•  Voilà, on y est, la dernière merveille du monde de notre voyage : Pétra.

    On est arrivé dans le village de Wadi Musa lundi en fin de matinée. On a trouvé un super bon hotel avec piscine, à 200 mètres de l’entrée du site et en plus même pas trop cher. De toute façon tout est super cher ici, même la bouteille d’eau, et je ne vous parle même pas du timbre !!
    On s’installe, on profite de la piscine… On a décidé d’aller faire un petit tour sur le site en fin d’après-midi, pour voir à quoi ça ressemble et surtout savoir par quel bout y prendre ! C’est tellement immense qu’on ne sait pas par quoi commencer ! On paye notre droit d’entrée : 60 dinards soit 65 € par personne pour le pass 3 jours… Oui, c’est très cher, le prix a doublé en 3 ans… Et on part à l’aventure.

    Bon, alors pour nous (et pour beaucoup de monde je suppose) quand on dit Pétra, on pense tout de suite à Indiana Jones qui arrive à cheval devant ça :

    Petra nous voilà !

    Petra nous voilà !

    Voilà le « Trésor ». C’est vrai que c’est magnifique, impressionnant, mais très franchement, à part ça je n’ai aucune idée de ce qu’on va voir !! Mais Pétra ce n’est pas que ça, il y a le désert à perte de vue, la cité antique, les canyons, les tombes… Autant dire qu’on ne va pas s’ennuyer !

    Pour ce soir on n’ira pas bien loin, on a juste fait un petit tour jusqu’aux tombes, on se laisse le temps de mieux découvrir tout ça demain.

    Petra nous voilà !

    Pour rentrer et ressortir du site, on passe par le Siq, un long canyon de 1,2 km, vraiment splendide, avec pleins de couleurs différentes, on a fait plein de pauses photos à l’aller et au retour :

    Petra nous voilà !

    Petra nous voilà !

    Petra nous voilà !

    On retourne donc en direction de l’hôtel, on a beau ne pas être loin, ça fait quand même mal aux jambes ! Un resto et au dodo, demain va être une grosse journée !

    On se réveille tranquillement vers 9 h… Oui, quand on dit grosse journée… De toute façon la nuit tombe tard et en plus il fait très chaud dès que le soleil se lève, alors ça ne sert pas à grand-chose d’y aller très tôt ! Un bon petit dèj, on se prépare le pique-nique et c’est parti.

    Il faut encore traverser tout le Siq pour arriver devant le trésor, pas illuminé de la même façon qu’hier, encore plus joli :

    Petra nous voilà !

    On avance un peu et on attaque notre 1ère rando de la journée. On monte sur le plateau appelé « Haut lieu des sacrifices ». Comme son nom l’indique, ils pratiquaient des sacrifices d’animaux sur cette montagne. Bon, pas grand-chose à dire, à part whaouh, trop bon, splendide, super…

    Petra nous voilà !

    Petra nous voilà !

    Petra nous voilà !

    Petra nous voilà !

    On attaque ensuite la redescente, mais pas par le même côté, on arrivera directement sur le centre de la cité. Ce côté-là est encore plus beau, on voit des tombes creusées dans la montagne, des temples, les couleurs de la pierre sont justes splendide (oui je sais je le dis beaucoup…) :

    Petra nous voilà !

    Petra nous voilà !

    Petra nous voilà !

    Petra nous voilà !

    Petra nous voilà !

    Petra nous voilà !

    Petra nous voilà !

    Nous voilà donc en bas, la rando n’a pas été difficile, on a pris notre temps et bien profité de ce magnifique spectacle. Et en plus on était absolument TOUT SEUL sur le chemin… C’est bien agréable !

    On a une belle vue sur les tombes royales (qu’on visitera demain) :

    Petra nous voilà !

    Après hésitation, on décide d'ttaquer donc notre 2ème rando de la journée : la montée jusqu’au monastère, apparemment la plus connue de Pétra. Et effectivement, on a bien compris que c’était la plus connue… Des vendeurs de babioles tous les 5 mètres, on nous a demandé au moins 100 fois si on ne voulait pas monter sur un âne plutôt qu’à pieds… Il y a un très gros business, puisqu’il faut monter 800 marches, de nombreux touristes se laissent tenter par une montée ou une descente en âne. Les animaux semblent maltraités, les conditions de sécurité sont inexistantes (ils sont très très au bord du précipice), et surtout l’encadrement… Un gamin de 8 ans qui doit gérer 4 ânes ça donne… un touriste qui tombe de sa monture et qui doit ensuite lui courir après dans les escaliers ! Finalement on est allé plus vite à pieds qu’eux ! Dommage, du coup on a moins apprécié la balade, même si ça reste très beau :

    Petra nous voilà !

    Mais le plus beau se trouve au sommet :

    Petra nous voilà !

    Pas mal ?? C’est le plus grand « bâtiment » de Pétra, plus grand que le trésor. On a ensuite continué encore un peu pour avoir des belles vues de loin et sur le canyon :

    Petra nous voilà !

    Petra nous voilà !

    Petra nous voilà !

    Voilà, maintenant il n’y a plus qu’à retourner à l’autre bout de la cité… Nos jambes sont déjà bien fatiguées, mais pas le choix, il faut rentrer !! On aurait pu le faire à dos d’âne ou de chameaux, mais ils font tellement de la peine ces pauvres bêtes, ils se prennent des grands coups de fouets, de bâtons, de cailloux… Un peu près tout ce qui leur tombe sous la main !

    2 heures plus tard nous voilà à l’hôtel, avec un bon mal de jambes et un coup de soleil sur les oreilles pour Aurélie… Elle aime bien faire original ! On se met en maillot et hop, direct dans la piscine, ça fait du bien !!!! On a marché à peu près 20 kms… Autant dire qu’après la piscine et le resto ; à 21h : DODO !!!

    On se réveille encore pas trop tôt, on a fait une grosse journée hier, il ne nous reste plus trop de choses à voir.

    Il faut encore retraverser tout le Siq pour arriver devant le trésor :

    Petra nous voilà !

    Non, on ne s’en lasse pas ! En plus avec les chameaux, ça fait encore plus photo typique !

    Aujourd’hui on va visiter les tombes royales. Ce sont des tombeaux creusés à même la montagne, très jolis :

    Petra nous voilà !

    Petra nous voilà !

    Petra nous voilà !

    Petra nous voilà !

    Petra nous voilà !

    Malheureusement, Pétra c’est aussi ça :

    Petra nous voilà !

    Il y en a vraiment beaucoup, c’est dommage…

    Mais bon, c’est quand même magnifique :

    Petra nous voilà !

    Petra nous voilà !

     

    Petra nous voilà !

    Petra nous voilà !

    Petra nous voilà !

    Et pour finir, voilà le théâtre romain :

    Petra nous voilà !

    On n’en fera pas plus… On aurait pu aller plus loin, tout au bout du site sur une partie qu’on n’a pas vue, mais nos jambes n’en peuvent plus et il fait encore plus chaud qu’hier, on retourne donc à l’hôtel.

    On est vraiment ravi des ces jours passées à Petra, on comprend pourquoi elle fait partie des 7 merveilles de monde, c’est vraiment splendide. On a aimé ce paysage, on ne s'attendait pas à ça. Les tombeaux ajoutent un plus, mais les paysages permettent d'en prendre vraiment plein les yeux. Par contre il faut accepter de randonner, et ne surtout pas rester sur le circuit classique, qui doit être bien décevant si on s'en contente.
    Par contre, se faire harceler toutes les 5 secondes pour nous demander si on veut faire de l’âne, du cheval, du chameau (en plus à des prix exorbitants…), si on veut acheter ça où ça… ça gâche un peu la balade. Et le prix d’entrée… Soi disant pour la préservation du site. On n’a pas vu une seule personne travailler à Pétra. Un gars pour les tickets, un à l’entrée et ensuite seulement des vendeurs, installés dans les tombes… Super préservation !

    Demain direction le désert de Wadi Rum, on va passer la nuit dans le désert dans un camp de bédouins, ça devrait être pas mal !


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  • Dimanche c’était l'aventure ! On a décidé d’aller au canyon de Mujib et de faire une rando, ou plutôt du canyonning. On a bien regardé les différents avis sur internet, apparemment il suffit d’être en bonne forme physique pour arriver au bout des 2 kilomètres.

    On arrive au centre des visiteurs, on signe une décharge indiquant qu’on est conscient des risques, on paye 17 euros par personne, on emmitoufle l'appareil photo dans deux sacs ziploc hermétiques et on enfile un gilet de sauvetage. Pour ceux qui ne l’auraient pas encore bien compris depuis qu’ils suivent ce blog, je suis une vraie petite trouillarde. Quand il faut se dépasser, je veux bien faire un effort, mais je ne recherche pas spécialement l’adrénaline. Du coup pourquoi j’accepte d’y aller ? Parce que Nico ne pourrait pas le faire tout seul, il est indiqué qu’il faut être deux pour pouvoir s’entraider (non, ne riez pas, j’ai vraiment cru que j’allais pouvoir aider Nico…), et puis surtout on m’a promis de beaux paysages !

    Du coup c’est parti, nous voilà dans le canyon. Enfin non, d’abord il faut descendre une échelle pour y arriver, j’ai réussi comme une grande. Au moins 6 barreaux, c’est pas rien ! Donc cette fois nous voilà dans le canyon, et c’est vrai : c’est super beau !

    Canyon de Mujib

    Canyon de Mujib

    Au début on essaie de marcher sur les rives, et puis comme très vite il n’y a plus de rives, on met les pieds dans l’eau. On a mis les chaussures de rando, elles sont tout de suite gorgées d’eau. Dès les premiers pas on prend conscience deux difficultés importantes. Premièrement : il y a beaucoup de courant. Deuxièmement : les chaussures pèsent maintenant environ 3 kilos chacune ! On a de l’eau jusqu’aux chevilles, il fait chaud, mais on est bien.

    Une vraie petite baroudeuse :

    Canyon de Mujib

    Les paysages sont vraiment magnifiques, on est tout seul :

    Canyon de Mujib

    Canyon de Mujib

    On continue de progresser, on a de l’eau jusqu’aux genoux, le courant ne s’est pas calmé… Mais c’est toujours beau :

    Canyon de Mujib

    Et puis ça se complique, on arrive face à ça :

    Canyon de Mujib

    Ca a l’air simple ? Et bien pas du tout, parce que partout autour des cailloux, là où on voit l’eau qui tourbillonne, eh bien c’est très profond ! Le courant creuse autour des rochers, et comme on ne voit pas le fond, on y va à l’aveuglette, et bien souvent… On ne trouve pas le fond !

    Sur cette photo on voit Nico dans un endroit peu profond, c’est bien pire après :

    Canyon de Mujib

    Donc s’il a de l’eau jusqu’aux genoux, pour moi ça sera… jusqu’à mi-cuisse. Et oui, on n’est pas tous égaux !

    Une fois ce passage franchi, je me souviens de ce que j’avais lu sur internet : « pour vous aider à passer la première difficulté, une corde est installée ». Heu… j’ai pas vu de corde moi ! Ca veut dire que ce n’était pas une difficulté ? Ca promet pour la suite !

    Et effectivement, la suite c’est ça :

    Canyon de Mujib

    Ca a été sportif, c’est le moins qu’on puisse dire… la corde est cachée sur la gauche, on ne la voit pas sur la photo. Si vous avez bien écouté, vous savez qu’en bas du rocher, l’action de l’eau a créé un trou. Donc on tâte le terrain prudemment… Je suis dans l’eau jusqu’à la taille. On va dire que j’atteins mon degré maximale de trouillitude, mais vu l’heure, on ne doit être qu’à la moitié du parcours, ça serait dommage de rebrousser chemin. Du coup je me force, j’attrape la corde à nœud, je tente de prendre appui sur le rocher, et… Ca marche pas ! Parce qu’avec de l’eau jusqu’à la taille, un rocher où je suis censée poser le pied qui se trouve presque à la hauteur de mon nombril, des chaussures qui pèsent une tonne et la cascade qui m’arrive en pleine figure… Vous comprenez mieux pourquoi j’ai dû m’y reprendre en plusieurs fois ! Heureusement à un moment c’est passé, j’ai les deux pieds sur le rocher, les deux mains agrippées à la corde mais les fesses… beaucoup trop basses ! Il va falloir tirer sacrément sur les bras pour me redresser ! Dans ma tête une seule phrase : lâche pas la corde ! Surtout lâche pas la corde ! J’ai fait fonctionner mes petits biceps, Nico m’a tiré depuis en haut, et finalement c’est passé.

    Mais ça valait la peine de se forcer, on progresse dans le canyon, les paysages sont splendides :

    Canyon de Mujib

    On voit l’action de l’eau sur les parois, les différences de couleurs…

    Canyon de Mujib

    (moi sur cette photo je vois une tête de bonhomme, je sais pas vous…)

    On rencontre encore une grosse difficulté où il faut enchainer 3 passages de cordes, je prends mon temps, Nico m’aide bien, ça passe. Ensuite on arrive face à un mur, le courant est super fort car on est en plein dans la cascade. Impossible de poser un pied par terre, le courant l’entraîne toujours en arrière, le rocher glisse, pas d’appui… Je tiens la corde de toutes mes forces, mais je suis super mal barrée, je me fais ballotter par la cascade… j’essaie de revenir à mon de départ sur le rocher, je n’y arrive pas, je me cogne… Dans ma tête une seule phrase : lâche pas la corde ! Surtout lâche pas la corde ! Mes essais m’épuisent, c’est vraiment super dur de lutter contre le courant. Finalement je réussis à me hisser sur le rocher du bas, je suis prête à renoncer. Je suis trop petite, le rocher que je dois escalader est bien trop haut pour moi, et avec le courant c’est mission impossible. Nico m’encourage, et finalement je trouve un point d’appui pour mon pied, et je passe. Ca été super dur, du coup quand on a vu qu’on était au bout du parcours, j’étais vraiment soulagée !

    On arrive face à une cascade, on prend le temps de se baigner dans la mini piscine naturelle :

    Canyon de Mujib

    Ca se voit que je suis trop fière de moi ?

    Canyon de Mujib

    Il est temps de rebrousser chemin, on se dit que cette fois puisqu’on va dans le sens du courant ça va être plus facile. Il vaudrait mieux car on est vraiment fatigué, on est moins assuré sur nos jambes… Ca promet !

    Le canyon est toujours aussi beau :

    Canyon de Mujib

    Canyon de Mujib

    Je trouve une bonne technique pour passer le rocher qui m’a tant posé problème à l’aller. Je passe par-dessus, quasiment au sec, et je me rends compte que je suis plus à l’aise en escalade qu’en canyonning !

    Vient le passage des trois cordes. Ca ressemble à ça :

    Canyon de Mujib

    Je m’accroche bien, première corde ok, deuxième corde ok, troisième corde je me dis dans ma tête : « finalement c’est marrant de se laisser porter par le courant » et paf, je lâche la corde ! J’aurais mieux fait de me répéter de surtout pas lâcher ! En fait mes pieds n’ont pas trouvé d’appui, du coup emportée par le courant ma main droite a cédée, puis ma gauche. Nico a essayé de me rattraper mais seuls nos doigts se sont effleurés et j’ai coulé… C’était beau comme dans les films, quand le héros ne parvient pas à sauver sa chérie, qu’il y a un gros plan sur chacun des doigts qui cèdent un par un… Bon sauf que pour nous la fin a été bien moins tragique, j’ai été un peu ballottée, j’ai tapé la hanche contre un rocher et je me suis encastrée dans les filets de sécurité. Pas super glamour pour une scène de film !

    Nico a eu bien la trouille, moi pas du tout (ok, c’est pas tout à fait vrai … ).

    On continue d’avancer, on aime toujours autant ce canyon, on découvre de jolies choses :

    Canyon de Mujib

    Canyon de Mujib

    Pour ce passage là, je l’ai fait entièrement sur les fesses, comme un toboggan, et Nico m’a récupéré en bas, trop romantique !

    Canyon de Mujib

    Il a vraiment été aux petits soins pour moi, je crois qu’il a compris qu’entre 1mètre 80 et 1mètre 55, on ne voit pas les difficultés de la même façon !

    Retour à la voiture, on entame la route jusqu’à Dana, sous un soleil de plomb !

    Canyon de Mujib

    Le paysage est magnifique, tout d’abord la mer morte :

    Canyon de Mujib

    Canyon de Mujib

    Canyon de Mujib

    Canyon de Mujib

    Ensuite on pénètre dans le désert, le dénivelé est important.

    Canyon de Mujib

    Canyon de Mujib

    Canyon de Mujib

    Nous voilà arrivés à Dana, petit village complètement perdu… C’est un village du 15 ème siècle, passablement en ruine. Ce qui tient debout a été transformé en hôtels rustiques. On aurait pu se passer de cette étape qui ne nous a pas émerveillée, mais comme ça on est à 50 kilomètres de Pétra, demain on va voir notre dernière merveille du monde !


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  • Réveil en douceur samedi matin, pour se remettre de notre journée bien fatigante de la veille. On se lève pour aller au petit déjeuner, qui est inclus dans le prix de la chambre. On retrouve une famille de français, ils sont en vacances pour 1 mois entre la Turquie et la Jordanie. On leur dit qu’on fait un grand voyage et que ça fait presque 1 an qu’on est parti… Et oui, même de le dire ça nous fait tout bizarre. Dans moins de 2 semaines on sera en France, on reprendra nos habitudes, notre boulot… Enfin, on essaye de ne pas trop y penser et de profiter à fond de ce dernier pays !!

    On part donc visiter la ville de Madaba, connue pour ces nombreuses mosaïques. On commence par visiter l’église Saint Georges, qui a une mosaïque qui représente la Jordanie et les autres pays aux alentours, elle est bien conservée :

    Madaba et la route vers la mer Morte

    Madaba et la route vers la mer Morte

    Il y a aussi de nombreuses mosaïques au mur, très jolies aussi, mais elles ne sont pas d’époque !

    Madaba et la route vers la mer Morte

    On continue avec le palais brulé et l’église des martyrs. Il ne reste plus rien des bâtiments, seules les mosaïques sont conservées :

    Madaba et la route vers la mer Morte

    En ressortant on passe dans la boutique où on voit l’homme en train de travailler. Il nous explique la technique, la nouvelle et l’ancienne.
    Pour l’ancienne technique, ils utilisaient du ciment pour coller les morceaux entre eux. Maintenant, ils utilisent du plastique sur lequel ils collent les morceaux de cailloux à la super glue. On peut même rouler la mosaïque comme un poster !! Pratique pour le transport. Le monsieur était super sympa, il nous a super bien expliqué sans même nous forcer à acheter quoi que ce soit ! On a fait un tour dans la boutique, mais ce n’était pas dans nos prix, et surtout les sujets étaient assez religieux, du coup rien ne nous a vraiment tapé dans l’œil. Mais il a pris son temps, nous a montré les pierres de couleur qu’il utilise (il les trouve à la mer Morte, et ensuite les casse en petit morceau). Un moment sympa, ils sont gentils ces jordaniens !

    On est ensuite allé au site archéologique, encore une fois, il ne reste plus rien du site, juste les fresques :

    Madaba et la route vers la mer Morte

    Madaba et la route vers la mer Morte

    Après ça on est allé dans une autre église, mais il faisait trop sombre pour pouvoir faire des photos. On voulait aussi aller au musée, mais on n’a jamais trouvé l’entrée… Du coup on est rentré à l’hotel pour manger les restes de pizza d’hier soir.

    On est reparti en début d’après-midi en direction de la mer Morte. Apparemment, la route qui y conduit est superbe… On monte dans la voiture, température extérieure : 42°C… Oui, en été en Jordanie il fait très chaud ! Mais la chaleur est moins étouffante qu’en Inde, l’air est sec. On essaye donc de partir vers la mer Morte, mais on se perd dans la ville. Il n’y a aucun panneau à l’intérieur de la ville, du coup on a tourné un bon moment et on a eu un gros coup de chance en retombant sur la route principale qui mène dans la bonne direction !

    On roule un moment, on sort de la ville et maintenant le désert commence. Rien, absolument rien, à part des montagnes de différentes couleurs, la mer Morte et on voit même Israël qui se trouve juste derrière la mer… Je vous laisse apprécier les photos :

    Madaba et la route vers la mer Morte

    Madaba et la route vers la mer Morte

    Madaba et la route vers la mer Morte

    Madaba et la route vers la mer Morte

    Madaba et la route vers la mer Morte

    Madaba et la route vers la mer Morte

    On arrive plus près de la mer :

    Madaba et la route vers la mer Morte

    Madaba et la route vers la mer Morte

    On ne se baigne pas, on y reviendra pour notre dernière nuit ici, le 23 juillet, qui correspondra à notre anniversaire de mariage, 2 ans déjà… Les hôtels de luxe qui sont en bord de mer donnent vraiment envie !! (mais c’est vraiment pas donné, alors il faut une occasion spéciale !)

    On remonte vers Madaba en passant cette fois par le mont Nebo, toujours de beaux paysages, on peut même dire : "Wouah, né beau...". Celle là, c'est spéciale pour Guigui, après Mickael Jordan, j'ai pas trouvé mieux...

    Madaba et la route vers la mer Morte

    Madaba et la route vers la mer Morte

    Le sommet :

    Madaba et la route vers la mer Morte

    Madaba et la route vers la mer Morte

    On retourne à l’hôtel et on attend ce soir pour manger dans un resto, mais c’est pas gagné, ils ne sont pas beaucoup ouverts à cause du ramadan. On va peut être encore devoir manger une pizza ! 


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  • Réveil hier matin à 2h15 ! On ne peut pas vraiment appeler ça le matin, mais notre avion est à 6h. Notre chauffeur préféré nous avait conseillé d'arriver à l’aéroport de Delhi au moins 3 heures à l'avance (ça c'était à l'époque où il nous adressait encore la parole...), les réceptionnistes de l'hôtel nous ont indiqué la même chose... Du coup on ne prend pas de risques, on veut être certain de pouvoir embarquer et ne pas rester encore une fois sur le carreau. On arrive donc à 3 heures du matin à l'aéroport, on obtient nos boardings pass sans problème. On fait le tour de l'aéroport, on découvre de drôles de petites cabines. On demande à jeter un coup d'œil, ce sont des mini-chambres, du genre capsule, avec un lit, un bureau, une lumière tamisée... On n'avait jamais vu ça encore, on trouve que c'est super de proposer ça à ceux qui ont plusieurs heures d'escales. Par contre, à 14 dollars (11 euros) de l'heure... Ce n’est pas pour nous.

    On a passé les contrôles de sécurité les plus stricts qu'on ait jamais eus depuis le début de notre tour du monde : un passage aux rayons X, une fouille corporelle, un passage des sacs au scanner, une vérification des étiquettes sur le petit sac, une vérification des passeports, une deuxième fouille corporelle, une fouille du sac, une deuxième fouille du sac, une deuxième vérification des étiquettes sur le sac, on a évité la troisième fouille du sac parce qu'on avait une bonne tête... On ne sait pas si ce sont les indiens ou les jordaniens qui sont aussi pointilleux, mais ils ne font pas semblant ! On arrive presque devant notre avion, dernière vérification des billets et des passeports. Le douanier demande à Nico : "Where are you go" ? (Où allez-vous ?)". Réponse : Amman. "No, where are you go ? ". "Amman". "Where are you go ? " Nico se tourne vers moi, mais j'ai bien compris la même question que lui, on répond donc encore une fois "Amman". Un deuxième douanier vient aider son collègue et reformule : "What is your final destination ?". Mais Amman bon sang, on est à 3 mètres de l'avion Royal Jordanian, on a passé 15 contrôles de sécurité, c'est pas pour se rendre compte finalement qu'on va à Saint Rémy de Maurienne ! Finalement ils nous laissent embarquer, et on se rendra compte que l'avion n'est même pas à moitié plein ! On aurait pu dormir largement une heure de plus, mais tant pis, on piquera un petit somme entre deux films et deux plateaux repas.

    On atterrit, on suit les fléchages de l'aéroport et on se retrouve... tout seul ! Tous les passagers de notre avion se dirigent vers leur correspondance, ils ne sont à Amman qu'en transit. Voilà pourquoi le douanier insistait autant pour savoir où on allait ! Des touristes européens qui achètent des billets Delhi-Amman, c'est sûr que ça ne doit pas courir les rues. On récupère notre bagage, on paie notre visa, et on va faire le tour des agences de location de voiture. Pendant que Nico remplit les papiers, je vais au bureau touristique et discute avec un charmant jordanien. Petit point culturel du jour : les jordaniens sont super beaux ! Comment ça c'est pas culturel ? Moi je trouve que c'est important de le dire, parce qu'après avoir vu des vietnamiens, des chinois et des indiens, et bien vraiment les jordaniens font du bien aux yeux ! Nico s'est bien rincé l'œil en Argentine, cette fois c'est un peu mon tour !

    On loue assez facilement une voiture, à un bon prix. Le loueur nous dit : "en plus vous avez de la chance, aujourd'hui il y a très peu de monde sur la route". "Ah bon, c'est les vacances ?". "Non, c'est parce qu'on est vendredi". Il nous faut quelques secondes pour mettre le cerveau sur marche, et on percute qu'ici le vendredi correspond à notre dimanche, jour de repos. Pas sûr qu'on s'y habitue ! 

    On vérifie rapidement la voiture, on essaie de se repérer sur la carte (cette fois on n'aura pas de GPS). Le loueur nous rassure : "si vous avez le moindre problème, vous demandez à un jordanien, vous aurez toujours de l'aide". C'est vrai que les jordaniens ont cette réputation d'être super accueillants, gentils, aimables... On a deux semaines pour vérifier tout ça. On repère sur le plan la prochaine station essence, car le réservoir est presque vide, il faudra faire le plein.

    En voiture Simone, Nico au volant (à gauche, comme en France, ça faisait longtemps !). Au bout de 3 minutes il me dit : bon là on n'a plus du tout d'essence, on vient de perdre la dernière petite barre. Pas grave, même en réserve on peut tenir un bon moment ? Non ? Non... Parce qu'au bout de 20 kilomètres on n'avait toujours pas croisé de station service. Notre titine nous a vaillamment conduit jusqu'en haut d'une montée, mais ça été l'effort de trop, elle nous a lâchés. Nico se range sur la bande d'arrêt d'urgence, c'est à dire ici la voie de droite... Bizarrement on le prend super bien, on est même presque content : on va pouvoir tester en direct les soi-disant qualités des Jordaniens... Feux de détresse, nous à côté, un bras levé (sur le moment c'est le seul signe qui nous est venu pour demander de l'aide, je sais pas si c'est le plus approprié). Et là miracle. En moins de 40 secondes chrono, une voiture s'arrête ! Ils sont gentils ces jordaniens ! Un homme d'une trentaine d'année vient à notre rencontre, il comprend le problème (même sans parler arabe on lui a tout bien expliqué !). Avec son portable il appelle l'agence de l'aéroport et nous envoie la cavalerie. C'est peut-être le seul moment de notre voyage où on a regretté de ne pas avoir de portable, mais finalement on s'est très bien débrouillé sans. On a attendu 20 minutes, l'employé de chez Thirty nous a mis environ 3 litres d'essence et nous a escortés jusqu'à la prochaine station service, à... 2 kilomètres de là. Et oui, on y était presque ! 

    On fait le plein et juste en face se trouve un MacDo, on décide d'aller manger tout de suite. Sauf que le MacDo est complètement vide, le responsable nous explique qu'il est fermé. C'est bien la première fois qu'on se fait refouler d'un MacDo ! C'est bizarre, il est pourtant midi... On va à la boulangerie d'à côté, fermée aussi. Du coup on met encore une fois le cerveau en marche (décidément, que d'exercices !) et on se souvient qu'on est en plein ramadan. M'enfin de là à fermer les Mac Do... Du coup on se rabat sur des sandwichs trouvés au supermarché.

    On arrive à Jerash, qui est une zone archéologique datant de l’époque romaine.

    Voici tout d’abord l’arc d’Hadrien, qui mesure 13 mètres de haut :

    Premiers pas en Jordanie

    Nous voici devant l’immense forum, ou place publique. Il est entouré de 56 colonnes :

    Premiers pas en Jordanie

    Et le voici vu d’en haut :

    Premiers pas en Jordanie

    On pense que ce sont les restes de la cathédrale, mais il n’y avait pas de panneau explicatif, donc on se trompe peut-être :

    Premiers pas en Jordanie

    On arrive ensuite à mon monument préféré : l’amphithéâtre. On était tout seul, c’est vraiment bien restauré, j’ai trouvé ça très beau :  

    Premiers pas en Jordanie

    Nico est descendu au centre, l’écho était vraiment impressionnant.

    Voici le temple d’Artémis, heureusement qu’il reste les colonnes à admirer !

    Premiers pas en Jordanie

    Enfin, le deuxième amphithéâtre, mais il y a moins l’effet de surprise que lorsqu’on a pénétré dans le premier :

    Premiers pas en Jordanie

    On a aimé cette visite, on était tout seul, sous un beau ciel bleu… Que demander de plus ?

    Premiers pas en Jordanie

    Ensuite on voulait visiter un deuxième site, mais on n’a pas réussi à le trouver, et faut dire qu’on était déjà bien fatigué ! Du coup, direction Madaba, où on avait repéré un hotel sympa sur internet. Sur leur site il n’y avait pas d’adresse, ils indiquaient juste qu’ils étaient à 200 mètres de la place principale. Du coup on s’était dit que Madaba devait être un tout petit village, et qu’il suffisait de trouver la mosquée pour trouver la place.

    Sauf qu’en arrivant… On s’est rendu compte que c’est très grand Madaba ! 70 000 habitants quand même ! Du coup on a un peu tourné, complètement au hasard vu qu’on n’avait aucun plan. Et au moment où on décide de prendre n’importe quel hotel qui nous tombera sous la main… on se rend compte qu’on juste devant celui qu’on cherchait !

    Très bon accueil, chambre sympa, on réussit même à trouver un lonely planet sur la Jordanie, ce qui nous aidera pour les prochains jours.

    Le soir on est bien fatigué, on va dans la rue chercher un restaurant. Finalement ça sera pizza à emporter et pâtisseries (trop grasses à notre goût) et dodo de bonne heure ! 


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  • 1)   Nos préjugés :

    Un coin de la planète que l’on n’aurait pas pensé visiter. Mais le site de Pétra nous attire vraiment, une des sept nouvelles merveilles du monde.

     

    2)  Après la lecture du guide de voyage :

    D’après le guide, promis, juré, la Jordanie, ça ne craint rien. Bien qu’entouré par la Syrie, l’Irak et Israël, c’est un pays sûr. Par contre, c’est un « petit » pays, les distances entre les monuments sont courtes, donc on ne restera pas trop longtemps.

     

    3)  Alors finalement, pourquoi on y va ?

    Pour Pétra ! Et parce que des amis nous l’ont vivement recommandé, en plus apparemment en juillet il y a très peu de touristes.

     

    4)  Quel itinéraire ? Combien de temps ? Comment ?

    Nous atterrissons à Amman, la capitale, mais nous avons choisi de ne pas la visiter. Nous partirons directement vers le Nord, à Jerash, la « Pompéï » orientale. Puis direction le sud, à Madaba, ville de la mosaïque. Nous nous rapprocherons de la mer morte, escale incontournable. De plus, il y a une jolie vue, au Wadi Al Mujib, ou encore à Mukawir.

    Toujours au Sud, une petite étape à Dana, une ville posée au milieu du désert, puis Shawbak, une jolie forteresse sur sa colline.

    Puis vient le clou du voyage, notre dernière merveille du monde : Petra, que nous aimerions voir de nuit, illuminée. Puis une excursion dans le désert du Wadi Rum, avec peut-être une nuit sous la tente. Et enfin nous arriverons à Aqaba, au bord de la mer rouge, pour faire si possible nos dernières plongées, et nous préparer doucement au retour.

    Nous louerons une voiture, c’est quand même le meilleur moyen de profiter des pays visités ! Et nous resterons 12 jours sur place


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