• Bonjour tout le monde, ça sera notre dernier article sur nos visites en Argentine. On est revenu sur Buenos Aires samedi matin et il faut dire que depuis samedi, notre programme est plutôt tranquille. On alterne entre sieste, classement des photos sur le PC, préparation de la Nouvelle Zélande... On aime bien prendre un ou deux jours de repos avant de quitter un pays, ça fait du bien, surtout qu'on en avait besoin!

    Aujourd'hui on a décidé de visiter la dernière chose qu'on voulait voir à Buenos Aires. Enfin, surtout pour moi, Aurélie s'en fout un peu mais elle a fait l'effort pour moi. On est allé visiter le célèbre stade de la Boca. Bon, pour les nuls en foot, Boca Juniors est le premier club où à joué le "dieu" Maradona. C'est le club le plus connu de Buenos Aires. On ne vous en a pas beaucoup parlé dans nos différents articles, mais ici, le foot c'est une véritable religion. Dans les rues, les argentins portent presque tous un maillot de foot. On a lu sur les guides qu'avant même la naissance de leurs enfants, les pères les inscrivaient déjà dans un club de foot. Bref, c'est vrai que c'est LE pays du foot, ils ne passent que ça à la télé, j'ai pu voir quelques matchs. Par contre, il ne vaut mieux pas aller voir un match à Buenos Aires, les supporters ne rigolent pas trop !! L'ambiance n'est pas la même que dans les stades en France.

    On a d'abord fait un tour dans les rues à côtés du stade, dans le quartier de la Boca, très touristique, mais c'est sympa de voir toutes ces maisons colorées :

    Dernier jour à Buenos Aires

    On a continué par la visite du musée du stade, consacré à tous les joueurs qui ont marqué le club (Maradona, Batistuta, Tévez...). Il y a une partie où l'on voit quelques trophées, il y a des télés où l'on peut regarder tous les buts de l'équipe dans les différents championnats. 

    La statue de Maradona, bien sûr :

    Dernier jour à Buenos Aires

    Sa photo, à ce début au club : 

    Dernier jour à Buenos Aires

    Ensuite on a fait la visite du stade. On a marché dans les gradins, visité les vestiaires. On a appris pas mal de choses, par exemple Maradona à sa loge personnel dans le stade, il peut venir quand il veut, elle est au centre des gradins sur cette photo :

    Dernier jour à Buenos Aires

    On a aussi appris que les couleurs du club, le jaune et le bleu ne sont pas les couleurs d'origine. Au début, les couleurs étaient le blanc et le noir, mais un autre club de Buenos Aires avait ces couleurs, ils ont donc fait un match pour savoir qui allait devoir changer de couleurs. Boca a perdu, et pour décider des nouvelles couleurs, ils ont attendu qu'un bateau rentre au port et ils ont pris les couleurs du drapeau, le bateau était suédois. Et on a su que le vestiaire des visiteurs se trouve juste en dessous la tribune des supporters, donc dès qu'ils arrivent au stade, tout le monde tapent des pieds dans la tribune, pour faire monter la pression !! Quelques photos du stade :

    La tribune des "socios" (les supporters de Boca) :

    Dernier jour à Buenos Aires

    La tribune visiteur, tout en haut en bleu :

    Dernier jour à Buenos Aires

    On est rentré de bonne heure, on a bien aimé cette visite (même Aurélie !). On en a fini de l'Argentine, demain direction la Nouvelle Zélande, encore un pays dont on attend beaucoup !!

    PS : et pour finir, comme promis, une petite vidéo des manchots (il faut copier-coller le lien dans la barre de recherche) :

    http://www.dailymotion.com/video/xxa1qf_sam-8315_travel#.URAp4R3Wjd1

     


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  • Lundi nous devions prendre notre bus à 5h du matin, seul horaire disponible bien évidemment. Du coup on avait prévu de se coucher tôt. Mais c'était sans compter sur la rencontre avec deux français, Aline et Christophe (vous aussi vous pensez à la chanson ?). On a passé la soirée à discuter et du coup on s'est couché à minuit. A deux heures du matin, on s'est retenu très fort pour ne pas étrangler l'allemand bourré qui s'est mis à ronfler dans le dortoir. On a eu beau secouer son lit, rien n'y a fait. A 4h réveil difficile, on attend notre bus dans le froid puisqu'il n'y a pas de terminal. Heureusement le bus est plutôt confortable, on a pu attraper notre correspondance sans problème, on a enchainé sur un deuxième bus tout confort, avec petit verre de vin et oreiller. Le bonheur ! 

    On est donc arrivé mardi après midi à Puerto Madryn, après presque 30 heures de bus depuis Ushuaia. Ouf, c'était notre avant dernier trajet en bus. Plus que 18 heures jusqu'à Buenos Aires et on en aura fini avec le bus en Argentine !!!!

    Bon, la ville de Puerto Madryn n'a rien d'exceptionnelle. Elle est connue car elle est juste à côté de la péninsule Valdès (c'est une réserve qui abrite une grande concentration de baleines, d'orques, de dauphins, de lions de mer...) et de la réserve de Punta Tombo connue pour ses 1,5 millions de manchots de Magellan. On a fait un petit tour rapide de la ville, on est allé sur la plage, voir l'océan Atlantique et on a visité le musée océanographique (gratuit !!!) qui n'était pas super. Le plus intéressant était ce calamar géant : (beurk)

    Rencontre avec les manchots...

    On a fait le tour des agences d'excursions pour voir ce qu'ils nous proposaient, mais tout était vraiment trop cher. En plus, à cette période de l'année, il n'y a ni baleines, ni orques, ni dauphins. Il n'y a donc pas d'intéret à faire la péninsule. Mais par contre pour Punta Tombo, c'est la période idéale, tous les manchots sont là. On a donc décidé de louer une voiture, plus de liberté et en plus ça nous coûtera moins cher que de faire les 2 excursions. On a donc récupéré notre voiture hier matin (une ford fiesta), cette fois aucun soucis, tout fonctionne correctement et c'est parti pour 2 jours avec. 

    On est descendu vers Punta Tombo, qui se trouve à presque 200 km de Puerto Madryn pour aller voir ces fameux manchots en liberté. Après 2h30 de route, avec la dernière partie non goudronnée, on arrive à l'entrée du parc, on paye (10 fois plus cher que les résidents du coin, normal quoi...). Alors, si on dit manchots, tout de suite on pense à la banquise, le froid, la glace, la neige. Et bien pas du tout, les manchots de Magellan, vivent ici sous 35° et partent quand c'est l'hiver pour aller chercher la chaleur vers le Brésil. Ils vivent près de l'océan, ils se construisent des nids dans le sol pour pouvoir pondre leurs oeufs. Les bébés naissent en décembre, on a donc pu en voir beaucoup, on les reconnait car ils sont en train de perdre leurs plumages. On a vraiment beaucoup aimé se promener au milieu de ces petites bêtes. Ils viennent juste à côté de nous, ils sont en liberté dans le parc, ils vont où ils veulent. C'est super marrant de les voir marcher, ils ont l'air tout patauds. On vous met quelques photos, on a fait des vidéos aussi de vidéos :

    http://www.dailymotion.com/video/xxa1qf_sam-8315_travel#.URAp4R3Wjd1 (à copier-coller dans la barre de recherche)

    Un manchot adulte : 

    Rencontre avec les manchots...

    Un bébé agé de deux mois environ, on voit bien son duvet : 

    Rencontre avec les manchots...

    Ils ouvrent le bec pour réguler la température de leur corps :  

    Rencontre avec les manchots...

    Pas bien hautes ces petites bêtes (mais il est bien sûr interdit de les toucher): 

     Rencontre avec les manchots...

    Trop mimi : 

    Rencontre avec les manchots...

    Le paysage vaut aussi le coup d'oeil ! 

     Rencontre avec les manchots...

    On voit ici les terriers : 

    Rencontre avec les manchots...

    Qui est intrigué par qui ?...

    Rencontre avec les manchots...

    Les manchots cohabitent avec les guanacos : 

    Rencontre avec les manchots...

     

    On est resté 2 heures dans le parc, on s'est bien amusé avec tous ces manchots, c'est vraiment génial d'être au milieu d'eux. 

    Après ça on a fait un petit détour pour aller voir une belle plage. Il y avait des personnes qui faisaient du camping sauvage, on a hésité à rester nous aussi, mais sans rien à manger c'est un peu compliqué, on s'est donc dirigé vers la ville de Gaiman. On s'est fait arrêter 2 fois par la police, qui fait beaucoup moins peur qu'au Mexique, ils sont plus sympas et ils n'ont pas d'énormes mitraillettes pour t'arrêter. Mais par contre, ils sont pas fut-fut. Je vous explique, le premier prend les papiers, mon permis, il note un tas de truc et au moment où il me rend les papiers il me demande : "Vous venez d'où??", ben c'est écrit sur le permis, de la France !!! Ah...
    La deuxième, elle prend les papiers, le permis et elle me dit qu'il manque une carte verte de je sais pas quoi (on l'a fait répéter 3 fois pour comprendre). On lui dit qu'on l'a pas, que c'est une voiture de location et là, elle nous dit (avec mon permis FRANCAIS dans la main) : "Ah, mais vous êtes pas d'ici...?" "Ben non, on est français" "Ah, c'est bon, allez y, mais la prochaine fois il faudra la carte verte..." Mouais, pas bien douée quand même !!

    On s'est trouvé une petite chambre sympathique dans une "hosteria", c'est comme une chambre d'hotes. Aurélie a été très malade, on pense à une insolation. La nuit a été difficile, finalement heureusement qu'on n'était pas sous la tente ! 

    Aujourd'hui, ben on a rien fait, Aurélie est malade, donc couchée... On a rendu la voiture sans bobos, ce qui est toujours un soulagement et on attend le bus de demain pour remonter sur Buenos Aires.

    Une petite parenthèse santé, c'est vrai qu'on a oublié d'en parler dans le bilan des 6 mois. Sans suprise, Aurélie a été plus malade que moi, c'est pas étonnant. Moi j'ai juste eu un peu la crève au Pérou, Aurélie a pris un coup de froid aux Etats-Unis, elle a trainé une pharyngite pendant 15 jours au début de l'Argentine, et une bonne insolation hier.

    Du coup on se permet d'emprunter une phrase lue sur un blog de tour-mondiste : "quand tu pars en tour du monde, t'as une pharmacie de dingue, t'as tout prévu, tu es même capable de t'opérer tout seul de l'appendicite au fin fond de la forêt Amazonienne, et finalement la seule chose que tu utilises c'est du Doliprane ! "

    C'est tout à fait ça, et ça nous va bien ! 

    Bisous à tous


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  • Voilà, on y est, la moitié de notre voyage (déjà !!). On vous a fait un petit bilan de ces 6 premiers mois. On a repris les mêmes questions que pour le bilan de notre premier mois, en noir les réponses du premier mois et en bleu celles de maintenant :

    1 : Vous est-il arrivé de regretter votre décision ?

    Pas une seule fois !

    On ne regrette pas d'être parti. Par contre, on a eu quelques moments bien difficiles, où on se demande ce qu'on est venu faire dans cette galère, alors que tout serait si simple et si confortable en France (peut-être que du coup on idéalise notre vie en France maintenant !). Mais ces moments restent rares et sont largement compensés par toutes les autres belles journées.

    2 : Vous pensez à la France ?

    Oui, on suit l'actualité sur le site de franceinfo. Mais on a l'impression qu'il ne se passe rien. L'info la plus importante de l'été semble être la mort de Jean Luc Delarue... On pense à vous mais on est un peu en décalage, on pensait que la rentrée scolaire était lundi par exemple.

    Oui toujours grâce à franceinfo. (et l'équipe !!)

    3 : Vous pensez à nous ?

    Oui, bien sûr, on lit avec plaisir tous les mails et les commentaires.

    Oui, on est content de rester en contact avec tout le monde, on aime lire les commentaires, on répond à chaque mail, on ouvre les photos pour voir grandir les petits...

    4 : Avez-vous fait des progrès en anglais ?

    Bof. Finalement, au Canada on parlait français, et à Miami on parle espagnol... Comme dit Nico, à nous deux on est presque bilingue... Mais il faut qu'on soit ensemble, que l'on fasse répéter, et que les gens articulent. Par contre on le lit et on le comprend de mieux en mieux.

    On peut dire qu'on est bilingue maintenant. On peut participer à une conversation, suivre une émission de télé ou un film, on est autonome. En espagnol on se débrouille, "just enough to surviv" comme le disait une anglaise ! Mais dans une semaine, plus besoin de parler espagnol, alors on ne fait plus trop d'efforts ! 

    5 : Arrivez-vous à tenir le budget ?

    Dans l'ensemble oui, on fait attention et on choisit avec soin les activités "chères" pour ne pas être déçus.

    Jusqu'à présent oui, un tout petit peu dépassé au Pérou. Par contre en Argentine c'est craquage total, budget explosé... Pas le choix, sinon il aurait fallu enlever deux semaines de voyage en Patagonie. Heureusement qu'on avait prévu des réserves ! (et que Noël a aidé !)

    6 : Que faites-vous de vos soirées ?

    Ca dépend. Si on est dans un coin sympa, on sort se promener, sur la plage par exemple. Si on est dans un motel dans une zone industrielle, on reste dans la chambre. On prépare la journée du lendemain, on met à jour le blog (ça prend pas mal de temps !), on trie les photos, on joue à la belote ( beaucoup, beaucoup ! Nico devient bon), on regarde des films sur notre petit PC avec ce qu'on avait chargé sur le disque dur externe, on regarde la télé, mais il y a vraiment trop de pubs, c'est désagréable. Un soir, on est tombé sur Pretty Woman. J'ai convaincu Nico de regarder, même s'il a râlé. A la fin du film, on regarde ce qu'il y après... Ils ont repassé Pretty Women. On pense à un bug. Le lendemain, on remet cette chaine, et qu'est-ce qu'ils passent comme film ? Pretty Woman ! Deux fois de suite encore. Donc la télé américaine, c'est vraiment à petite dose !

    Pas de grands changements, le blog nous prend toujours pas mal de temps (surtout quand on met 5 à 10 minutes pour charger une photo !). On a fait pas mal d'auberge de jeunesse en Amérique du Sud, on a eu très très peu la télé, parfois on discute avec d'autres voyageurs. Dès qu'on entend parler français on leur saute dessus ! 

    7 : Comment se passe les repas ?

    Pas top. C'est une chose qu'on n'avait pas envisagée, mais c'est difficile de manger correctement, surtout aux états unis. Déjà, on limite les restau, question de budget, et puis ce n'est pas toujours très bon. Ils ont la mauvaise habitude de tout mettre entre deux tranches de pain. Par exemple, quand on commande du poisson, il est servi sous forme de hamburger, avec salade et tranche de tomate, et des frites en accompagnement. C'est lassant.

    Après, dans les motels ou les auberges de jeunesse, on peut se faire à manger. Le seul problème c'est qu'on n'arrive pas à s'acheter à manger. Leurs supermarchés sont grands, on trouve de tout (pharmacie, masque de plongée, jouets pour enfants, clous et vis...) Ils ont deux rayons frais bière et alcool, 3 rayons bonbons et barres chocolatées type mars ou snikers et un demi rayon de nourriture avec des pates, du riz, des nouilles chinoises et de la soupe en conserve. Et c'est tout. 

    Hier on était en extase parce qu'on a enfin trouvé un magasin qui vendait des fruits! On s'est acheté 3 pêches, ( à un dollar la pêche quand même !) et elles n'étaient même pas bonnes.

    Franchement on se demandent ce que mangent les américains, mais en voyant leurs magasins, on comprend les problèmes d'obésité.

    Donc on a gouté comme spécialités locales : les hamburgers de Mac do (99 centimes les 6 nuggets !), les pizza de Pizza Hut, les donut's de chez Dunkin's donuts, les tacos de chez Taco's Bell, les sandwichs de Subway... Très typique tout ça. Et aussi, beaucoup, beaucoup, beaucoup de paquets de nouilles chinoises déshydratées. 

    On mange un peu à n'importe quelle heure, surtout à midi. Si on est pris dans une activité on peut facilement décaler le repas à 15 heures.

    Dans les auberges de jeunesse on reconnait facilement les allemands, c'est ceux qui se font cuire leur steack à 5 heures de l'après midi. Ca nous étonne à chaque fois.

    En fait ce ne sont pas les Américains qui mangent mal. C'est l'Amérique toute entière. Ou alors il n'y a que les français qui ont du choix dans leur supermarché, on ne sait pas. On a toujours autant de mal à se faire plaisir, les menus sont peu variés. 

    8 : Arrivez-vous à faire votre lessive ?

    C'est le deuxième point noir. La lessive, c'est pénible. Surtout les chaussettes en fait. Parce qu'à nous deux, on met 4 chaussettes par jour. Comme on fait la lessive tous les 3 jours en moyenne, il faut frotter 12 chaussettes ! Depuis un mois, on a lavé 120 chaussettes, c'est énorme ! Même pas envie de compter combien ça fera à la fin de notre voyage !...

    Au Pérou on a donné plusieurs fois notre linge à laver, ce n'était pas trop cher. En Argentine on fait tout à la main, mais c'est parfois difficile de faire sécher, il faut rester au moins deux jours au même endroit. Quand on a une voiture c'est moins gênant, on fait étalage de nos sous vêtements sur la plage arrière, ça sèche vite ! 

    9 : Souffrez-vous du décalage horaire ?

    Au début, au Canada, on était un peu décalé, en pleine forme à 5h du matin heure locale. Ca a duré quelques jours, et maintenant tout va bien, on n'a pas changé de fuseau horaire depuis 1 mois.

    Pas du tout, mais on appréhende un peu le passage en Océanie !

    10 : Est-ce que vous vous en sortez avec tout votre barda ?

    Oui, on porte assez peu les sacs, et tout rentre encore dedans. En même temps, depuis le début, on a perdu une trousse de toilette (merci la British...), un maillot de bain à Nico, une paire de lunettes de soleil à Aurélie, un tee-shirt à Aurélie... A ce rythme là, on revient avec 2 kilos de bagage chacun...

    On a encore perdu des paires de chaussettes, mais sinon tout le reste va bien. Au Pérou on avait laissé tout le matériel de camping à Lima, ce qui allège grandement les sacs. En Argentine on a beaucoup porté les sacs, et on en a marre ! Vivement qu'on ait une voiture ! 

    11 : Est-ce que vous vous disputer ?

    Très très peu, on se chamaille de temps en temps mais rien de méchant. En fait on est plus patient qu'en France, parce qu'à chaque fois on se demande "est-ce qu'il/elle m'énerve vraiment où est-ce que c'est moi qui suis fatigué(e)?" Par contre, pour un voyage comme celui-là, il faut vraiment bien se connaitre avant, et avoir les mêmes envies et attentes, sinon impossible ! Pour l'instant tout va bien pour nous, on continue à deux !

    Non, dans l'ensemble ça va, on s'aime toujours. On passe réellement 24 heures sur 24 ensemble, le retour en France va être difficile de ce point de vue là. Pas de grosses engueulades, des fois des petites disputes, alors on marche à 20 mètres l'un de l'autre et on attend que ça passe ! 

    12 : Avez-vous toujours le moral ?

    On ne déprime pas ! C'est vrai qu'il y a parfois des petites choses qui nous enquiquinent, comme par exemple quand on a cassé le GPS (on a réussi à le réparer), quand SFR refuse de résilier notre ligne (bande de c***), quand on tourne depuis une heure dans une zone industrielle sans trouver notre hotel... Mais on fait abstraction, on se concentre sur le positif, et tout rentre dans l'ordre.

    Oui, mais il y a eu des coups de blues. Pas parce que la France nous manque (on a très bien supporté le fait de passer les fêtes de fin d'année tout seul, alors qu'on pensait que ça serait un peu plus dur), mais parce que des fois rien ne passe correctement et on ne peut rien y faire. Quand on vous dit qu'il faut attendre 6 heures le prochain bus, et que vous n'avez qu'à aller dormir par terre, ben oui, franchement, c'est dur ! Ou quand vous n'avez plus de carte bleue et que votre banquière ne vous prend même pas au téléphone parce qu'elle est occupée, c'est dur aussi. Mais encore une fois, ces moments sont rares, et le reste est tellement bien ! 

    13 : Avez-vous fait des rencontres ?

    Quelques unes, mais comme on bouge souvent c'est assez rapide. Au Québec on a pris le petit dejeuner avec un couple sympa. La fille était instit au Québec, et s'est plainte des compétences transversales inutiles, des livrets avec de trop nombreux items à remplir, de la paperasse administrative... Conversation normale quoi !

    On discute avec queqlues touristes, on échange nos infos, on se rend des services, mais pour l'instant pas plus.

    (Mais là on est dans une auberge de jeunesse, où la moyenne d'âge est d'environ 60 ans, c'est très étrange. On a une petite mamie dans notre chambre, elle arrete pas de nous parler de ses cheveux, on l'appelle mamie Bigoudis. Elle passe beaucoup de temps autour des jeunes hommes, on se demande si elle a pas des vues sur Nico...)

    Oui, on rencontre pas mal de français qui font un tour d'Amérique du Sud. Depuis quelques jours on croise 3 français, on fait le même parcours donc on se retrouve sur les randos ou dans les gares de bus ! 

    14 : Lisez-vous des romans ?

    Non, et ça manque. On n'en n'a pas pris car trop lourd dans la valise, et on ne peut pas vraiment les lire sur l'ordi car ça mange toute la batterie.

    Oui, j'ai réussi à en trouver dans les auberges de jeunesse. Par contre la culture c'est lourd, j'ai souvent deux livres dans mon sac. J'ai lu un peu de tout, ça manque une bibliothèque avec un vrai choix ! Des livres sympas, de belles découvertes, d'autres bien nuls ! J'ai même commencé "Notre dame de Paris" de Victor Hugo, mais je l'ai échangé avant d'arriver au bout.

    15 : Qu'est-ce qui vous manque le plus de la France ?

    Aurélie : lire des romans et des magazines, avoir des placards où mes affaires sont bien rangées, le gratin dauphinois, le système métrique français (j'en peux plus de leur pouces, leurs pieds, leurs miles, leur gallons ...), avoir le choix entre plus de 4 tee-shirt, le fromage, préparer ma classe

    Nico : faire de la moto, le pain, les boites de vitesse manuelle, jouer à la playstation, entendre parler français à la télé, voir des matchs de vrai foot à la télé et pas du foot américain ou du baseball, le système métrique, aller aux thermes (nan, j'rigole !)

    Et bien sûr pour tous les deux, les amis et la famille !

    VIVE INTERNET ! ! ! !

    Aurélie : aller dans une bibliothèque, avoir du choix dans les biscuits, les bonbons, les séries télé, les plats savoyards d'hiver, aller au cinéma, les jeux de société, me prélasser dans un bon bain chaud, voir des gens que je connais (comme ça notre première phrase ne sera pas "Where do you come from ?", ça changera un peu), ma bonne couette et mon bon oreiller, aller dans un magasin Picard et avoir envie de tout tester, le nutella, la machine à laver, mettre des talons avec une jolie robe et me sentir un peu féminine, mon travail, avoir un "chez moi"

    Nicolas : avoir du choix dans les supermarchés, faire de la moto, avoir une voiture à moi, la charcuterie, les plats savoyards d'hiver, aller au ciné, les émissions super culturelles de TF1 et M6, regarder le Canal football club, pouvoir tout le temps parler français, un bon lit, avoir un "chez moi", et bizzarement le boulot me manque pas du tout.

     

    Et bien sûr pour tous les deux, les amis et la famille !

     


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  • Voilà, on y est, on est au bout du monde, à Ushuaia et le moins que l'on puisse dire c'est que c'est très très touristique ! Tout est cher ici, l'hébergement, les restaurants, les excursions... Comme partout en Patagonie, mais encore pire !

    Mais bon, si on est venu ici, ce n'est pas pour rester coucher pendant 3 jours !! On va devoir payer pour faire quelque chose. Hier, on a donc décidé d'aller au parc national de la Terre de feu. Mondialement connu, car il se trouve au bout du monde, donc forcément très cher. Il faut payer le bus à 100 pesos soit 15 € par personne pour y aller et l'entrée bien sûr, qui est est à 85 pesos soit 13 € par personne (les argentins payent 3,50 €...) Autant dire qu'à ce prix là, il faut vraiment que ce soit exceptionnel !

    On avait choisi de faire une longue randonnée dans le parc, on l'a traversé complètement à pied. On a marché 15 kms dans la journée. On aurait du partir avec un podomètre, je suis sûr que vous ne nous croyez pas !! Mais si, on vous assure, on a fait beaucoup de kms à pied depuis le départ, Aurélie y prend même presque du plaisir... 

    Bon, alors la Terre de Feu, c'est comment ?? Ben, euh, en fait, c'est à dire, c'est très cher pour ce que c'est ! Alors oui, les paysages sont jolis, mais comparé à tout ce qu'on a vu jusqu'à maintenant, le parc n'a rien d'exceptionnel. On a quand même fait de belles photos pendant nos 15 kms de randos :

    Le parc de la Terre de feu et le canal de Beagle

    Le parc de la Terre de feu et le canal de Beagle

    Le parc de la Terre de feu et le canal de Beagle

    Le parc de la Terre de feu et le canal de Beagle

    Le parc de la Terre de feu et le canal de Beagle

    Le parc de la Terre de feu et le canal de Beagle

    Le parc de la Terre de feu et le canal de Beagle

    On a même vu un renard, il était vraiment à 2 mètres de nous :

    Le parc de la Terre de feu et le canal de Beagle

    Voilà, il est 16h50, on attend le bus de 17 h pour sortir du parc, bon le bus arrivera avec 30 min de retard, normal ! On est bien fatigué, les cuisses et les genoux on bien souffert !

    Aujourd'hui, on avait décidé de faire une autre excursion, chère aussi, mais on n'a pas bien compris pourquoi, le gars nous a fait une ristourne, on va pas cracher dessus !! On a fait une croisière sur le canal de Beagle. C'est un tour en bateau qui dure 3 heures, on est passé devant des îles, on a vu des cormorans, des lions de mer, le phare des éclaireurs. Voilà quelques photos :

    Le parc de la Terre de feu et le canal de Beagle

    Le parc de la Terre de feu et le canal de Beagle

    Même en été, il fait pas chaud à Ushuaia :

    Le parc de la Terre de feu et le canal de Beagle

    Le parc de la Terre de feu et le canal de Beagle

    Bon, ben désolé mais là encore on n'a pas été emballé. C'est sympa les lions de mer, mais on en a déjà vu aux USA et au Pérou. En plus les îles sur lesquelles ils sont ne sont mêmes pas très jolies... Tant pis, ça nous a occupé l'après midi.

    Voilà, Ushuaia se termine, on part demain à 5 h, encore une trentaine d'heures de bus jusqu'à Puerto Madryn... 

    Et pour conclure, si vous me demander, est-il indispensable de venir à Ushuaia si on est en Argentine ? Je dirais que non !! Désolé pour tous ceux que ça fait réver ! C'est loin d'être exceptionnel, comparé à tout ce qu'on a vu avant !


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  • Alors, c'est comment le bout du monde ? C'est loin ! Commentaire d'une platitude absolue, j'en conviens, mais c'est quand même ce qu'on s'est dit pendant tout le trajet. Départ à 3 heures du matin, seul bus disponible bien évidemment, on dort un peu, arrivée à 7h à Rio Gallegos, correspondance à 9h, on dort un peu, on descend du bus pour passer la frontière (quitter l'Argentine et entrer au Chili), les coups de tampon et le scanner des sacs nous prennent 1 heure, retour dans le bus, on dort un peu, on descend du bus, on met le bus dans le ferry, on traverse, on descend le bus du ferry, on remonte dans le bus, on dort un peu, on passe la frontière (quitter le Chili et entrer en Argentine), on remonte dans le bus, on dort un peu, on arrive à Rio Grande, on descend du bus, on change de bus, on remonte dans le bus, on dort un peu. Il est enfin 21h30, on arrive à Ushuaia ! Vous aussi vous avez trouvé ça long ?

    Les paysages de Patagonie se ressemblent, c'est tout plat. Par contre, en arrivant à Ushuaia c'est complètement différent. Des montagnes, beaucoup de végétation, des routes sinueuses au dessus de la vallée, l'océan en arrière plan. Très étrange, on ne s'attendait pas du tout à ça comme paysage, mais c'est très beau.

    Donc on descend du bus, on récupère les sacs. Cette fois on n'avait rien réservé, au cas ou on ait encore douze heures de retard, qu'on ne perde pas encore une nuit de réservation ! Et là, gros coup de chance, une femme s'approche de nous et nous demande si on sait où dormir. Au début j'ai cru que c'était une touriste qui voulait savoir si on avait un bon plan, mais en fait non, c'est une argentine qui loue une "cabana". A 45 euros la nuit, c'est un peu au delà de notre budget, mais on est fatigué, il fait très très froid et on n'a pas trop envie de marcher dans la ville (on vient de se rendre compte qu'Ushuaia n'est pas du tout plate, mais toute en hauteur ! Et bien sur le bus nous pose en bas, et les hébergments sont en haut ! ). Du coup on suit Natalia qui nous emmène dans sa voiture et on arrive au logement. Quel soulagement ! C'est juste trop parfait ! On a une vraie cuisine, avec un four et même un grille pain, le chauffage, la mezzanine avec le lit, elle nous apporte du pain fait maison pour le petit déj du lendemain... Le bonheur ! 

    Dans le bus on se disait avec Nico que l'Argentine nous avait vraiment beaucoup fatiguée, les bus aux horaires impossibles, les longues attentes, les nuits en dortoir pas toujours confortables... Avoir un petit chez soi, un petit cocon rien qu'à nous, c'est vraiment pile ce qu'il nous fallait ! On est donc installé pour 3 jours, on profite.

    On a fait un tout petit tour dans Ushuaia cette après midi, la ville n'est pas belle, mais ça on s'y attendait. C'est un port, avec beaucoup de container posés un peu partout.

    Notre arrivée au bout du monde

    On s'est renseigné sur les activités à faire, et on est vite rentré se mettre au chaud. Il y a beaucoup de vent, du coup on est équipé bonnet/écharpe/gants, première fois qu'ils servent depuis le début du voyage. Encore une fois, c'est un endroit où on ne pourrait pas vivre ! Si en été il faut le bonnet, que doit être l'hiver ! 

    Par contre ce qui sympa c'est que le soir il fait jour jusqu'à 23h30. Et le matin, le soleil se lève vers 5h. Mais ça nous a pas empêcher de dormir juqu'à 11h, on en avait besoin ! 

    Une journée bien calme, on a encore joué aux coiffeurs, fait un peu de lessive, et on a même réussi à charge la vidéo dont on vous parlait dans l'article précédent. Donc si vous voulez voir la glace tomber du Perito Moreno, voici le lien :  

    http://www.dailymotion.com/video/xx0sng_sam-8107_travel#.UQK5eB3Wjd0

     


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