• Dans l'article précédent, Aurélie vous parlait de nos émotions ressenties en voyant toutes ces merveilles que l'on a eu la chance d'admirer depuis le début de notre voyage. Alors que dire de plus quand on est devant le Périto Moreno ??? Encore un article à base de super, magnifique, époustouflant...

    Alors pour ceux qui ne connaissent pas, le glacier Perito Moreno, c'est un des seul au monde qui avance, contrairement à beaucoup qui fondent, donc qui reculent. Et en plus, il n'avance pas qu'un peu, dans ces meilleurs jours, il peut avancer de 2 mètres. 
    C'est pour ça qu'il est connu, vu qu'il avance tout le temps, les parois que l'on voit ne résistent pas à la poussée du glacier et donc tombent dans le lac. On voit donc le glacier se détacher.
    Pour vous donner une idée, le glacier mesure 14 km de long par 5 km de large, et une hauteur de 60 mètres. Le glacier Viedma (sur lequel on a fait le trek) est plus grand, mais on ne le voit pas de la même façon, on a donc moins cet effet. Nous qui avions vu la Mer de Glace de Chamonix... A côté de ça, c'est ridicule !!

    On est donc parti ce matin en bus, car le glacier se trouve à 80 km de la ville de Calafate. On arrive sur le site 1h30 plus tard et la première chose qu'on se dit c'est qu'on ne va pas être tout seul. On voit même des groupes de chinois (ou japonais), chose qu'on n'avait pas encore vu en Argentine.
    On a choisi de ne faire que les passerelles, car être 300 personnes sur un bateau, ça donne pas envie et en plus on a déjà bien profité du bateau au Viedma. 

    On n'est même pas encore sur les passerelles, on vient juste de descendre du bus, et là, WHAOUH !! Mais c'est ENORME, on avait vu pas mal de photos mais en vrai, ça n'a rien à voir. On est impressionné par cette masse de glace que l'on voit s'étendre, on a l'impression que la glace continue à l'infini.

    Le glacier Perito Moreno

    On continue donc à descendre, on arrive sur les passerelles, on l'admire encore, on marche et on entend des énormes bruits venant du  glacier, le craquement de la glace et les morceaux qui tombent dans l'eau. Mais on est derrière les arbres, on se dépeche un peu pour aller sur les miradors. On a vraiment envie de voir ces gros morceaux tomber ! Voilà le premier stop, on se rapproche de plus en plus :

    Le glacier Perito Moreno

    On continue tranquillement sur le chemin, on prend pleins de photos, on entend toujours ces énormes craquements, mais toujours pas de gros bloquent qui se détachent, juste des petits cubes. Mais avec la resonnance, le bruit est impressionnant. Par contre, les nuages sont bien présents, et du coup avec le vent glacial, il fait bien froid !

    Le glacier Perito Moreno

    Le glacier Perito Moreno

    Le glacier Perito Moreno

    On a vu la première "face" du glacier, on continue sur le chemin pour le point de vue de l'autre côté. Cette partie est encore plus impressionnante, de plus le soleil fait quelques apparitions et fait ressortir cette couleur bleue. Vraiment magnifique, super, génial... (j'avais prévenu au début...)

    Le glacier Perito Moreno

    Sur celle là, on voit bien la grandeur du glacier :

    Le glacier Perito Moreno

    Le glacier Perito Moreno

    Le glacier Perito Moreno

    Il est midi, on commence à avoir froid, et les photos se ressemblent un peu toutes ! Et puis on est un peu déçu, on n'a pas vu de gros morceaux tomber. On va donc manger à la cafet', on se dit qu'on aura plus de chance cette après midi. On espère qu'il y aura plus "d'action" !
    On retourne donc sur nos passerelles en début d'après midi. On retrouve les fançais qui étaient avec nous dans le bus interminable. Ils sont en train de manger assis sur un banc, on reste donc avec eux. On est bien placé sans arbres et sans personne devant. On discute (ils prennent encore le même bus que nous ce soir), et on commence à entendre pleins de craquements, mais beaucoup plus fort que ce matin. On se dit, là, c'est la bonne, ce gros morceau va bien finir par tomber, on ne s'en va pas tant qu'il n'est pas tombé. On attend, des petits morceaux tombent, l'appareil en mode vidéo, prêt à filmer, de plus en plus de morceaux tombent... On entend au loin des bruits de plus en plus fort. Je mets en route la caméra, et là CRAC, un ENORME morceau se détache et vient s'écraser dans le lac, le bruit est EXCEPTIONNEL, on voit le morceau couler et quelques minutes plus tard, il remonte à la surface. WHAOUH, on est aux anges, c'est pour ça qu'on est venu là !! Et en plus j'ai réussi à le filmer.
    Voilà la vidéo :

    http://www.dailymotion.com/video/xx0sng_sam-8107_travel#.UQK5eB3Wjd0

    Je vous met aussi une photo de "avant, après" :

     Avant :

    Le glacier Perito Moreno

    Après :

    Le glacier Perito Moreno


    Un moment vraiment MAGIQUE, on ne croyait pas que c'était si impressionnant. On reste encore quelques temps, d'autres morceaux tombent, gros mais pas autant que le premier.

    On est vraiment, vraiment content. Une super journée, en plus aujourd'hui on était le 23 janvier, ça fait donc 1 an et demi que l'on s'est marié. Un bien joli anniversaire. Encore des images plein la tête, inoubliable. 
    On reprend la bus, on rentre à l'auberge et on a plus qu'à attendre notre bus qui est à 3 heures du matin (le système de bus argentin...), direction le bout du monde !! Demain soir on sera à Ushuaia.

    Biz à tous

     

     

     


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  • On a passé une super journée. Comme ça, dès le début, vous savez que c'est un article avec plein de "superbe", "magnifique", "incroyable"... 

    Déjà le premier point positif c'est qu'on a encore utilisé de l'argent reçu à Noël, offert par mes grands parents. Nous on aime bien quand Noël dure un mois ! Donc papy et mamie, merci pour cette si belle journée, pleine de souvenirs.

    Du coup vous vous demandez ce qu'on a fait ? On a fait une activité de luxe : on est allé marcher sur un glacier ! Pour les connaisseurs de la région, on n'a pas marché sur le Périto Moreno mais sur le glacier Viedma. On voulait éviter l'usine à touriste du Perito Moreno, les bateaux de 300 personnes, les grands groupes de trek à la queue leu leu et les guides pressés. Et comme de toute façon l'activité est au même prix au Perito Moreno et au Viedma, on a opté pour la tranquillité. Et on n'a pas regretté !

    La journée commence par 30 minutes de bus pour rejoindre le lac, et ensuite on embarque sur le bateau. Nous ne sommes que 25 à naviguer, on peut bouger tranquillement sur le bateau, faire des photos sans être bousculés... C'est cool. On commence par apercevoir le glacier de loin :

    Mini trek sur le glacier Viedma

    On pensait que le bateau nous emmenait directement au début du trek. Mais non, on a eu droit à un long moment de navigation au milieu des icebergs, et ça a été un de mes moments préférés de la journée. Tout simplement, vous saviez vous qu'un iceberg c'est beau ? Moi on me disait iceberg, je pensais Titanic. Maintenant je pense couleur bleutée, reflets, légèreté, pureté... On est passé vraiment près d'eux, les couleurs sont incroyables, c'est apaisant, on a du mal à détacher le regard. Jusqu'à ce qu'on trouve un autre iceberg à admirer, plus grand, plus beau, plus bleu...

    Mini trek sur le glacier Viedma

    Mini trek sur le glacier Viedma

    Mini trek sur le glacier Viedma

    Mini trek sur le glacier Viedma

    Mini trek sur le glacier Viedma

    Mini trek sur le glacier Viedma

    Mini trek sur le glacier Viedma

    Mini trek sur le glacier Viedma

    Les photos ne rendent pas aussi bien que la réalité, mais ce sont des images et des émotions qu'on n'oubliera pas de sitôt.

    A un moment on est même "rentré" dans un iceberg (tout doucement), et un guide est allé nous récupérer de la glace, qu'on utilisera plus tard.

    Mini trek sur le glacier Viedma

     On s'approche de plus en plus du glacier :

    Mini trek sur le glacier Viedma

    Mini trek sur le glacier Viedma

    Mini trek sur le glacier Viedma

    Il est temps de débarquer, la roche est d'une jolie couleur ocre-rouge:

    Mini trek sur le glacier Viedma

    Avant le glacier recouvrait cette partie, et c'est le frottement qui a donné cette couleur au sol. Le frottement a également produit une poussière très très fine qui s'est déversée dans le lac. Les particules sont tellement fines qu'elles ne se déposent au fond du lac mais restent en suspension, c'est cela qui donne la couleur "laiteuse" si particulière au lac.

    Mini trek sur le glacier Viedma

    On forme deux groupes, nous ne sommes donc plus que 12, encadrés par 3 guides. On enfile les crampons. Le guide nous expliqie : "vous mettez la lanière du côté extérieur, c'est très important, c'est ce qui différencie le pied droit et le pied gauche". Et Nico dit "il y a une erreur, mes deux crampons sont deux pieds gauches". Réponse :"c'est pas grave, ça marche quand même." Et finalement c'est vrai qu'il n'a pas eu de problème ! On enfile également des gants pour protéger des risques de coupure en cas de chute.

    Mini trek sur le glacier Viedma

    Mini trek sur le glacier Viedma

    Nous voilà partis, les premiers pas sont hésitants mais ce n'est pas si difficile. Quand le chemin est trop raide, les guides nous creusent de petits escaliers avec leurs piolets. On monte, on descend, on a une jolie vue sur le lac et les icebergs.

    Mini trek sur le glacier Viedma

    Mini trek sur le glacier Viedma

    Mini trek sur le glacier Viedma

    Mini trek sur le glacier Viedma

    Mini trek sur le glacier Viedma

    Mini trek sur le glacier Viedma

    Mini trek sur le glacier Viedma

    On voit de magnifiques crevasses, encore d'un bleu intense. Encore une fois les photos ne rendent pas justice à ces paysages incroyables, mais on a tout dans la tête ! 

    Mini trek sur le glacier Viedma

    Mini trek sur le glacier Viedma

    Mini trek sur le glacier Viedma

    On se promène environ une heure et demie, sous un soleil splendide, on est content d'être là. 

    C'est bête mais quand on a préparé notre tour du monde, quand on l'a imaginé, conçu, modifié, quand on a lu les guides, qu'on a regardé les photos, feuilleté les magazines, on n'avait pas envisagé les émotions qu'on aurait en vivant ces expériences. Etre là, en profiter, c'est juste le bonheur, quelque chose qu'on ne peut pas transposer avec des mots et des photos. C'était presque aussi intense que le survol en hélicoptère au dessus du grand canyon ! 

    Pour nous remettre de notre marche, les guides nous offrent un verre d'alcool (du Baileys) avec de la glace prélevé sur l'iceberg un peu plus tôt.

    Mini trek sur le glacier Viedma

    (désolée la photo est un peu floue, et pourtant j'avais pas bu ! )

    Il est temps d'enlever les crampons, on range tout, et on entend un énorme bruit, comme un avion qui passerait près de nous. On se retourne tous, et on voit un immense iceberg s'écrouler sur lui même. Il est tout d'abord tombé (le bruit qu'on a entendu), puis il est remonté à la surface (ça on a bien eu le temps de le voir), il a "tourné" puis il s'est stabilisé au bout de quelques minutes. Toute la zone a bougé, et on était aux premières loges pour profiter du spectacle. On a commencé la vidéo trop tard et elle ne rend rien, mais on a tout dans la tête, encore une fois !

    Il est temps de rentrer, le bateau tente de nous faire passer près des icebergs mais ils sont beaucoup plus nombreux qu'à l'aller, à cause de cette énorme morceau qui a bougé et entrainé une réaction en chaine.

    Avant :

    Mini trek sur le glacier Viedma

    Après :

    Mini trek sur le glacier Viedma

     

    C'était une très belle expérience, on est vraiment heureux d'avoir pu se l'offrir (ou plutôt de se la faire offrir !) et on en garde un très bon souvenir. Encore une fois, merci beaucoup à mes grands parents ! 


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  • Voilà, on est ENFIN arrivé à El Chalten, après ce voyage épique !!

    Mais, on ne regrette pas d’être venu ici, les paysages qui entourent ce petit village sont vraiment magnifiques. On est donc arrivé dimanche à 10 heures, accueillis par les gardes du parc national des glaciers, qui nous expliquent toutes les randonnées possibles à faire et les niveaux de difficulté. On se dit, pour une fois, ils sont très bien organisés, on sent que c’est vraiment plus touristique dans le sud.
    On file à notre auberge, une bonne douche (après 48 heures ça fait du bien !!), on regarde la carte et on décide des randos que l’on va pouvoir faire. Il y a l’embarras du choix, de la petite balade de 45 min, au trek de 2 jours. On avait décidé de ne pas faire une grande rando aujourd’hui, le bus nous a quand même bien fatigués. Mais au final, on a quand même marché 14 kilomètres !! Oui, oui, vous pouvez applaudir !! On a fait 2 randos, une première de 2h aller retour et une deuxième de 2h30 aller retour.

    On a commencé par le mirador des condors et des aigles, on a vu quelques condors de loin et aucun aigle… Mais les paysages autour sont vraiment magnifiques :

    On voit le petit village d'El Chalten, 600 habitants, pas de téléphone portable, pas de haut débit...

    Randos autour d'El Chalten

    Aurélie marche d'un pas décidé, mais quand ça monte, ce n'est pas pareil !!

    Randos autour d'El Chalten

    Le pic le plus haut c'est le Fitz Roy, qui culmine à 3450 mètres :

    Randos autour d'El Chalten

    Après ça, on est retourné à l’auberge pour faire le plein d’eau, et oui avec la chaleur, les 3 litres d'eau sont vite passés. On s’est ensuite dirigé vers le mirador du Cerro Torre. Une bien belle balade, avec des passages dans la forêt et encore et toujours des paysages grandioses qui nous entourent. Les montagnes ont des formes très différentes de ce qu’on connait, ce sont vraiment des immenses pics de granit, assez impressionnant. Et puis on a beaucoup aimé admirer ce glacier de près. 

    Randos autour d'El Chalten

    Randos autour d'El Chalten

     

    Voilà pour notre première journée à El Chalten, on a quand même bien mal aux cuisses. Mais on peut continuer, Aurélie m’a dit que j’avais un rythme impressionnant (ça doit être de famille…), personne n’a réussi à me doubler. Par contre elle a un peu de mal à suivre… On a décidé de rester 3 jours, encore des randos de prévues et aussi…, surprise la suite dans le prochain article 


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  • Article commencé samedi, 3h du matin :

    Petit retour en arrière, il est temps de quitter Bariloche. Nous rendons la voiture de location, nous replions la tente et rangeons les sacs de couchage, nous allons acheter des chocolats (spécialité de la ville, c’est vrai qu’ils ne sont pas mauvais) et nous squattons MacDo en attendant notre bus.

    Notre prochaine destination : El Chalten, au sud. Départ à 18h, arrivée le lendemain à 21h, soit 27 heures de bus. On sait que ça ne va pas être une partie de plaisir, mais la Patagonie ça se mérite. Et puis notre dernier trajet en bus (seulement 18 heures) c’était super bien passé, tout confort, bonne nourriture, peut-être qu’on aura une bonne surprise aujourd’hui.

    Nous arrivons à la gare de bus, nous attendons celui de la compagnie Marga. Quand il arrive on comprend que les prochaines heures vont être longues. Ce n’est pas un bus confort, les sièges ne s’inclinent pas beaucoup, ne sont pas larges, pas de repose-pieds… Bon, ça va être difficile. On charge les sacs à dos en soute, Nico se fait engueuler parce que le pourboire qu’il laisse n’est pas suffisant aux yeux du « mochileros », c'est-à-dire celui qui charge le sac. Toujours aussi agréable ces argentins !

    A 18h15 nous partons, 15 minutes de retard, pas grand-chose. On sort de la ville, barrage de police : la route est coupée, il faut faire demi tour et passer par l’autre côté, sur une route non goudronnée. On retraverse donc toute la ville et on prend la nouvelle route. A un moment, on s’arrête d’un coup sur le bas côté, et on voit notre chauffeur courir au fond du bus. On se demande ce qu’il se passe… En fait il courrait aux toilettes ! Gastro quand tu nous tiens ! On repart, un peu plus tard nouvelle arrêt toilette à la station service. Et tant qu’à faire, puisqu’on est là, on fait le plein. On vous a dit qu’en Argentine il y avait toujours la queue aux stations essence. On a donc attendu 25 minutes. On redémarre, et on s’arrête deux minutes après, à une autre station service. On se demande bien ce qu’on fait encore, en fait on récupère une nouvelle passagère. On repart. Nouvel arrêt un peu plus loin dans la ville, on récupère les plateaux repas. Comme on a 1h15 de retard on mangera notre riz aux carottes froid. Allez, on garde le moral !

    Il est déjà plus de 22 heures, on a de la chance le bus n’est pas plein, on prend donc deux sièges chacun et on tente de dormir un peu. A minuit on arrive à Esquel, où on récupère d’autres passagers. Du coup le bus est plein. Au démarrage on entend un drôle de bruit venant de la boite de vitesse. On nous demande de descendre du bus, il est minuit, pas les yeux en face des trous ! Nico a fait le bon diagnostique : c’est la boite de vitesse qui est morte. On fait connaissance avec 3 français, on passe le temps, on attend des nouvelles. Le chauffeur nous annonce qu’il va essayer de changer la boite de vitesse, les garçons sont morts de rire, aucune chance de réussir avec un tournevis et une clé à molette ! Le temps passe, passe, passe… On est dehors, on attend. Finalement le chauffeur se rend compte qu’il n’arrive à rien (sans blague ?) il est 2 heures du matin. Il faut attendre 4 ou 5 heures qu’un nouveau bus vienne à notre rencontre. En attendant, on est allongé par terre dans la gare de bus déserte, les garçons sont partis acheter à boire, on va faire passer le temps.

    Nouvel horaire d’arrivée prévu à El Chalten : dimanche 3 heures du matin.

    On verra bien. Les joies du voyage….

     

    Samedi, 22h30 :

    Finalement on n’a même pas eu la motivation de boire le vin rouge en briquette trouvé dans un magasin du coin. On a essayé de dormir un moment, allongé sur le carrelage, mais à 4h30 le froid nous a réveillés. Du coup on s’est rapatrié dans le bus, recroquevillé sur les sièges, on a encore eu quelques minutes de sommeil.

    A 6h on a été réveillé, pas par le chant du coq mais par le bruit d’un bus venu nous récupérer. Par chance c’est un bus bien plus confortable, un « cama ». On monte, et on n’entend pas un bruit jusqu’à 11h, tout le monde tente de finir sa nuit !

    En début d’après midi nous voyons l’océan atlantique. Juste pour situer pour ceux qui ont du mal en géographie : de Bariloche à El Chalten c’est tout droit en suivant la cordillère des Andes. Mais on a traversé l’Argentine d’ouest en est pour aller faire un petit coucou à l’océan. Officiellement on devait rallier Comodoro Rivadavia, sur la côte, pour changer de bus. Sauf qu’on n’a pas changé de bus. Allez comprendre ce qu’on est venu faire là…La journée se passe, ce soir comme repas on a eu deux boudoirs et de la confiture… C’est vraiment n’importe quoi, nouvel horaire d’arrivée prévu : dimanche à 8 heures du matin.

    Aux dernières nouvelles il ne faut pas compter sur un remboursement. Et bien sûr, il faut que tout ça tombe une des seuls fois où on s’est réservé un hébergement, l’argent sera prélevé sur notre carte de crédit… La totale loose quoi !

    La bonne nouvelle c’est qu’il y a une très bonne ambiance dans le bus. En ce moment c’est référendum pour savoir quel film on va regarder. Les filles soutiennent Cameron Diaz, les garçons ne veulent pas en entendre parler… On vous dira ce que ça a donné.

    Le prochain qui nous dit que le système de bus argentin est fiable et performant, on le tape.

     

    Dimanche, 5h45 :

    Bilan du match fille garçon, on a perdu, pas de Cameron Diaz. A la place un film nul qu’on avait déjà vu « Hannah ». Du coup on s’endort, mais à 23h30 surprise… Un repas ! Enfin un sandwich pas bon plutôt. Bon on se rendort, réveil à 5h, on est arrivé à Calafate, à 230 kilomètres de notre destination final. Les chauffeurs nous avaient prévenus, pour la fin il faut changer de bus. Donc pas bien réveillé, on descend, on sort les sacs des soutes, on regarde autour de nous… Le terminal de bus est absolument vide. Le temps qu’on réalise qu’il n’y a pas d’autre bus qui nous attend, notre ancien bus a déjà fait demi-tour. Voilà, il est 5h45, et on attend comme des cons. Personne à qui parler, on nous a largués là sans aucun scrupule. Ca commence à être vraiment difficile de tenir le coup. Dans ces moments là, on DETESTE l’argentine !

     

    Dimanche, 11h :

    On est arrivé. Le bus est passé nous prendre à 7h, soit deux heures d’attente. Arrivée à 10h à El Chalten, soit avec 13 heures de retard. On a demandé un remboursement, ou au moins une compensation financière. On nous a rit au nez. « Vous êtes arrivés ». Bande de cons.

    On va essayer d’oublier tout ça, et on va profiter des magnifiques paysages qui nous entourent. En plus il fait beau.


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  • Toujours au volant de notre voiture de location qui nous lâche par petit bout (après le compteur de vitesse, le compte tour... c'est vrai qu'on a pris un dos d'âne un peu violemment, mais quand même Ford, c'est pas fiable !), nous sillonnons les routes autour de Bariloche. Après le nord ces derniers jours, direction le sud. D'après le guide du routard, la route entre Bariloche et El Bolson est exceptionnelle. Du coup en route, après une mini grasse matinée. C'était notre quatrième nuit d'affilée sous la tente, et on trouve qu'on dort bien mieux qu'aux Etats Unis. Il fait moins froid, ça aide. Par contre les Argentins sont les personnes les plus irrespectueuses qu'on ait rencontrées depuis le début. On vous fera peut-être un article spécial pour vous raconter toutes leurs incivilités ! Le prochain qui me dit que les français sont des touristes désagréables, je l'envoie deux mois en Argentine, ça va lui faire un choc !

    Donc direction El Bolson, la route est jolie mais sans être exceptionnelle. On s'arrête dans un tout petit restau, on est les seuls clients. On mettra une bonne heure pour manger, on s'est demandé s'ils allaient pécher la truite juste pour nous ! Mais c'était bon. On continue la route, on arrive par hasard au bord d'un lac, l'eau n'est pas trop froide (mais on n'ira pas plus loin que les chevilles !), on se repose.

    Entre lac et glacier...

    Il est déjà 15h30, pas envie de continuer la route pour aujourd'hui. Du coup on se trouve un petit camping, on va se promener au bord de la rivière, on achète une part de tarte à la framboise faite maison, des petits pains...

    Entre lac et glacier...

    Le soir Nico décide de faire un feu. Je sais pas, ça doit être un truc de garçon, ça fait quatre jours qu'il a envie de faire un feu. Mais comme jusqu'à présent on avait accès à des cuisines dans les campings, ce n'était pas très utile. Mais ce soir pas de cuisine, et il faut qu'on fasse bouillir de l'eau pour la purée. Du coup il est tout content, il va pouvoir faire son feu. Il fait provision de bois et de pomme de pin. Moi j'amène deux branches, mais d'après lui ce n'est pas suffisant. Donc on stock, on stock... Et puis il allume le feu.

    Entre lac et glacier...

    Et là ça flambe. Mais vraiment beaucoup. Le voisin fait aussi un barbecue, son feu ne ressemble pas du tout, mais alors pas du tout au nôtre. Pas rassurée, je pars remplir nos deux bouteilles d'eau, au cas où... Nico est mort de rire, il me dit que si on fout le feu à la forêt, ce n'est pas avec trois litres d'eau que je vais régler le problème. Vachement rassurant ! Mais il assure que tout va bien se passer, y'a aucun risque. Mais la gérante du camping vient quand même nous voir, nous dire que le feu est quand même un peu grand (désolé, c'est notre première fois !) et qu'il faut bien le surveiller. Tous les argentins qui passent à côté de nous nous regardent bizarrement, clairement on a allumé plus un feu de la saint jean qu'un barbecue ! Mais on réussit quand même à faire chauffer notre eau, on peut donc manger notre purée mousline sans sel ni lait parce qu'on n'en n'a pas. Mais c'est mangeable. Finalement notre feu s'éteint tout seul, Nico est ravi, il a fait un feu. Bon avec un briquet il y a moins de mérite mais chut !!!

    Le soir on étudie un peu de la suite de notre programme. Premièrement on décide de ne pas aller plus au sud avec la voiture de location,  trop de route pour les quelques jours qu'il reste. Ensuite on choisit d'enlever la partie chilienne, pas assez de temps pour tout faire.

    Pendant qu'on délibère de tout ça, un petit chat tout mignon se joint à nous. Il se laisse approcher, on l'adopte.

    Entre lac et glacier...

    Et à un moment, il se promène sur la clavier de l'ordinateur qui était resté ouvert sur la table. Et on ne sait pas quelle touche il a appuyé mais ça a déclenché une drôle de réaction : tout se qui était écrit sur l'écran était tourné à 90°. Il nous fait passer en mode portrait !

    Entre lac et glacier...

    Il nous a fallu un petit moment pour trouver la solution, d'autant plus que manier la souris avec la tête penchée c'est pas facile. Si un jour ça vous arrive, la solution c'est : clic droit sur le bureau, résolution d'écran puis mode paysage ou portrait. 

    Ce matin on remonte donc sur Bariloche, direction le Mont Tronador. C'est un "glacier noir". La route pour y arriver est longue, mais ça vaut le déplacement. En haut, l'accumulation de neige, bien blanche, jolie, avec même quelques reflets bleutés. De là des cascades qui s'écoulent. Puis en bas ce qui est "tombé" du glacier, et qui prend cette couleur noire à cause de la poussière et de la terre. Tout cela se jette dans une lacune, où l'on a pu voir nos premiers icebergs. Une petite mise en bouche avant le Perito Moreno qu'on découvrira dans quelques jours.

     On est resté la journée, pique nique, petite balade, mirador... Au retour encore un lac, et finalement arrivée au camping vers 19h.

     Une belle rivière :

    Entre lac et glacier...

    Entre lac et glacier...

     Le glacier vue de loin :

    Entre lac et glacier...

    Le glacier noir, qui se trouve en bas :

    Entre lac et glacier...

    Entre lac et glacier...

    Des icebergs, mais on en n'a pas vu tomber :

    Entre lac et glacier...

    Le haut du glacier, plus joli :

    Entre lac et glacier...

    Des belles cascades :

    Entre lac et glacier...

    Entre lac et glacier...

    Entre lac et glacier...

    Et encore un lac :

    Entre lac et glacier...

     

    Voilà, demain journée tranquille, on va profiter de la piscine de notre camping...

    Biz à tous


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