• Une journée de repos... où on n'a pas arrêté une minute !

    Aujourd'hui c'est repos ! Il faut qu'on arrive en forme en Australie, et puis c'est devenu notre rituel avant de changer de pays, un jour ou deux sans visites, au calme, juste tous les deux.

    Et une bonne journée de repos se doit de commencer par une grass' mat', sinon ça compte pas. Mais c'était sans compter sur l'obsession des propriétaires de l'hotel pour le ménage. Ca a commencé à 10 heures par des coups à la porte. On n'a pas répondu, c'est l'heure de dormir nan mais ho ! Du coup ils sont revenus à 10h15, et cette fois ils ont essayé d'ouvrir la porte, mais on avait fermé de notre côté. A 10h30, nouvel essai. Cette fois je me suis levée (Nico tait sous la douche) en nuisette, sans mes lunettes, et pas du tout bien réveillée, l'homme de ménage a vite compris que chez moi le sommeil c'est TRES important ! Tout ça pour me demander de donner nos serviettes en plus. Bon on les a donné, et maintenant qu'on est réveillé on s'active.

    Mission principale : ranger la chambre. Il y en a absolument de partout, on ne peut pas s'en empêcher, dès qu'on arrive dans une chambre c'est un vrai cataclysme (Emmanuelle peut en témoigner !). Du coup on s'y met (pas de petit déjeuner aujourd'hui, on n'a plus rien à manger).

    De nouveau on toque à la porte, ils nous demandent si on a besoin qu'ils fassent le ménage. On répond que non, tout va bien.

    On continue notre rangement, on retoque à la porte, cette fois ils nous apportent les serviettes propres. C'est vrai que c'est une bonne idée. La femme de ménage ajoute : "je vous ai tout mis en double, ça fera pour demain aussi". Sauf que demain nous on s'en va mais tant pis. Du coup on essaie tant bien que mal de caser dans la salle de bain nos 4 grandes serviettes, nos 2 tapis, nos deux serviettes moyennes, nos 2 petites et nos 2 toutes petites pour les mains. Ca ne nous aide pas vraiment dans notre rangement !

    Bon maintenant on pense qu'on va être tranquille, mais non. Ils viennent encore nous voir pour passer l'aspirateur (ou plutôt faire semblant vu le bazar qu'il y a ) et nous vider la poubelle.

    Finalement ça nous a pris une bonne heure de faire nos sacs, de ranger la tente, mais au moins maintenant on peut marcher autour du lit, on est fier de nous !

    On commence à avoir faim, il va être l'heure de manger. Sauf qu'il ne nous reste que des pâtes et du riz, et que dans la chambre on a une bouilloire et un micro-onde. Comment faire ? Heureusement qu'on avait anticipé et qu'on avait réfléchi. Voilà donc notre méthode en 10 points pour faire cuire des pates sans plaque électrique : 

    1 : la veille se dire : "mais comment on va faire demain ?"

    2 : réfléchir (ou lire notre blog, comme ça vous avez la solution)

    3 : se rappeler avoir lu quelque part qu'on peut faire cuire des pates dans de l'eau froide, mais que c'est long

    4 : se dire que 12 heures, ça doit être assez long

    5 : mettre les pates dans un récipient, et verser de l'eau froide dessus

    6 : écouter Nico répéter que ça marchera jamais

    7 : dormir et se rendre compte le lendemain que les pates sont gonflées et molles

    8 : a l'heure du repas, mettre les pates dans un autre récipient, verser de l'eau bouillante dessus (oui, il faut avoir une bouilloire)

    9 : laisser réchauffer 5 minutes

    10 : égoutter au dessus du lavabo, ça demande une certaine agilité, mais on s'y fait à la longue

    11 : gouter et... trouver ça absolument immonde !

    Ben oui, si c'était bon ça se saurait ! En vrai c'est dégueulasse, comme on n'avait pas mis de sel ça n'avait aucun gout, et les pates étaient trop cuites, on a eu l'impression de manger de la pâté pour chien.

    Voilà pour le repas, maintenant il est temps de se lancer dans la préparation de notre périple en Australie, ce qui n'est pas une mince affaire ! On arrive à Cairns le 16 mars, on repart de Sydney le 29 avril, mais entre les deux c'est le flou absolu. On se penche donc sérieusement sur la carte, quand tout à coup... On frappe à la porte. Raaaaah, mais qu'ils nous laissent tranquille, elle est propre notre chambre !

    Mais en fait cette fois ce n'est pas du tout pour le ménage, la gérante nous offre deux plats cuisinés qu'on doit gouter tout de suite, et ensuite aller à la réception pour donner notre avis. On ne comprend pas tout, mais vu notre repas de midi ça tombe très bien ! On commence à faire chauffer notre "poulet basquaise-patate-haricots" et "l'agneau-purée". Ce sont des plats français, c'est traduit en français sur le carton d'emballage, il y a un petit proverbe français traduit et expliqué... C'est bien sympa, mais comme c'est congelé, on met presque 10 minutes à les faire cuire. Quand on s'apprête à manger, le téléphone sonne, on est demandé à la réception. Pas une minute tranquille, c'est pas possible !

    Du coup on va à la réception et on rencontre deux français. Ce sont des entrepreneurs qui tentent de lancer un nouveau marché, ils voudraient vendre leurs plats cuisinés aux hotels pour que les clients les achètent directement à la réception. Du coup on les invite dans notre chambre et on goute devant eux, puisque c'est enfin chaud. Et franchement c'est très bon ! On leur donne notre ressenti, ils nous demande si on a déjà acheté des plats tout prêt ici... On répond qu'on en achète souvent en France, mais qu'ici ils sont cher, environ 6 dollars la barquette, alors on s'en est payé une seule fois car il y avait une promotion. Du coup on leur demande combien ils compte vendre leurs plats. 18 dollars. Gros blanc dans la chambre. Et du coup on savoure encore plus ce qu'on est en train de manger. D'après eux la cuisine française fait vendre, nous on n'est pas convaincu mais bon on n'est pas des professionnels ! On finit notre dégustation, ils repartent et nous demandent de ne pas parler d'argent avec la propriétaire de l'hotel, juste de lui faire part de notre avis.

    Du coup retour à la réception, on donne notre ressenti à la propriétaire, à savoir que les plats sont très bons et que ça peut être une bonne solution pour les clients de manger ça tranquillement dans la chambre vu qu'on est dans une zone industrielle sans beaucoup de services. Et vient la question fatidique : "et combien seriez vous prêt à payer pour ça ?" Encore une fois gros blanc, avec Nico on se regarde, on ne sait vraiment pas quoi répondre. En vrai on aurait dit 6 ou 7 dollars, mais vu qu'on sait que les français veulent les vendre à 18 dollars c'est délicat. Pendant notre reflexion, la femme nous repose trois fois la question en changeant le vocabulaire, mais non pour une fois on avait tout compris du premier coup, si on ne répond pas ce n'est pas un problème de traduction... Finalement je me lance et je répond "15 dollars". Après tout il y a surement des clients riches qui seront d'accord pour y mettre ce prix là...

    Fin de notre petit travail de dégustation, c'était bien agréable et en plus ça nous a rempli l'estomac, une bonne surprise.

    On se replonge dans notre préparation de l'Australie, c'est un vrai casse tête, on n'arrive pas à trouver les bonnes dates, entre la location de voiture, les billets d'avion pour le centre rouge, les jours où on n'aura pas notre passeport car on doit faire une demande de visa à l'ambassade du Vietnam (donc on ne peut pas prendre l'avion pendant ce temps...). C'est vraiment très complexe, mais vers 18 heures on trouve enfin une solution, on va passer par une agence pour faire faire nos visas pour le Vietnam, ainsi on garde nos passeports et on peut donc prendre l'avion sans soucis aux dates voulues. Dailleurs on a même acheté nos billets pour Alice Springs, comme ça c'est fait.

    Vers 18h30 on va au restau, ce sera notre dernier dans ce pays, encore une fois on n'est pas déçu, spaghetti aux saint jaques pour Nico et plat végétarien pour moi à base de courge-champignons-lentilles-riz, c'était bien bon.

    Retour de bonne heure dans la chambre, on a encore beaucoup à faire. Je commence à couper les cheveux à Nico quand la tondeuse tombe en rade : il avait oublié de la charger. Bravo ! Du coup j'écris cet article en attendant que ça charge, et on va essayer de se coucher tôt, demain il faut qu'on soit à l'aéroport vers 6h ! 

    Encore un pays de fini, un nouveau à découvrir, et on est toujours aussi enthousiate !

    Biz à tous

    « AucklandBilan Nouvelle-zélande »

  • Commentaires

    1
    manue ta soeur
    Vendredi 15 Mars 2013 à 09:47

    ca existe pas la pancarte ne pas deranger ?

    15 dollars, ca fait combien d'euros?

    2
    PASCANDRE Profil de PASCANDRE
    Vendredi 15 Mars 2013 à 09:58

    coucou

    moi j'ai beaucoup aimé !a NZ je suis triste de la quiter déjà mais bon je suis bien obligée de suivre votre rythme alors en route pour l'Australie et ces petites et grosses bébêtes.....

    bisous

    Pascale

    3
    aurenico Profil de aurenico
    Vendredi 15 Mars 2013 à 17:42

    Pas de pancarte do not disturb non.

    15 dollars néo-zélandais = environ 9 euros

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :