• Lundi 4 mars : (écrit par Aurélie)

    Hier soir on devait se coucher tôt, vu qu’on était debout depuis 5 heures du matin et qu’on avait marché pendant 16 kilomètres, mais en fait on a passé la soirée sur internet… On a tellement rarement des accès qu’on en profite quand on peut, et mine de rien ça prend du temps de répondre à tous nos mails (merci encore à ceux qui nous envoie des nouvelles), mettre à jour le blog, vérifier les comptes, regarder les différents blogs de voyages et piquer des idées pour la suite, regarder rapidement ce qui se passe en France (très souvent pas grand-chose !), discuter sur facebook avec celles qui sont debout à 7 heures du mat’ un dimanche (c’est ça de faire des bébés !), vérifier les prix de nos prochaines activités et se dire qu’il faut trouver une autre activité, lire les mails des syndicats pour apprendre (encore) une mauvaise nouvelle et avoir de moins en moins envie de reprendre en septembre, apprendre que les collègues de Nico démissionnent tous les uns après les autres et avoir de moins en moins envie de reprendre en juillet, aller sur l’équipe pour voir que le PSG a encore perdu… Enfin voilà, tout ça prend du temps, donc pour compenser ce matin c’était grasse mat’ !

    De toute façon aujourd’hui on n’avait pas vraiment de programme, on se laisse porter par le vent ! Premier arrêt les « huka falls », qui comme son nom l’indique sont des chutes d’eau. Sur les dernières cascades on avait été plutôt déçu à cause du manque de débit, mais là c’est bon, on est comblé ! La rivière (qui vient du lac Taupo) est canalisée dans un étroit couloir, ce qui crée des rapides vraiment impressionnantes :

    De Taupo vers la côte nord

    De Taupo vers la côte nord

    De Taupo vers la côte nord

    Ensuite il y a une mini-chute, les « Huka Falls » :

    De Taupo vers la côte nord

    De Taupo vers la côte nord

    Et les bouillonnements créent beaucoup d’écume, avant que la rivière ne retrouve son calme quelques mètres plus loin.

    Les chutes ne sont pas hautes, mais le débit est impressionnant, c’est ça qui est agréable à regarder. Il s’écoule 200 000 litres d’eau à la seconde, ce qui permet de remplir 5 piscines olympiques en une minute !En plus la couleur bleutée est très agréable à admirer, par contre on ne sait pas de quoi ça vient.

    Un arrêt bien sympathique, et on reprend la route vers Rotorua. Et là, on sait qu’on va arriver à un dilemme ! On vous explique : la région entre Taupo et Rotorua est connue pour son activité volcanique, ce qui crée des geysers et des piscines colorées. Or, les geysers et les piscines colorées constituent un de nos meilleurs souvenirs depuis le début du voyage, puisqu’on a pu en observer des magnifiques exemples à Yellowstone, aux Etats-Unis. Donc on avait vraiment envie de renouveler l’expérience et d’admirer de nouveau ces merveilles de la nature. Sauf qu’ici il faut payer environ 40 euros pour avoir le droit d’entrer dans le parc privé, pour une promenade annoncée entre 30 et 60 minutes. Voilà notre problème. Il y a 3 parcs distincts, qui pratiquent tous les mêmes tarifs. Moi j’aimerai en visiter au moins un, Nico trouve que c’est trop cher. On sait qu’à Yellowstone on a vu la plus belle région volcanique du monde, alors on a aussi peur d’être déçu… Donc vraiment on ne sait pas quoi faire…

    Et puis on voit un petit panneau sur la route annonçant une « thermal area », qui n’est pas décrite dans notre guide. Du coup on décide d’aller voir, espérant que ce soit gratuit… Mais non, c’est 12 euros la visite. Du coup on choisit de partir, mais le propriétaire fait tout ce qu’il peut pour nous retenir, il nous montre les photos, nous décrit la carte de la région, nous fait la conversation… Mais clairement les photos ne nous attirent pas trop, ça n’a pas l’air exceptionnel. Mais finalement le propriétaire nous propose d’entrer gratuitement, et de faire une donation à la fin de notre parcours. On a donc visité, et heureusement qu’on n’a pas payé l’entrée ! C’était nul, il n’y avait rien à voir : pas de geysers, pas de piscine, et pas de boue bouillonnante (sur le panneau il est écrit qu’il n’y a de la boue que quand il pleut…). On a fait très peu de photos, on voit juste un peu de fumée :

    De Taupo vers la côte nord

    On a fait une petite donation, et on est sorti en se disant que tout ça ne valait pas Yellowstone ! Du coup on décide de garder notre argent et nos beaux souvenirs, et de ne pas aller visiter les parcs privés de geysers (surtout qu’on a découvert que dans un des parcs, le geyser explosait tous les jours à 10h15 très précises car un agent du parc y verse du savon afin de déclencher la réaction chimique…).

    Nous voilà donc à Rotorua, on a fait peu de route aujourd’hui et c’est très bien, ça repose. On va se promener dans le parc de la ville, et là surprise, on a accès gratuitement à une zone d’activité volcanique. On s’est promené pendant près d’une heure. Pas de geysers (ce n’est pas ce qu’on préfère de toute façon) mais de belles piscines et de la boue bouillonnante.

    On a fait de nombreuses photos, voilà ce que ça donne :

    De Taupo vers la côte nord

    Il est trop fort ce Nico, il a même réussi à avoir une mouette en plein décollage ! 

    Ca donne envie ??

    De Taupo vers la côte nord

    De Taupo vers la côte nord

    De Taupo vers la côte nord

    De Taupo vers la côte nord

    De Taupo vers la côte nord

    De Taupo vers la côte nord

    De Taupo vers la côte nord

    De Taupo vers la côte nord

    On est ensuite allé admirer des lacs aux alentours, et on s’est installé de bonne heure dans notre auberge, encore plein de choses à faire ce soir !

     

    Mardi 5 mars : (écrit par nico)

    Ce matin, réveil un peu plus tôt qu’hier, mais quand on ouvre la fenêtre, on s’aperçoit qu’il fait tout gris, il commence même à pleuvoir. De toute façon, on n’a pas le choix, on doit quitter la chambre avant 10 h.
    On avait demandé hier à l’auberge où il y avait possibilité de voir des zones d’activités volcaniques gratuitement… Elle nous fait voir sur la carte, la 1ere zone, c’est le parc qu’on a déjà fait, elle nous en fait voir une 2ème , on se dirige donc là ce matin. On n’a pas vu grand-chose, 2 piscines qui font des bulles et quelques fumerolles. Rien de bien passionnant, normal, c’est gratuit !!

    On passe à la 2ème étape de notre journée, les Humurana Springs. C’est une rivière, dont les eaux sont très limpides, on voit la source de la rivière, c’est un gros trou de 15 mètres d’où l’eau sort. On s’est promené un moment dans la forêt au bord de cette rivière :

    De Taupo vers la côte nord

    De Taupo vers la côte nord

     Ca ne rend pas très bien, mais c'est ici que sort la source :

    De Taupo vers la côte nord

    De Taupo vers la côte nord

    De Taupo vers la côte nord

    De Taupo vers la côte nord

    On voit que l’eau n’est pas du tout polluée, on voit bien le fond de la rivière, pourtant profonde.

    Ensuite, direction les Okere falls, ce sont des petites chutes d’eau dans la forêt, on a fait la balade, c’était sympa, mais moins bien que les Huka falls. On a vu des gens qui faisaient du kayak et du rafting, ça donnait pas envie, ils étaient trempés !

    De Taupo vers la côte nord

    De Taupo vers la côte nord

    Voilà, finalement on n’a pas eu de pluie, le soleil est même revenu. On a arrêté la journée assez tôt, on s’est fait un petit plaisir, on a trouvé un super motel avec une baignoire-spa dans la chambre, ça nous a vraiment fait du bien !! Voilà les photos de notre chambre :

    De Taupo vers la côte nord

    De Taupo vers la côte nord

     

    Il nous reste encore pas mal de jours et il nous reste surtout pas mal de plages à voir. Donc on profite en prenant notre temps. Demain on va longer la côte, on a retrouvé l’océan. Apparemment à Whakatane il y a la plus belle plage de Nouvelle Zélande. On va peut être même tenter la baignade, si l’eau n’est pas trop froide !


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  • Dimanche 3 mars : (écrit par Nico)

    Bonjour à tous, nous revoilà déjà ! Et oui, quand on a internet, on en profite ! 

    On s'était quitté hier après notre petite balade, en pleine réflexion pour savoir comment faire notre rando d'aujourd'hui sans avoir à payer le transport super cher. On est donc à l'auberge, et vu qu'on est (un peu) accros à internet on décide d'acheter une carte internet à 5$ pour 75 megabytes. Bon, vu qu'on est pas des pros de l'informatique, la proprio nous dit que ça fait en gros 1h15. Super, on aura le temps de faire un article, voir nos mails, les infos... On tape l'article, on commence à mettre les photos sur le blog, on regarde les mails... Et au bout de 20 min internet se coupe : "temps écoulé". Ah, on va voir la proprio, elle nous dit que 75 MB c'est juste pour regarder tes mails et facebook, c'est mort pour envoyer des photos. Du coup, on s'est bien fait avoir avec nos pauvres 75 MB... On n'a même pas eu le temps de mettre l'article. Ca nous servira de leçon ! Aujourd'hui internet est payant (4$), mais valable 24 h sans limite de débit !

    Bref, aujourd'hui c'est notre journée rando, on va faire le Tongariro Alpine crossing, considéré comme la meilleure rando d'une journée en Nouvelle Zélande. Enfin la moitié, car la fin est fermée à cause d'un volcan qui est susceptible de se réveiller à tout moment, et il ne vaut mieux pas prendre de risque. Donc ce matin, réveil à 5h, oui, oui, vous avez bien lu, 5h. J'en connais qui doivent bien se marrer : "se lever à 5h pour une rando, ça va pas où quoi !!" Mais qu'est-ce qu'on ferait pas pour économiser 60$ ?!! On arrive sur le parking à 6h, et ouf, il y a de la place, mais on n'est même pas les premiers. Vu qu'il fait encore nuit et qu'il y a du brouillard, on reste dans la voiture jusqu'à 7h, moi j'ai somnolé et Aurélie lisait son bouquin. Le parking se rempli vite, à 6h30 c'était déjà presque plein. Il est donc 7h, le jour se lève à peine et s'est parti pour 8 km aller et 8 km retour.
    Ca commence tranquillement, le départ est plat, histoire de chauffer un peu les muscles, mais par contre, il ne fait pas bien chaud, on supporte bien la polaire et la veste ! On aperçoit au loin le volcan Mont Ngauruhoe (essayez pas de prononcer, c'est du maori) avec le soleil qui commence à percer derrière les nuages :

    Tongariro Alpine Crossing

    Pour le moment tout va bien, on marche tranquillement à plat, on prend des photos de la vallée sous les nuages :

    Tongariro Alpine Crossing

    Tongariro Alpine Crossing 

    On arrive au panneau indiquant 4 km, on est content de nous, on a fait la moitié, on remarque même qu'on a déjà fait presque 300 m de dénivellé, on s'en est même pas rendu compte ! On devient de vrais randonneurs, trop facile ! Mais bon, il reste encore 2h de marche et 500 m de dénivellé. La pente commence à être bien raide, mais vu qu'ils sont trop fort ces néo-zélandais, ils ont construit des escaliers rien que pour nous, pour pouvoir monter dans les cailloux du volcan, sinon c'est pas facile. Mais ça grimpe quand même, cette fois on a bien senti passer les 300 m de dénivellé. On arrive au sommet de la montée, (mais pas le sommet du trek), on remet les vestes car le vent souffle pas mal et on profite du paysage :

    Tongariro Alpine Crossing

    Tongariro Alpine Crossing

    Tongariro Alpine Crossing 

    Oui, j'ai bien aimé ce mont Ngauruhoe, alors j'ai un peu mitraillé...
    On a un moment de répis avant la dernière montée, c'est tout plat pendant un moment, en fait on est dans le cratère d'un autre volcan, c'est vraiment beau ces paysages lunaires :

    Tongariro Alpine Crossing

    Bon, cette fois on attaque la dernière montée, la plus dure. Et ici, il n'y a plus d'escalier. Ca a été plutôt dur, marcher dans du gravier qui roule sous nos pieds dès qu'on fait un pas, c'est bien fatiguant, un pas en avant, trois en arrière. Je suis arrivé avant Aurélie en haut, je prends des photos :

    Tongariro Alpine Crossing

    On n'était pas encore tout à fait au sommet, une dernière petite montée et on est arrivé. Ca y est, on est en haut, on n'a pas eu trop de mal pour monter jusqu'ici, on est fier de nous. Maintenant on profite du spectacle qui s'offre à nos yeux.

    Le Blue Lake, c'est un lac qui est dans un cratère, malheureusement, il est dans la partie interdite d'accès, donc on le voit que de loin :

    Tongariro Alpine Crossing

    Les Emeralds pools, très belles aussi. On aurait pu descendre, mais dans les cailloux c'est pas très agréable :

    Tongariro Alpine Crossing

    On y était !

    Tongariro Alpine Crossing

    Le red crater, (le cratère rouge): 

    Tongariro Alpine Crossing

    Tongariro Alpine Crossing

    On voit la fumée qui se dégage du sol, on espère que les volcans ne vont pas se réveiller... On a vu un panneau sur le chemin, la seule consigne en cas d'éruption... COUREZ aussi vite que possible !

    Tongariro Alpine Crossing

    On reste en haut un bon moment, on mange notre restant de pizza du resto de l'autre soir (oui à 10 h du mat', mais la rando ca creuse !). Et vient le moment de la redescente. Alors, monter dans les graviers, c'est pas simple, mais alors descendre, c'est encore pire !! On a bien rigolé en descendant, Aurélie m'a dit à un moment : "j'ai l'impression de faire du ski !" Euh... non quand faut pas exagérer non plus. On arrive en bas sans encombres. On en profite encore pour faire des photos. 

    Nous devant le mont Ngauruhoe :

    Tongariro Alpine Crossing

    Tongariro Alpine Crossing

    La vue sur la vallée en descendant, les nuages sont partis :

    Tongariro Alpine Crossing

    La rivière à une couleur bizarre, à cause des volcans, a mon avis, il ne vaut mieux pas la boire !

    Tongariro Alpine Crossing

    Et voilà, il est 12h15, on arrive à la voiture, on a été plus vite que prévu et sans se presser en plus ! On en a quand même plein les jambes, mais on est super content, on ne regrette pas de s'être lever à 5 h du mat'. On repasse à l'auberge replier la tente et on part en direction du lac Taupo. Heureusement la route n'est pas longue car on est bien fatigué tous les 2.

    En chemin, on voit l'autre côté de la montagne où on a fait notre rando, la partie fermée en ce moment, et quand on voit ça, on comprend pourquoi c'est fermé :

    Tongariro Alpine Crossing

    Tongariro Alpine Crossing

    Oui, ça fume quand même pas mal, c'est aussi bien d'y voir de loin !

    On est arrivé à Taupo en début d'après midi, on a trouvé une auberge. On n'a pas fait grand chose, mise en ligne des articles, douche, quelques courses(encore du Nutella, c'est pas possible ça...). Tranquille quoi !!

    Biz à tous

     


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  • Mercredi 27 février : (écrit par Aurélie)

    On se réveille en pleine forme après une nuit reposante. Pas froid, un bon matelas, un bon oreiller… Quel confort !

    Direction le ferry,on quitte Picton dans l'île du sud. On pose la voiture de location, on enregistre nos bagages et on attend, le bateau est un peu en retard. Finalement on embarque, on a accès à tout un étage, avec pont extérieur pour admirer la vue (mais il fait froid). Il y a des canapés bien confortables, un coin enfant, une salle de cinéma (12,5 dollars l’entrée), une boutique souvenir, une cafétéria… Ca nous rappelle notre croisière aux Bahamas, mais en moins bien quand même !

    Par contre on a été étonné, on a beaucoup senti bouger le bateau, qui est pourtant énorme, et malgré une mer très calme.

    Il parait que cette croisière offre des panoramas magnifiques, mais on n’en a pas vraiment profité. On a surtout beaucoup joué aux cartes et aux dés, on s’est payé des lasagnes pour le repas de midi et Nico s’est ensuite endormi sur le canapé pendant que je lisais. Donc en fait on n’a pas vu grand-chose, juste quelques photos au début :

    De Wellington à Tongariro National Park

    On a débarqué à 14h à Wellington (la capitale) dans l'île du nord. On a retrouvé sans problèmes nos bagages, et nous avons découvert notre nouvelle voiture de location : toujours une Toyota Corolla, mais bleue/grise cette fois. Au moins on n’est pas trop dépaysé.

    Comme à notre habitude on n’avait réservé aucun hébergement, on avait juste noté 4 ou 5 adresses. A la première il y a de la place, mais le parking est à 22 dollars la journée. La deuxième n’a pas de place, la troisième n’a pas du tout de parking, la quatrième a un parking à 4 dollars de l’heure… En moins de 30 minutes, on vient de se rappeler pourquoi est-ce qu’on n’aime pas les villes !

    On ne sait pas trop quoi faire, on continue à rouler et on voit des tarifs de parkings hallucinants : 6 dollars la demi-heure !

    Du coup on passe au plan B : aller visiter le musée gratuit, en espérant que le parking le soit aussi. Raté, bien sûr, le parking est tout aussi cher que les autres. On est à deux doigts de quitter Wellington sans l’avoir visitée, mais on a quelque chose de prévu demain soir à Wellington... Surprise...

    Du coup, plan C : le camping. Il y a en a un à 13 km de la ville, tout en autoroute, on y est rapidement, et on décide de se prendre une cabane pour 2 nuits. Pour ceux qui ne visualisent pas ce que c’est une cabane, voilà des photos :

    De Wellington à Tongariro National Park

    De Wellington à Tongariro National Park

    De Wellington à Tongariro National Park

     

    Attention, celle-ci est plutôt luxe, puisqu’on a une cuisine. D’habitude on a juste une pièce avec un grand lit, et parfois un petit coin salon.

    On va faire les courses, on lit les guides et les brochures. Demain on va aller au centre ville en bus, qui passe juste devant le camping, et on se prévoit la visite du musée Te Papa, une promenade sur le front de mer, et notre surprise. Et ensuite retour à la campagne, parce que décidement, la ville c'est pas pour nous !

    Jeudi 28 février : (écrit par Nico)

    Ce matin, réveil en douceur dans notre petite cabane, une bonne nuit au chaud, ça fait du bien !

    Aujourd’hui on a prévu la visite de Wellington, enfin quand je dis Wellington, c’est juste le musée Te Papa. Tout le monde en dit du bien et en plus il est gratuit, alors on va aller voir ça.
    Comme on n’avait pas envie de payer super cher de parking, on a décidé d’y aller en bus. Bon, je ne sais pas si on a bien fait, l’aller-retour depuis notre camping nous a coûté presque aussi cher que le parking à la journée…

    On est arrivé dans la ville vers 11h30 et on a commencé la visite du musée. Le musée est très grand, il est sur 6 étages. On a commencé par visiter une petite forêt qui a été reconstituée à l'extérieur du musée. Ensuite on est re-entré dans le musée et on a débuté par le premier étage consacré aux tremblements de terre, volcans et aux animaux de la forêt et de la mer. C’était pas mal, mais les explications sur les tremblements de terre et volcans en anglais, ben on n’a pas tout bien compris, alors on a regardé les photos ! Il y avait une maison dans laquelle étaient reconstitués les effets d’un tremblement de terre, on n’a même pas eu peur ! Ensuite dans l’espace consacré aux animaux, on a vu des animaux empaillés… On a vu aussi un calamar géant, mais on n’a pas pensé à faire une photo.

    Il est 13h, petit pique nique sur le port. Il y a un plongeoir qui a été installé sur le port, il fait au moins 6 ou 7 mètres. Tous les jeunes de la ville se retrouvent ici pour venir plonger, on les a regardé un moment quand on mangeait. C’est marrant de voir ça, je ne pense pas qu’en France on puisse voir ça un jour ! Pas de maitre-nageur-sauveteur, pas de taille minimum, pas 56 consignes de sécurité, même pas de barrière... Ici chacun est responsable de soi. Si tu te sens capable de sauter, tu montes et tu te débrouilles.

    On a continué notre visite, mais cette fois, on a changé de musée, gratuit aussi, on est allé au musée de la ville et de la mer. On a appris un peu comment ils vivaient il y a 100 ans, on a aussi vu un film parlant du naufrage du bateau qui fait la liaison entre les 2 îles en 1968, il y a eu 50 morts. Le bateau avait été pris dans une tempête.

    Après ça, on est retourné au musée Te Papa, on a fait les étages restants, on est resté 2 heures, on a vu des objets maoris, un film sur les différents paysages, et un espace qui parlait des changements de paysage dans le pays.
    On a fini la visite, bon, on n’a pas été super emballé, trop de choses écrites (en anglais bien sûr) et on n’avait pas envie de se concentrer pour comprendre ! Mais comme on avait rendez-vous avec notre surprise à 19 h, il fallait bien s'occuper. Du coup on choisissait les fauteuils les plus confortables et on s'installait pour voir le documentaire. Parfois on a bien failli s'endormir !

    Bon alors, si vous avez bien lu ce qu’on a dit précédemment, vous avez compris qu'on a rendez vous avec quelqu'un à 19 h... Mais qui ça peut bien être, ici, à Wellington, à 15 000 kms de chez nous ?? On avait rendez vous à leur hôtel, on arrive à la réception, on donne le nom, la réceptionniste cherche… personne de ce nom. Bizarre. On va dans le 2ème hôtel qui porte le même nom… personne. Elle appelle le 3eme hôtel qui porte le même nom… personne. Bon, du coup on retourne au premier, on est sur que c’est là. Mais cette fois on écrit le nom sur un papier. Elle cherche… Oui, c’est bon ils sont bien là, je les appelle ! Et voilà, très loin de chez nous, on retrouve Laurent et Anne Sophie qui sont la pour leur voyage de noce. Ca nous a fait bien plaisir de les revoir. Depuis le temps qu’on n’a pas vu quelqu’un qu’on connait, ça fait du bien ! On a mangé des pizzas, bien rigolé, une bonne soirée bien sympa. On a même fait une photo de nous 4 :

    De Wellington à Tongariro National Park

    Voilà, il est 22h30, on reprend notre bus pour rentrer dans notre camping et au dodo !

     

    Vendredi 1er mars (écrit par Aurélie)

    Après cette très bonne soirée, il est temps de quitter Wellington, sans regrets. On part du camping vers 10h, sans vraiment savoir où on va. On se dirige vers le Nord, mais c’est assez vague. Nico conduit pendant que je relis les guides et les brochures qu’on a prises à l’office du tourisme. Finalement une photo m’attire, c’est celle du Mont Egmont, un volcan endormi qui forme un cône parfait, tout enneigé, c’est très beau. En plus c’est au bord de la mer, avec des plages de sable noir… Allez c’est décidé on va par là.

    La route est belle, on a de jolis points de vue sur l’océan :

    De Wellington à Tongariro National Park

    De Wellington à Tongariro National Park

    On arrive au parc national, on commence par une petite marche pour aller admirer des chutes. Malheureusement, comme Laurent et Anne Sophie nous l’ont dit, l’île du Nord connait actuellement une forte sécheresse, ce qui se ressent sur les cascades ! Elle est toute petite, mais heureusement on n’a pas eu à marcher longtemps :

    De Wellington à Tongariro National Park

    On choisit de faire une deuxième balade pour aller aux « Wilkies Pools ». Très souvent on choisit nos randos juste en fonction du nom. Encore une fois on s’est fait avoir… Dans ce pays, « pools » ça ne veut pas du tout dire « magnifiques piscines naturelles de couleur bleu profond ou même multicolore » comme on avait à Yellowstone… Non, des « pools » c’est ça :

    De Wellington à Tongariro National Park

    Tant pis, on se console en admirant ce beau volcan, après tout on est venu pour lui :

    De Wellington à Tongariro National Park

    De Wellington à Tongariro National Park

    Vu de loin (parce qu’on a commencé à l’apercevoir environ 70 km avant d’entrer dans le parc) la forme du cône est vraiment parfaite. En fait vu de près on se rend compte qu’il y a un autre petit volcan placé devant lui.

    Il est un peu tôt pour arrêter la journée. Notre prochaine étape est le Tongariro National Park, à 200 km de là. On entre l’adresse dans le GPS, qui nous annonce 4 heures de route ! Ca nous parait étrange, souvent le GPS prévoit large, mais là ça fait très large quand même ! On décide de commencer la route, en se disant qu’on s’arrêtera dans un petit hôtel quand on sera fatigué.

    On démarre, on voit de très beaux paysages :

    De Wellington à Tongariro National Park

    La route est assez sinueuse, on est en montagne. On voit un panneau touristique nous indiquant qu’on emprunte la route « forgotten world », c'est-à-dire les « mondes oubliés ». Et bien le moins qu’on puisse dire c’est que c’est très très oublié ! Sur les 80 premiers kilomètres, on n’a croisé personne. Mais vraiment personne ! Pas de voiture sur la route, pas de villes, quelques maisons éparpillées qui semblent abandonnées… Ca nous rappelle les Etats-Unis, sauf que la route n’est pas toute droite mais très sinueuse. Et aussi assez étroite. C’est dans ces moments là qu’on se dit « finalement c’est bien qu’il n’y ait personne, on n’a pas à stresser quand il faut croiser ». Du coup, vous le voyez venir… Mince, quelqu’un en face. Mais ce n’est pas juste une petite voiture normale. Non non, c’est une caravane, qui tire une voiture, qui elle-même tire un bateau ! On n’imaginait même pas que c’était possible ça ! On a réussi à se croiser, et on a continué notre route. C’est dans ces moments là qu’on se dit « heureusement que la chaussée est bonne ». Du coup, vous le voyez venir… D’un seul coup plus de goudron, mais du gravier ! Voilà pourquoi le GPS nous annonçait 4 heures pour 200 kilomètres. La route en gravier a duré une vingtaine de kilomètres, juste le temps de bien salir la voiture avec toute la poussière.

    Il ne nous reste plus que 100 kilomètres à parcourir, Nico commence à fatiguer, on se dit qu’on va s’arrêter à la prochaine ville, y’en a une sur ma carte. Sauf que en vrai, la ville elle n’existe pas ! Il n’y a rien, juste un panneau d’entrée et de sortie de ville ! C’est dans ces moments-là qu’on se dit « heureusement qu’on a assez d’essence pour tenir… ». Du coup, vous le voyez venir… Plus que 2 petites barres d’essence, 150 kilomètres annoncés d’autonomie. Sauf qu’en montagne, qui plus est avec une boite automatique, on fait une sacrée surconsommation. Du coup, vous le voyez venir… Et non, raté, on n’est pas tombé en panne. Heureusement ! On est arrivé à la station service avec un fond de réservoir, mais on y est arrivé !

    Avec toutes ces péripéties, il est déjà 20 heures, on est bien fatigué ! J’ai demandé à Nico s’il préférait conduire 500 kilomètres dans une journée, ou visiter un musée pendant 5 heures, il n’a pas su me répondre !

    On arrive au village de National Park (pas très original comme nom !!), on admire le paysage :

    De Wellington à Tongariro National Park

    De Wellington à Tongariro National Park

    On trouve une auberge, on demande si on peut planter la tente dans leur jardin, comme c'est indiqué sur leur brochure. La propriétaire nous dit qu’on va avoir très froid, qu’on devrait plutôt prendre une chambre, la semaine dernière il faisait en dessous de 0° la nuit… On est un peu étonné car il est 20 heures et il fait 24°… Du coup on choisit la tente, et on a eu raison, on n’a pas eu froid du tout !

    Samedi 2 mars : (écrit par Aurélie)

    Aujourd’hui c’est une journée cool, on est fatigué de la route d’hier. On se lève vers 9h30, il commence à faire chaud dans la tente. Demain on a prévu de faire le trek « Tongariro Alpine Crossing », soit une marche de 16 kilomètres. La fin du parcours est fermée à cause de l’activité volcanique, il faut donc marcher 8 kilomètres et revenir sur ses pas. La propriétaire de l’auberge nous dit qu’il faut absolument qu’on réserve un bus (30 dollars par personne) car le parking voiture est tout petit, les voitures se font bugner, on risque même de se voir refuser l’accès… Mais comme elle était déjà très alarmiste à propos des températures de la nuit, on ne lui fait pas trop confiance, et surtout le prix du bus (pour 15 kilomètres !) nous parait exorbitant. On décide donc de prendre conseil ailleurs, si possible auprès de gens qui ne touchent pas de commissions !

    On se dirige vers l’office du tourisme, où on prend également des infos sur des petites balades à faire cette après midi. Le monsieur nous explique que le parking (point de départ du trek) ne peut accueillir que 67 voitures, en qu’ensuite il ferme. Ce matin, à 7 heures il était plein… Aie ! On réfléchira à tout ça plus tard, et on attaque nos petites marches. On a vu une jolie cascade, pas bien grande mais dans un joli cadre :

    De Wellington à Tongariro National Park

    De Wellington à Tongariro National Park

    On a fait d’autres balades moins intéressantes, où on avait une vue sur la vallée mais il ne fait pas très beau, on a beaucoup de nuages.

    On a fini la journée de bonne heure. On a décidé de se lever très tôt demain (5h, c’est ça l’amour de la rando !…) pour être (presque) certain d’avoir de la place sur le parking. Sinon il faudra renoncer au trek, car on n’est pas prêt à payer 60 dollars juste pour se faire déposer sur le parking !

    Biz à tous, la suite très bientôt


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  • Lundi 25 Février : (écrit par nico)

    Ce matin on est parti de notre camping. La nuit a été très calme puisqu’on n’était que 4 dans le camping ! Nous sommes allés visiter les Marlborough Sounds, ce sont des bras de mer qui s’enfoncent dans les terres.  En fait il y en a 2 qui se visitent : le Pelorus Sound et le Queen Charlotte Sound. Aujourd’hui on a fait le Pelorus Sound qui est beaucoup moins visité que l’autre. Et c’est vrai, on n’a pas croisé grand monde ! Heureusement car la route n’est pas super, ça tourne, ça tourne, ça tourne et ça tourne encore et en plus une grande partie est en gravier. Mais bon, les paysages sont tellement beaux qu’on ne pense pas trop à la route ! Ben en fait j’ai plus grand-chose à dire, je vous laisse regarder les photos :

    Marlborough Sounds

    Marlborough Sounds

    Marlborough Sounds

    Marlborough Sounds

     On voit bien la route qu'on a pris (au sommet de la crête):

    Marlborough Sounds

    Marlborough Sounds

    On voit qu'il y a énormément de courant ici :

    Marlborough Sounds

    Marlborough Sounds

    On s’est arrêté pour pique niquer au bord de l’eau à midi, avec encore une belle vue sur l’océan :

    Marlborough Sounds

    On est reparti dans l’autre sens et on a commencé la route du Queen Charlotte Sound. On n’est pas allé bien loin, on s’est arrêté dans un camping, on continuera la route demain. Les virages m’ont bien fatigué aujourd’hui !

    Petite parenthèse par rapport à une question posée par Cécile, a-t-on été embêté par les sandflies (mouches des sables) ?? C’est vrai qu’on a oublié d'en parler dans les articles précédents de ces minis mouches, pas plus grosses que des moucherons et qui piquent ! Alors la réponse est OUI, enfin surtout moi, j’ai été vraiment bouffé !! J’ai une vingtaine de piqures par jambes et en plus ça fait super mal !! Ca gratte, c’est vraiment chiant ! D’après notre guide, j’en ai pour 10 jours à me gratter.
    Aurélie a eu plus de chance que moi, elle a plus souvent des vêtements longs, alors elle n’a même pas été piqué une seule fois. Ca change, d’habitude, dès qu’il y a un moustique c’est pour elle ! Je croyais qu’on allait être tranquille, mais Aurélie vient de me dire qu’il y a aussi des sandflies sur l’île du nord.

    Voilà, demain visite du 2ème sound et retour sur Picton, on a bientôt fini l’île du sud, on passe sur l’autre île mercredi. Et, au fait, plus que 5 mois de voyage… Ca passe trooooooop vite !!!

     

    Mardi 26 février : (écrit par Aurélie)

    Que la nuit a été dure sous la tente ! On a eu très froid, on s’est réveillé de nombreuses fois. Et ce matin un bruit étrange nous a obligé à aller voir ce qui se passait (nan en fait c’est Nico qui est sorti, moi je suis restée dans mon sac de couchage !). Ce bruit étrange venait d’une « kewa » (c’est une sorte d’animal à mi chemin entre l’oiseau et la poule, pas bien vif et pas méchant) qui était en train de prendre son petit déjeuner sur notre voiture. Elle picorait les moustiques et autres libellules écrasés sur la calandre, sauf que ça a quand même un bec assez puissant, que ça faisait un bruit pas très rassurant pour la carrosserie, donc il a fallu la chasser.

    Il est temps de se lever, la tente est trempée à cause de l’humidité, impossible de la ranger comme on l’avait prévu. A 10 heures il fait 12 degrés, on ne sait pas à combien c’est descendu cette nuit, mais on comprend pourquoi on a eu froid !

    On a continué la route pour le Queen Charlotte Sound, mais grosse déception, il n’y a rien à voir. Très peu de points de vue (genre 2 en 30 kilomètres), une route qui tourne toujours autant… Bref on a choisi de faire demi-tour au bout d'une heure. On a fait quand même quelques photos :

    Marlborough Sounds

    Marlborough Sounds

    Marlborough Sounds

    Nous sommes arrivé sur Picton vers midi, on s’est trouvé une belle chambre dans une auberge avec internet illimité et gratuit, jacuzzi gratuit, hamacs, livres, dvd, jeux de société… Ca nous va très bien pour une après midi glandouille !

    On est allé au restau parce que Nico avait envie de manger des moules. On a pris un restau au hasard et on est très bien tombé. Nico a pris des moules, elles étaient énormes et avec une coquille verte, par contre pas d’accompagnement. Moi j’ai eu un très bon saumon avec purée et asperges, le tout pour 20 euros.

    L’après midi se déroule tout tranquillement, on se repose. Demain on prend le ferry pour l’île du Nord, ce qui veut dire qu’on va changer de voiture. On laisse notre Toyota ici et on en récupèrera une autre à Wellington, ce qui évite de payer le passage du véhicule sur le ferry. Par contre, gros soucis, il faut que tout ça :

    Marlborough Sounds

    ... réussisse à rentrer dans nos 2 sacs à dos !!!!

    Grosse mission !


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  • Vendredi 22 Février : (écrit par nico)

    On a quitté notre auberge ce matin et on s’est arrêté quelques kilomètres plus loin aux Pupu Springs. Ce sont des sources d’eau très pure. D’après notre guide, les seules eaux aussi pures se trouvent en Antarctique ! C’est donc pour ça qu’elles sont aussi transparentes, on voit le fond, pourtant la profondeur est de 15 mètres. On est arrivé assez tôt aux sources et le soleil ne faisait pas très bien ressortir les couleurs, mais en regardant les photos, on trouve qu’elles rendent super bien !

    Golden Bay et Abel Tasman National Park

    Golden Bay et Abel Tasman National Park

    On a continué la route pour entrer dans la Golden Bay. On ne savait pas trop ce qu’il y avait à voir, on pensait pouvoir s’arrêter tout le long de la côte, mais non, il n’y a pas de points de vue de prévu. On est donc allé directement au bout de la baie.
    On a fait une balade d’1h30 en passant par la campagne et en revenant par la mer. On a beaucoup aimé, on est passé au milieu des troupeaux de moutons (ils sont plus peureux qu’Aurélie, ils s’enfuient dès qu’on arrive).

    Golden Bay et Abel Tasman National Park

    Sur le panneau au départ il était écrit qu’on verrait un « dune lake ». On était impatient de découvrir ce lac au milieu des dunes, mais en fait pas du tout, le lac se trouve tout simplement au milieu des collines.

    Golden Bay et Abel Tasman National Park

    Golden Bay et Abel Tasman National Park

    Golden Bay et Abel Tasman National Park

    Les arbres sont vraiment bizarres ici !

    Golden Bay et Abel Tasman National Park

    On a poursuivi la route à travers champs, enjambant les barrières des champs de moutons (c’est autorisé, il y a un petit escalier pour nous aider). On est arrivé au bord de la mer. En fait c’est l’océan pacifique, mais ils appellent ce petit bout la « mer de Tasman », voilà pourquoi on dit nous aussi qu’on est au bord de la mer. C’est très joli, les rochers posés sur  l’eau sont de toute beauté.

    Golden Bay et Abel Tasman National Park

    Golden Bay et Abel Tasman National Park

     

    Golden Bay et Abel Tasman National Park

    Golden Bay et Abel Tasman National Park

    Golden Bay et Abel Tasman National Park

    Golden Bay et Abel Tasman National Park

    On longe la plage, on est tout seul. On découvre de nombreuses moules accrochées aux rochers, mais elles sont toutes petites. Il faut vraiment qu’on aille au restau tester les moules (c’est la spécialité de la région, ça tombe bien), voir si ce sont les mêmes qu’en France.

    Bon, là elles sont encore toutes petites !

    Golden Bay et Abel Tasman National Park

    A un moment on est coincé : c’est marée haute, on n’y avait pas pensé. Nous aurions voulu prendre un chemin différent pour rentrer afin de faire une boucle, on va devoir repasser chez les moutons. Dommage. On escalade quand même les rochers, voir si ça pourrait passer… Mais même en enlevant les chaussures ça ne nous parait pas faisable, le courant est fort. En haut des rochers, sur notre poste d’observation, on croise un homme qui attend marée basse. Il nous dit qu’il attend depuis un moment déjà, et qu’il en a marre, qu’il va tenter la traversée. Nous, très courageusement, on lui répond qu’on va le regarder traverser, et que si ça se passe bien on fera comme lui. Donc il descend du rocher, et il nous crie d’en bas « il y a un passage ! ». Et oui, en fait il y a toute une plage cachée à l’arrière, qu’on ne voyait pas d’où on était. Du coup on ne se mouille pas les pieds, et en plus on découvre encore de jolis rochers. Et le monsieur nous dit, dégouté « p***, depuis le temps que j’attends marée basse pour traverser ! »

    On a continué à longer la plage, et ensuite on a coupé par les dunes. Les dunes de sable c’est très beau, mais qu’est-ce que c’est dur à escalader ! Mais arrivé au sommet, la vue est toujours aussi belle, d'un côté la campagne et de l'autre l'océan :

    Golden Bay et Abel Tasman National Park

    En tout cas c’était très sympa, une bien belle ballade un peu à l’écart des sentiers touristiques !

    Après, on a repris la route en sens inverse, on est encore allé faire une balade, mais d’1 heure cette fois ci. On est monté au sommet de la bute (où il y a le phare), on avait une superbe vue sur toute la baie :

    Golden Bay et Abel Tasman National Park

    Golden Bay et Abel Tasman National Park

    Golden Bay et Abel Tasman National Park

    Golden Bay et Abel Tasman National Park

    Golden Bay et Abel Tasman National Park

    C’était beau mais les mollets ont souffert, le dénivelé était important !

    On a fini de visiter la baie, un petit pique nique face à l’océan et on prend la route en direction du parc national Abel Tasman. En chemin on a vu des panneaux de signalisation bien sympa, on en avait déjà vu mais on ne pouvait pas s’arrêter pour faire une photo.

    Golden Bay et Abel Tasman National Park

     Et oui, c’est bien ça, ça veut dire « attention aux pingouins ». Ca nous fait bien rigoler dès qu’on le voit ce panneau ! En fait on n’a jamais croisé de pingouins sur la route, car ils rentrent de l’océan à la tombée de la nuit.

    On avait repérer un camping dans le parc national, mais il est écrit partout qu’il faut absolument une réservation. Du coup on va se renseigner à l’office du tourisme :

    Question 1 : « y a-t-il encore de la place au camping ? »

    Réponse : « je suis presque sûre que oui »

    Question 2 : y a-t-il une cuisine ? »

    Réponse : « je suis presque sûre que oui »

    Bon, ce ne sont pas des réponses très catégoriques, mais on décide de tenter le coup et de parcourir les 20 km jusqu’au camping (qu’il faudra refaire en sens inverse si le camping est plein car c’est le seul hébergement à l’intérieur du parc).

    On est arrivé au camping après une longue route non goudronnée (la voiture n’est plus rouge du tout, énormément de poussière !!). L’hotesse de l’office du tourisme avait à moitié raison. Il y a bien de la place (ouf !) mais pas de cuisine. On s’occupera de ce problème plus tard. Donc on a planté la tente, on a goûté et on est (encore) parti faire une balade. On a démarré de la plage du camping (qui est magnifique), on a marché 45 minutes (et c’était vraiment dur, beaucoup de dénivelé là aussi), tout ça pour arriver à une autre plage, très jolie aussi, mais bon on avait la même au camping ! Et puis retour, on remonte, on redescend, et on va tremper les pieds dans l’eau (juste les pieds !) C’était dur mais c’est vrai que c’était très beau :

    Golden Bay et Abel Tasman National Park

    Golden Bay et Abel Tasman National Park

    Golden Bay et Abel Tasman National Park

    Il est l’heure de faire à manger. On ne peut rien faire cuire car on n’a pas trouvé de recharge de gaz pour notre réchaud (impossible de les emmener dans l’avion, donc on doit en acheter dans chaque pays). Pour l’instant on a toujours eu des cuisines dans les campings et les auberges de jeunesse, mais ce soir rien. On a le choix entre manger des sandwiches (mais c’était déjà le repas de midi, et ça sera aussi celui de demain midi !) ou aller demander à d’autres campeurs mieux équipés. Ca tombe bien, nos voisins ont un van, on s’approche d’eux avec notre casserole, et ils acceptent sans problème de nous dépanner, nous proposant même des pates ou du pain si on a besoin. Je suis sûr que si on avait demandé ils nous auraient fait notre vaisselle ! Ils sont suisse-italien, mais ils parlent aussi français, encore l’occasion de discuter avec d’autres touristes.

    Ensuite une petite douche à l’eau froide, dur ! Et au dodo de bonne heure sous la tente, parce que demain au programme : randos dans le parc !!

    Biz à tous

     

    Samedi 23 février :(écrit par Aurélie)

    On n’a pas eu trop froid ! Surtout, contrairement aux dernières nuits on n’a pas trop senti l’humidité. Pourtant au réveil je n’ai pas trop le moral, il ne fait 16° dehors… Vous allez dire que je suis difficile, mais on nous avait dit tellement de bien de ce parc, un français nous avait même dit « vous allez voir, c’est le paradis sur terre », que je crois qu’on s’attendait à autre chose. Ou au moins à avoir chaud. Parce que sur les images publicitaires, les gens ils sont en maillots de bain et ils s’éclatent dans les vagues. Nous on est en polaire, et il est hors de question de mettre plus que les pieds dans l’eau !

    Du coup on commence la randonné, on marche dans la forêt pendant 45 minutes et on arrive… à une plage. Encore une fois c’est très joli, mais elle n’est vraiment pas différente de celle qu’on a au camping. Arrivé là on a le choix entre marcher encore 1h15 pour arriver à la prochaine plage, ou revenir en arrière. On décide de faire demi-tour.

    Golden Bay et Abel Tasman National Park

    Golden Bay et Abel Tasman National Park

    On reprend la voiture, on fait quelques kilomètres, on arrive à une autre plage, plutôt une baie on va dire. C’est marée basse, on marche un peu et on pique nique.

    Golden Bay et Abel Tasman National Park

    On est un peu mitigé sur ce parc, ça ne correspond pas à ce qu’on espérait. Mais il parait que le mieux c’est de le découvrir en kayak, alors on pense faire ça demain. Il n’y a pas de kayak dans la partie nord du parc (où nous sommes) car il y a trop de courant.

    Sur la route on fait une petite randonnée d’une heure pour aller admirer des chutes. Il est écrit au départ du chemin qu’il faut avoir le gout de l’aventure pour arriver au bout. C’est vrai qu’il faut escalader un peu, franchir des rivières en marchant sur les pierres, emprunter un pont suspendu qui bouge beaucoup, mais rien de tout cela n’est insurmontable. Et arrivé au bout, on profite des chutes, très jolies :

    Golden Bay et Abel Tasman National Park

    Désolé, mais ça bouge donc la photo est (un peu) floue !

    Golden Bay et Abel Tasman National Park

    On a repris la route, et on s’est trouvé une cabine dans un camping à Marahau, à l’entrée sud du parc Abel Tasman. On prend de la documentation à propos des kayaks et on tombe de haut : 215 dollars par personne la journée de kayak ! Donc c’est sur, on ne fera pas de kayak ! Reste l’option des bateaux-taxis, qui nous posent et nous reprennent à différents endroits du sentier, mais il faut la aussi compter 80 dollars par personne.

    Du coup on a beaucoup hésité, mais finalement on a choisi de ne pas retourner dans le parc demain, et de continuer vers l’est. Il nous reste 3 jours avant de prendre le ferry pour changer d’île, et il y a encore de très belles choses à voir. Et puis on se dit que des plages paradisiaques et des lagons turquoise on aura l’occasion d’en voir dans l’île du Nord, puis en Australie, puis en Thaïlande…

    Voilà, on a un peu l’impression d’être passé à côté de ce parc dont tout le monde nous parlait. On n’a pas réussi à le découvrir de façon satisfaisante. Ce qu’on a vu était très beau, mais on le quitte sans regret. D’autres merveilles nous attendent !

     

    Dimanche 24 Février : (écrit par Nico)

    Comme Aurélie l'a dit hier, on a quitté le parc ce matin, mais on s'est quand même arrêté à quelques points de vue sur la route, c'était très joli. Le premier arrêt c'était une plage sur laquelle on voit un caillou qui est cassé en deux, apparement ça ressemble à une pomme...

    Golden Bay et Abel Tasman National Park 

    Voilà "la pomme" :

    Golden Bay et Abel Tasman National Park

    Golden Bay et Abel Tasman National Park

    On est reparti, on s'est arrêté à un autre point de vue, toujours une belle vue sur l'eau. C'est quand même dommage qu'elle soit si froide !!

    Golden Bay et Abel Tasman National Park

    Voilà, on sort du parc, on continue la route vers l'est en direction des Malborough Sounds. Ce sont des bras de mer avec des îles au milieu, et on peut tout faire en voiture, plus pratique qu'en kayak ! On s'est arrêté pour manger à midi, on a testé le Mcdo de Nouvelle Zélande, ce n'est pas trop cher mais les parts sont moins grosses qu'en France. On a testé le wifi aussi..., ben ça marche pas beaucoup !!

    On est reparti, on a encore fait des arrêts photos :

    Golden Bay et Abel Tasman National Park

    Golden Bay et Abel Tasman National Park

    On est arrivé dans notre camping assez tôt (vers 15h30), internet gratuit, lave linge pas cher, plage pas loin.. Une petite journée, ça fait du bien, car mine de rien, on a fait pas mal de route depuis notre arrivé (3000 km) et on marche aussi beaucoup !! J'en connais qui doivent être étonné dès qu'on dit qu'on fait pas mal de randos. Mais c'est vrai, et Aurélie va aussi vite que moi maintenant. Demain on va explorer les Malborough sounds, on devrait y rester 2 jours. 

    Biz à tous


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