico)

On s’était un peu surévalué hier soir, finalement on ne s’est pas levé plus tôt pour profiter de la piscine, on a encore fait une petite grasse mat’ ! On a juste fait des photos en partant :

On est parti faire nos visites du jour. On est entré dans la péninsule de Coromandel, au programme : plages, plages et aussi plages ! On a commencé par la plage de Waihi Beach, pas loin de notre camping, on a marché un peu pour avoir un beau point de vue :

On avait repéré dans notre petit guide plein de petites balades à faire dans la péninsule. On a donc choisi celles qui nous plaisaient (pas trop longues et pas trop difficiles !). On est allé vers le Mont Paku. C’est un ancien volcan, il est complètement endormi, normalement il n’y a aucun risque qu’il se réveille ! C’est pour ça qu’il y a des maisons (très belles et surement très chères) qui ont été construites sur ce mont. En tout cas, on avait une superbe vue de là haut :

On a continué la route pour arriver à Hot Water Beach. C’est une plage où il y a une source d’eau chaude (environ 60°) qui remonte du sol et sort sur la plage. On peut y aller et creuser son trou pour se faire un jacuzzi. Mais on y retournera demain, ce n’est possible qu’à marée basse. On a juste fait des photos de la plage, qui est vraiment belle :

Après ça, vu qu’on ne voulait pas trop s’éloigner de Hot Water Beach, on a trouvé un camping. On a planté la tente et on est parti faire notre dernière balade de la journée : Cathedral Cove. On s’est baladé dans la forêt, le long de l’océan pour arriver sur des plages entourées de falaises, c’était vraiment magnifique :

Sur la dernière plage, on a mis les pieds dans l’eau, on s’est dit : « en fait, quand on reste un moment, elle n’est pas si froide, viens on va se baigner au camping ». (on n’avait pas pris nos maillots). On est rentré au camping et on a mis nos maillots avec la ferme intention de se baigner cette fois !! On est allé sur la plage, on a mis les pieds : « euh, c’est froid en fait ! » C’est pas grave, on y est quand même allé, on n’est pas resté longtemps mais on réussi à rentrer dedans ! On a été habitué au luxe avec de l’eau à plus de 30°, là ça nous fait un choc de se baigner à a peine 20°…

Demain, on continue la visite de la péninsule

Biz à tous

 

Vendredi 8 mars : (écrit par Aurélie)

Hier soir après le repas, en rentrant sous notre tente à la lumière des frontales, on a eu la surprise de croiser deux petits hérissons. Au début on a cru que c’était des kiwis, mais en s’approchant on a vu les piquants (et pas de becs !). C’était bien mignon à observer, un s’est sauvé en courant, l’autre n’a pas bougé. Il a dû croire que s’il faisait le mort on arrêterait de l’aveugler avec nos lampes ! En tout cas c’est assez petit, ça a un museau pointu, des pattes avec des genres de griffes… Comme dit Nico « c’est la première fois que j’en vois autrement que mort écrasé sur la route ! »

La nuit s’est bien déroulée, on entendait le roulis de l’océan. A 8h45 on a été obligé de se lever, la tente s’était transformée en sauna, mais c’est agréable de se lever sous un beau soleil. Encore une journée sans véritable programme, on sait juste qu’on part vers le nord de la péninsule de Coromandel.

On commence par Hot Water Beach, puisque c’est marée basse. Pour rappel, la Nouvelle-zélande c’est 15 habitants au kilomètre carré. On les a tous trouvé aujourd’hui !

Ca faisait un moment qu’on n’avait pas vu autant de monde ! Donc le principe, je le rappelle, c’est de louer une pelle (ou de venir avec si vous êtes un pro du jardinage et que vous ne vous en séparez jamais), de creuser dans un endroit bien délimité d’environ 80m², de faire affleurer de l’eau à environ 60°C et de vous prélassez dans votre jacuzzi en régulant la température de l’eau en ajoutant de l’eau prise dans l’océan. Vous avez tout bien suivi ?

Donc nous on est arrivé sans pelle (ça rentrait pas dans notre sac à dos quand on a quitté la France, mince ! ) On a choisi de ne pas louer de pelle (on est un peu radin !) et d’être plus malin que les autres. Enfin c’est ce qu’on a cru. On a donc fait le tour des jacuzzis déjà creusé, mais sans habitants. Sauf que là, on n’a pas compris, l’eau était froide. On s’est dit qu’il fallait peut-être creuser un peu plus profond pour faire venir de l’eau chaude. Nico s’est dévoué, à main nu, il a creusé plus profondément.

Sauf que l’eau qui venait n’était pas chaude. Du coup on a pensé qu’il fallait se mettre ailleurs et creuser un nouveau trou. Donc Nico, toujours à mains nues, s’est remis à creuser (moi je ne pouvais pas l’aider, je faisais les photos…)

Sauf qu’on a toujours pas eu d’eau chaude. Bon on commence à rien comprendre à toute cette histoire, pourquoi notre jacuzzi il n’est pas chaud ? Finalement deux néo-zélandaises ont eu pitié de nous (ou plutôt de Nico parce que moi j’étais quand même pas trop fatiguée…) et nous ont invité dans leur jacuzzi. Et c’était chaud. En fait sur tout l’espace où les gens creusaient, seules quelques petites parcelles sont au dessus d’une source d’eau chaude. Et les jacuzzis laissés vides ont été abandonné car ils sont froids !

 

Bon c’était sympa, mais dans notre camping il y a deux jours on avait une piscine directement régulée à 39°C c’était quand même plus simple !

Après tout ça on reprend la route et on enchaine les arrêts sur les plages. Vers 15 heures on décide de chercher un hébergement, mais partout où on demande c’est complet. Le temps passe, on continue d’avancer, dans les campings on nous sort des prix assez ahurissants juste pour avoir le droit de planter la tente ! C’est vrai qu’on se rapproche d’Auckland, les prix s’envolent. Finalement on se trouvera un petit hôtel dans un coin perdu, on a vu sur le registre qu’ils n’ont pas eu de clients depuis 3 jours… On devrait être au calme, en plus ce n’est pas trop cher, et demain on continue !

Samedi 9 mars :

On a rien fait à part rouler pour monter en direction de Bay of Islands. Donc rien à raconter pour aujourd'hui, on profite du spa, on se détend, journée cool !