• Nous avons fait une excursion ! En soi, c’est un mini exploit, dans ce pays bien cher et bien compliqué.

    Nous sommes arrivés avant-hier dans la petite ville de Villa Union, et nous avons fait le tour des agences d’excursions. Nous avions prévu 3 visites : un parc national, un parc provincial et une lagune. On nous annonce le prix pour le parc national de Talampaya :

    -20 euros de transport

    -6 euros d’entrée du parc

    -26 euros pour l’excursion

    -26 euros pour le guide

    Soit 78 euros pour la journée, par personne bien sûr. Sachant que les parcs nationaux aux Etats-Unis nous ont coûté en tout et pour tout 30 euros par personne, et qu’on en a visité une bonne vingtaine, la pilule a du mal à passer.

    Pour le parc provincial, il faut compter 73 euros pour 3 heures de visite, on est dépité.

    Finalement on se « rabat » sur "la laguna brava". En fait c’était notre premier choix, ce qui nous attirait le plus, mais comme c’est à 200 kilomètres et que ça dure la journée complète, on pensait que ce serait hors de prix. Mais en fait non, 57 euros par personne. (Un peu n’importe quoi les tarifs ici ! ) Du coup on décide de se l’offrir, ou plutôt de se le faire offrir. On utilise pour ça l’argent que mes parents nous ont donné à Noël. Papa, maman, regardez bien ce que vous nous avez offert, c’est un sacré beau cadeau…

    Du coup hier matin on démarre à 8 heures. Dans notre 4x4 il y a deux allemandes, on discute bien, on leur donne des infos puisqu’elles partent en direction de Salta et d’Iguazu. Notre guide parle espagnol, une des deux filles traduit en allemand pour sa copine, quand elle ne comprend pas on l’aide en anglais, nous on se parle en français… Une jolie tour de Babel. Mais définitivement, l’allemand ce n’est pas une belle langue !

    On commence par une longue ligne droite, au loin on voit de hauts sommets, notre guide nous dit : « c’est là qu’on va ». On se dit qu’on n’est pas arrivé !

    Et puis les paysages commencent à changer, ça ressemble de plus en plus à du désert, avec de jolies formations géologiques, des montagnes toutes « plissées »:

    La Laguna Brava

    La Laguna Brava

    La Laguna Brava

    La Laguna Brava

     On continue de monter, on voit apparaitre de jolies couleurs, encore une fois dues à l’oxydation des minéraux (on est tellement bon qu’on a réussi à faire comprendre « oxyde de cuivre » aux deux allemandes, si c’est pas être bilingue ça ! )

    La Laguna Brava

    La route continue, les couleurs sont de plus en plus vives :

    La Laguna Brava

    La Laguna Brava

    La Laguna Brava

    On est entouré par de jolies rivières, elles aussi colorées :

    La Laguna Brava

    On croise des guanacos et des vigognes :

    La Laguna Brava

    Et toujours des formes, des couleurs nouvelles : 

    La Laguna Brava

    La Laguna Brava

    La Laguna Brava

    La Laguna Brava

    La Laguna Brava

    On en prend plein les yeux, sur chaque montagne un léger voile coloré semble s’être déposé, on profite :

    La Laguna Brava

    La Laguna Brava

    La Laguna Brava

    Des paysages vraiment incroyables, on se croirait sur une autre planète. C’est beau, c’est apaisant, c’est magique :

    La Laguna Brava

    La Laguna Brava

    La Laguna Brava

    Notre chauffeur s’amuse au volant de son 4x4. Il nous fait prendre un raccourci, mais au bout la route est bloquée, pas grave, on va redescendre tout droit, ca devrait passer. Il est tout content, il prend des photos de ses exploits, c’est un peu l’aventure !

    Toujours des paysages à couper le souffle, sous un ciel bleu magnifique. On doit en être à notre 5 000 ème « waouhhhh, c’est trop magnifique » :

    La Laguna Brava

    La Laguna Brava

    Des paysages qu’on ne soupçonnait pas, des images qu’on n’avait jamais vues en photos, et nous sommes une poignée de touristes à en profiter, c’est juste royal :

    La Laguna Brava

    La Laguna Brava

    Bon par contre on est à environ 4 000 mètres d’altitude, on commence à se cailler un peu, mais ce n’est pas grave, on ouvre grand les yeux sur ce qui nous entoure :

    La Laguna Brava

    Et puis changement radical de paysage, on arrive à la lagune proprement dite. La route était tellement belle qu’on a oublié le but de l’excursion. On découvre cette lagune, en partie recouverte de sel, au cœur de ces paysages grandioses, avec en toile de fond des sommets qui culminent à plus de 6 000 mètres :

    La Laguna Brava

    La Laguna Brava

    La Laguna Brava

    Et vous, vous en êtes à combien de « waouhhhh, c’est trop magnifique » ?

    On va à la découverte des habitants de ces lieux, les flamands roses, qui viennent ici en été se nourrir de plancton:

    La Laguna Brava

    La Laguna Brava

    Par contre il ne fait plus que 10°C, avec un vent à décorner les bœufs, on a même du mal à marcher !

    La Laguna Brava

    En 1963, un avion cargo s’est écrasé sur la lagune. Il reste son réacteur, et une de ses ailes, qui s’est envolée à plusieurs centaines de mètres à cause du vent !

    La Laguna Brava

    On attaque la descente, des couleurs, toujours des couleurs, et puis on a flanché, on s’est endormi ! L’altitude ça épuise !

    La Laguna Brava

    La Laguna Brava

    La Laguna Brava

    La Laguna Brava

    La Laguna Brava

     

    Une journée incroyable, inoubliable ! Quand on le vit, on oublie tous les soucis, les petits tracas du voyage et juste on profite, on se dit qu’on a de la chance d’être là. Alors encore une fois, merci papa, merci maman de nous avoir offert cette si belle excursion. Ces photos magiques sont notre façon de vous remercier.


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  • Bonjour tout le monde. Comme vous le constatez on n'a pas écrit d'article depuis 4 jours. Et pour cause, on n'a rien fait du tout !!!! Et oui on ne peut pas faire des trucs merveilleux tout le temps. 

    On a donc passé notre 31 décembre à Tucuman. Dans une auberge avec les proprios et leur famille. On a découvert que les argentins fêtent le 31 de manière "particulière". On vous explique. On demande dans l'après midi à la proprio à quelle heure on doit venir pour manger. Elle nous répond : "Vers 22h30..." Ah, on est sûr d'avoir compris...? Et bien oui. Bref à 22h30 on descend dans la salle à manger, toujours personne. On remonte donc dans la chambre attendre qu'ils viennent nous chercher. 22h45, 23h, 23h10, et enfin à 23h15 le proprio vient nous chercher pour aller manger. On boit l'apéro, il me sert un verre de vin rouge et là sacrilège, il met un glaçon dedans !!! Apparemment ils le boivent comme ça en Argentine. Bizarre, ils sont soit disant de grands connaisseurs de vin... Bon avec tout ça c'est 23h30 et on n'a pas encore vu l'ombre d'une assiette. A 23h35, la proprio nous amène à manger (même si les invités ne sont pas encore arrivés). On a discuté des coutumes de nos pays respectifs. Ils nous ont demandé ce qu'on mangeait pour le 31. Sauf qu'on ne sait dire ni escargot, ni foie gras, ni saumon en espagnol. Du coup on a juste réussi à dire "champagne" ça ils connaissent. On leur a demandé quels chanteurs français ils connaissaient, on a eu Piaf, Aznavour et Céline Dion. Par contre, on a dû leur avouer qu'on ne connaissait aucun chanteur argentin, et qu'on écoutait très peu de tango. Et à 23h45, ça y est les invités sont là !!! 
    On a mangé en 30 min, même pas d'apéro ni d'entrée... Juste de la viande et une glace en dessert. Bizarre, quand on voit qu'en France on passe 4h à table, là c'est vraiment expéditif et loin d'être chaleureux... 
    A minuit c'est encore festival de pétards et feux d'artifice dans la rue, et à 1h du matin on va se coucher.

    Le lendemain (le 1er janvier donc), on n'a rien à faire. Notre bus pour la Rioja part à 0h35 le 2 janvier...(le réseau de bus argentin...) On décide d'aller faire un petit tour en ville. Et le moins qu'on puisse dire c'est que les villes en Argentine sont désertes le 1er janvier. Ca fait même limite peur... A part des chiens c'est tout ce qu'on voit. Même pas un restau d'ouvert... Les seules choses à voir sont les églises, très belles d'ailleurs. On vous met des photos :

    Petit résumé de ces derniers jours...

     

    Petit résumé de ces derniers jours...

     

    Voilà, voilà, il est 13h30, on a fini la visite de la ville, on n'a pas mangé et surtout rappelez vous, notre bus est à 0h35... Du coup, on se dit que la seule chose d'ouverte sera la gare de bus. On y va, on trouve un restau d'ouvert. OUF !! Et en plus il a même internet, on reste un moment, on va se promener dans le petit parc à côté... Bon, là on a vraiment fait le tour de Tucuman. On décide d'aller dans une auberge de jeunesse, Aurélie veut échanger des livres, on en profite pour leur demander si on peut rester là un moment, pas de problème, en plus il y a une télé et sur la chaîne Warner, pour le 1er janvier, ils passent que des épisodes de Friends toute la journée. On rencontre un couple de français, on discute, et le temps est vite passé, il est déjà 20 h. On va chercher nos gros sacs à dos et on va à la gare, plus que 4 h à attendre !! Notre bus arrive à l'heure, on embarque et dodo !

    On arrive à 6h30 à La rioja, vraiment pas réveillé. On prend un taxi (qui nous ARNAQUE) et en plus vraiment pas fute-fute... On vous fait la scène :
    "Vous allez où?
    "Apecheta Hostel, 669 Avenue Nicola de Bari"
    "Hotel plaza?"
    "NON, A-P-A-C-H-E-T-A hostel, compris?"
    "Oui, oui..."
    On roule un moment, on arrive dans la rue Nicola de Bari et il commence à rentrer dans une cour d'hotel...

    "Vous allez bien au Plaza Hotel ?"
    "Mais non !!!! Apacheta hostel ! Au numéro 669 de la rue Nicola de Bari."
    "Ah bon, ça doit pas être pas loin.
    "NON, c'est pas là, on est au numéro 200, on t'a dit 669 !!! Il faut donc aller plus loin !!! T'a compris???"
    "Ah, d'accord, numéro 669... C'est ici ?"
    "Mais on est au 400 ici ! Avance ! "

    Du coup on a tellement avancé qu'on a dépassé notre hostel.

    Bref, déjà que le compteur tournait très vite et en plus il était pas bien doué... Mais bon, on arrive quand même à notre auberge, on file se coucher (la nuit a été dure dans le bus).

    Et pour finir cet article, un coup de gueule sur ce pays qu'est l'Argentine... On a vraiment l'impression que c'est un pays "à l'abandon". Comme on dit avec Aurélie, c'est un pays qui "fait semblant". Ils font semblant d'avoir un système de bus performant, ils font semblant de s'occuper des touristes, ils font semblant d'être riches...
    On peut vous donner pleins d'exemples. Les bus..., si tu rates celui de 6 h du mat' t'as plus qu'à attendre le prochain à 16 h.
    Hier on a voulu se renseigner pour louer une voiture, on arrive à l'agence, il y a juste le gars qui nettoie les voitures, on lui demande, il appelle son collègue, "il sera là dans 5 min". On attend 20 bonnes minutes, personne... Si t'a pas envie de bosser dit le !!!
    Après on va à une agence d'excursion, horaires d'ouverture "9h-13h et 19h-21h30", on se pointe devant à 19h30... Et là, PERSONNE... Normal quoi !!! L'autre jour, on va au restau à 19h30, les tables sont pas encore prêtes, on demande si on peut manger, oui mais pas avant 20h30...
    Autre exemple, tu es à la terrasse d'un café, tu commandes et là en 10 minutes tu as le vendeur de bijoux, le vendeur de journaux, le cireur de chaussures, un gamin qui vend des cartes et un vendeur de tableaux qui viennent te solliciter... Un peu chiant quand même!!!
    Ah, oui, il y a aussi les prix. On a trouvé un guide du routard de 2010, il donne des prix pour excursions, hotels... Et ben tu peux multiplier les prix par 2,3 voir 4... Par exemple, cette après midi on a payé une excursion pour demain. 350 pesos, le gars nous dit qu'au mois de mars ça va passer à 500... Inflation, inflation...

    Et enfin dernier exemple, quand on prend le bus, il y a des "malleteros" qui mettent les sacs dans les soutes et à chaque fois, c'est à dire une fois pour les monter dans le bus et une fois pour les sortir, ils RECLAMENT une "propina", c'est à dire un pourboire... En plus si tu donnes pas assez ils sont pas contents, et au nombre de fois qu'on prend le bus c'est très chiant.

    Bon j'ai fini de gueuler pour ce soir, on aura encore bien des choses à vous dire ce pays... Y'a quand même des trucs bien aussi, mais on est dans une mauvaise passe (rien qu'hier : virus sur le PC + chargeur du téléphone portable qui refuse de fonctionner + pas d'excursions réservée faute d'interlocuteur + une erreur de 150€ sur notre compte, évidemment pas en notre faveur...) Ca ira mieux plus tard.

    Ce soir on essaie de se trouver un restau. Rien d'ouvert. Et pas d'explication sur la porte. Du coup on se retrouve à manger dans une station service. Le gars nous a proposé de installer en terrasse. Trop la classe nan : 

     

    Petit résumé de ces derniers jours...

     

    Demain, ça devrait être mieux ! 

     


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  • Une dernière après midi à Salta, il fait toujours très chaud. On décide de monter au Cerro san Bernardo, qui est la montagne qui domine la ville. On monte en téléphérique, c'est sympa : 

    Dernier jour à Salta et Vallée des Conchas

     On a effectivement une belle vue sur la ville. C'est tout plat, et entouré par des collines : 

     Dernier jour à Salta et Vallée des Conchas

    Dernier jour à Salta et Vallée des Conchas

     Dernier jour à Salta et Vallée des Conchas

    Une fois arrivés en haut, on s'est rendu compte qu'il n'y avait pas grand chose à faire. Il y avait bien un atelier musculation et fitness organisé par le centre social de la ville, mais vu la chaleur, pas trop envie d'aller soulever de la fonte. ( Comment ça, certains pensent que même s'ils n'avait pas fait chaud, on n'aurait pas fait de muscu ?...)

    Dernier jour à Salta et Vallée des Conchas

    Du coup on est redescendu à pied, plus de 1 000 marches. Ah, vous voyez bien qu'on est de grands sportifs ! Ensuite on est allé au supermarché acheter un cadeau pour la gérante de l'auberge. Elle nous a rendu tellement de services, et en plus c'était son anniversaire ! Du coup on a pris une boite de Ferrero Rocher. Déjà qu'en France c'est pas donné, ici c'est carrément du luxe : 11 euros la boîte. Bon c'est pas très français, mais on allait quand même pas lui acheter du roquefort ! 

    Le lendemain, départ pour la dernière excursion qu'on avait réservée avec l'agence "la posada del Turismo". Encore une fois ils nous ont oublié, ils ont eu 45 minutes de retard. Tellement agréable de se lever à 6h15 pour partir finalement à 7h45. Du coup on a fini notre nuit dans le bus, les premiers kilomètres n'étant pas intéressants. Par contre on était bien réveillé pour admirer tout ça : 

    Dernier jour à Salta et Vallée des Conchas

    Dernier jour à Salta et Vallée des Conchas

    En milieu de matinée, nous sommes arrivés à la Garganta del Diablo (la gorge du diable), ça forme comme une petite caverne au fond du canyon. Sympa, mais pas notre préférée : 

    Dernier jour à Salta et Vallée des Conchas

    Dernier jour à Salta et Vallée des Conchas

     Arret suivant à "l'amphithéatre", encore une caverne mais cette fois on peut se promener dedans. L'accoustique y est très bonne : 

    Dernier jour à Salta et Vallée des Conchas

    Dernier jour à Salta et Vallée des Conchas

    Dernier jour à Salta et Vallée des Conchas

     Et puis on a repris la route, toujours de beaux panoramas : 

    Dernier jour à Salta et Vallée des Conchas

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    Dernier jour à Salta et Vallée des Conchas

    Dernier jour à Salta et Vallée des Conchas

    Dernier jour à Salta et Vallée des Conchas

    Dernier jour à Salta et Vallée des Conchas

    Dernier jour à Salta et Vallée des Conchas

    Dernier jour à Salta et Vallée des Conchas

    Dernier jour à Salta et Vallée des Conchas

    Dernier jour à Salta et Vallée des Conchas

     Tous ces paysages nous ont rappelé les parcs nationaux américains, mais sans la liberté qu'on avait aux USA. Ici nous étions très encadrés, pour cette excursion nous étions 24 touristes, et on a croisé à chaque arrêt 3 autres mini-vans. Ca gache un peu. On se dit que c'est aussi pour ça qu'on a tellement aimé notre excursion aux Salinas Grande, car nous n'étions que 6, et aucun autre groupe en vue. C'est un rythme différent, bien plus agréable. En tout cas, pendant nos 4 excusrions, on n'a pas croisé un seul français.

    A 12h, nous avons visité un vignoble. Un peu étrange pour nous de voir de la vigne pousser à côté des cactus. Un petit tour dans le musée, pas très intéressant, et ensuite une dégustation. Nico a gouté deux vins blancs et un vin rouge (moins bon), appelés Torrontes pour les connaisseurs. Par contre on n'a pas acheté de bouteilles.

    Dernier jour à Salta et Vallée des Conchas

    Et nous avons quitté le groupe. Puisque nous continuons vers le Sud, inutile pour nous de remonter à notre point de départ, 200 km au Nord. Nous voilà donc à Cafayate, petit village sympa, mais où il n'y a pas grand chose à faire. On a le choix entre marcher 12 km aller-retour pour aller voir une cascade, où aller à la piscine municipale. On est donc allé à la cascade. Nan, je rigole ! Encore une fois, c'est juste parce qu'il faisait trop chaud, sinon les 12 bornes à pieds c'était sans problème...

    On est donc allé se rafraichir à la piscine. On a eu la même idée que tous les habitants du coin, mais heureusement ils ont prévu large. Est-ce que vous avez déjà vu une piscine de cette taille ?

    Dernier jour à Salta et Vallée des Conchas

    Ca nous a occupé l'après midi, et ça ne nous a rien rien couté. L'entrée était à 5 pesos par personne (75 centimes), et à partir du premier janvier, l'entrée passe à 15 pesos. L'inflation en Argentine ça fait pas rire, on le constate sur tous les prix. Ils doublent, ils triplent en une année, c'est affolant ! 

    Nous avons quitté Cafayate à 6h ce matin, seul horaire disponible (le prochain qui me dit que le système de bus en Argentine est performant, je lui donne mon radio réveil pour qu'il teste) et nous sommes arrivés à Tucuman, 200 km plus loin à 12h30 ! Apparement c'était de la route de montagne, moi je n'ai rien vu j'ai dormi ! On voulait repartir de suite pour aller à La Rioja, notre prochaine ville, mais le seul bus était ce soir à 20h (le prochain qui me dit que le système des bus...). Du coup pas envie de passer notre 31 dans un bus, on fait une petite escale à Tucuman, ville décrite ainsi dans le guide du routard : "la ville est moche et en décadence économique, maison en ruine et immeubles abandonnés en témoignent". Bon on s'est quand même trouvé un hotel sympa, les proprio organisent un repas ce soir, viande, viande et viande. Hum ! Et on repart le 2 janvier à 0h35 ( le prochain qui me dit que le système des bus...)

    BONNE ANNEE A TOUS ! 


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  • Mercredi soir, nous avons donc passé la nuit dans une auberge à Purmamarca. Dans un dortoir de cinq, nous faisons la connaissances de deux française et d'un argentin. Et devinez quoi ? L'argentin a ronflé ! On a élaboré une théorie. On se dit que les hommes qui voyagent seuls, peu importe leur nationalité, c'est parce que leur femme les a foutu dehors à cause de leur ronflements... Et à chaque fois c'est pour nous dans le dortoir.

    Réveil à 9 heures, petit déjeuner, et on se prépare. Notre guide doit passer nous prendre entre 10h et 10h30. On s'installe, on joue à la belote, au Yam's. Vers 10h45 on commence à faire des réussites, signe qu'on s'ennuie vraiment ! A 11h j'appelle l'agence, pour savoir ce qui passe, elle me dit qu'il a du retard, qu'on ne doit pas s'inquiéter. Avec Nico on continue nos jeux hautement culturels, on fait une bataille de pouce, on joue à "tape les mains avant que je les enlève", on est deux doigts de faire un "je te tiens, tu me tiens, par la barbichette" ! C'est quand même vraiment long. Et puis à 11h20, l'agence rappelle l'hotel et demande à nous parler. L'homme au téléphone nous demande notre nom, à quelle excursion nous étions hier, où nous devions aller aujourd'hui, et il conclut par un "ah non, mais ce n'est pas normal que vous soyez là, c'est bizarre..." On est bien avancé maintenant. Il nous dit qu'il va se renseigner et nous rappeller. Du coup avec Nico on n'a plus la motivation pour jouer, on est dépité. Et puis vers 11h30, notre guide arrive. Il y a eu un accident de poids lourd sur la route entrainant de gros bouchons. On n'avait pas été oublié, mais l'agence n'a vraiment pas été performante.

    Du coup départ vers le Nord, on arrive aux ruines de Tilcara. C'est une ancienne forteresse, positionnée en haut d'une montagne, du coup on a eu une très belle vue : 

    Tilcara, Humahuaca et San Salvador de Jujuy

    Tilcara, Humahuaca et San Salvador de Jujuy

    On a appris plein de chose sur les cactus, notamment qu'on en faisait du bois, très utilisé dans les charpentes, il y a 1 000 ans, mais également de nos jours : 

    Tilcara, Humahuaca et San Salvador de Jujuy

    Les cactus font des fleurs très jolies, on en a vu que des jaunes, mais il paraît qu'il existe aussi des roses et des blanches : 

    Tilcara, Humahuaca et San Salvador de Jujuy

    Ca ce sont les ruines, pas le plus intéressant... On a pris une grande résolution, on arrête d'aller visiter des ruines. On préfère les paysages et les monuments qui tiennent debout ! 

    Tilcara, Humahuaca et San Salvador de Jujuy

    Et puis à la fin, il y a avait un petit jardin botanique, où il n'y avait que des cactus. mais on a découvert différentes sortes.

    Des petits : 

    Tilcara, Humahuaca et San Salvador de Jujuy

    Des bien verts : 

    Tilcara, Humahuaca et San Salvador de Jujuy

    Des velus : 

    Tilcara, Humahuaca et San Salvador de Jujuy

    Des qui "serpentent" : 

    Tilcara, Humahuaca et San Salvador de Jujuy

    On remonte dans le bus, on passe le tropique du Capricorne. il y avait un monument pour montrer qu'on passe la ligne imaginaire, mais il était moche, alors pas de photos. A 14h30, on arrive au village de Humahuaca, pause déjeuner. Emmanuelle, si tu savais comme on pense à toi dans ces moments là ! Ensuite petite visite du village, la place, l'église, rien de bien extraordinaire. Quand même une jolie vue sur les environs.

    Tilcara, Humahuaca et San Salvador de Jujuy

    On reprend la route, toujours de jolies montagnes colorées, ici c'est ce qu'ils appelent la "palette du peintre" :

    Tilcara, Humahuaca et San Salvador de Jujuy

    Tilcara, Humahuaca et San Salvador de Jujuy

    C'est joli, il fait beau, mais la journée commence à être longue.

    Tilcara, Humahuaca et San Salvador de Jujuy

    On arrive vers 19h à Jujuy, on visite rapidement, la place, l'église... Une jolie "casa del gobierno" maison du gouvernement, on suppose que c'est l'équivalent de nos préfectures : 

    Tilcara, Humahuaca et San Salvador de Jujuy

    Et à 21h30, retour à notre hotel à Salta. La journée a été longue, beaucoup de bus, on est moins enchanté que par les deux excursions précédentes.

    Vendredi on avait prévu une journée off. On reste à l'auberge en attendant notre nouvelle carte de crédit qui doit arriver par Chronopost. Elle n'arrive pas. Du coup on décide de rester un jour de plus à Salta. On demande à nos propriétaires une nuit de plus, malheureusement c'est complet. On va à un autre hotel dans la rue, c'est complet. On va à un autre hotel, c'est 100 euros la nuit. Aie, on est mal. On revient à notre auberge, en se disant qu'on va chercher sur internet, mais les proprio nous interceptent. Ils nous propose de déplacer leurs fils, de les regrouper dans le même chambre, pour nous libérer une chambre avec deux lits superposés. On vous a déjà dit qu'ils étaient adorables ?

    Du coup samedi matin réveil de bonne heure, cette histoire de carte qui n'arrive pas nous tracasse. On retourne sur le site de Chronopost pour la 20 000 ème fois, notre colis est toujours en cours de livraison, phrase qui ne veut absolument rien dire et qui ne nous aide pas à savoir où il est. Il est parti de Buenos Aires depuis mercredi, il devrait être là. On regarde un peu les commentaires sur internet, et là on prend peur, Chronopost en Argentine est loin d'être performant, avec des rétentions en douanes, des taxes, des pertes, des retards... On décide d'en avoir le coeur net, on va à la poste directement, demander où est notre colis On donne le numéro de suivi associé au colis, la dame le rentre dans l'ordi, et nous répond que ce numéro n'existe pas, aucun colis n'est enregistré. Voilà voilà. On n'a même plus la force d'en avoir marre, c'est dire. Elle nous informe également que la poste sera fermée jusqu'à mercredi. 

    Retour à l'auberge, le moral dans les chaussettes. Que peut-on faire ? Notre colis est bien arrivé à Buenos Aires, mais depuis qu'il est "en cours de livraison", il semble ne plus exister. 

    Du coup on prend on grande décision (c'est le jour des grandes décisions ! ) on décide de partir. Salta c'est sympa, mais on aimerait bien visier autre chose en Argentine. De plus, même si on attend jusqu'à mercredi, il n'y a aucune certitude que la situation se débloque rapidement, alors on décide d'oublier toute ces histoires de cartes, d'opposition, de frais, d'envoi... Ca nous a pompé bien assez d'énergie comme ça ces deux dernières semaines, maintenant place au voyage. Et puis Western Union existe, on arrivera toujours à trouver de l'argent.

    Du coup c'est décidé, on part demain, direction le sud. On informe nos propriétaires que le colis semble s'être perdu, et que donc il n'arrivera probablement jamais. Spontanément ils nous proposent d'aller avec nous à la poste pour râler et exiger qu'ils fassent des recherches. On leur répond qu'on ne souhaite pas attendre jusqu'à mercredi, qu'on préfère reprendre la route. Du coup ils nous disent qu'ils vont s'en occuper mercredi, et que s'ils le retrouve ils nous l'enverront à une autre adresse, on va rester en contact par mail. On vous a déjà dit qu'ils étaient adorables-bis ?

    Du coup voilà, on choisit de s'éloigner de tout ça, on délègue, peut être qu'on aura une bonne surprise dans quelques jours (semaines ?). Et en attendant on va bien vérifier nos comptes bancaires, parce qu'on a quand même une carte bleue qui se balade dans la nature...


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  • Mercredi, nous avons fait notre deuxième journée d'excursion, au programme : la ville de Purmamarca et les Salinas Grandes. Départ à 7h du matin, le temps est pas terrible, il fait tout gris et quand on roule il commence même à pleuvoir. Mais bon, les Salinas sont à 250 km de Salta, on va peut-être avoir du soleil !

    On roule donc en direction de Purmamarca. La route est connue car elle est au milieu du canyon avec tout autour des montagnes avec plein de couleurs différentes. Toutes ces couleurs sont dûes aux différents minerais qui se trouvent dans les montagnes (cobalt, manganèse, cuivre, fer...) Voilà un peu à quoi ça ressemble : (toujours pas de soleil en vue !!)

    Purmamarca et Salinas Grandes

    Purmamarca et Salinas Grandes

    La roche à cette forme à cause de la pluie :

    Purmamarca et Salinas Grandes

    Purmamarca et Salinas Grandes

    Regardez, le soleil arrive, notre guide nous a promis que plus on va monter, plus on aura du soleil !

    Purmamarca et Salinas Grandes

    Nous continuons notre route pour passer le point le plus haut de notre excursion, un col situé à 4170 mètres d'altitude. Notre guide avait raison, les nuages sont restés en bas, maintenant on a une vue dégagée sur toute la vallée :

    Purmamarca et Salinas Grandes

    Purmamarca et Salinas Grandes

    Purmamarca et Salinas Grandes

    Au passage du col, on n'a même pas ressenti les effets de l'altitude, vive les bonbons à la coca achetés au Pérou (merci Manue !) :

    Purmamarca et Salinas Grandes

    Après le passage du col, on est descendu en direction des Salinas, on a encore eu droit à des roches de différentes couleurs :

    Purmamarca et Salinas Grandes

    Nous voilà donc arrivé aux Salinas Grandes. C'est un grand désert de sel situé à 3500 mètres d'altitude. Il s'est formé grace à l'écoulement de l'eau de la montagne, qui s'est gorgé de sel en ruisselant sous la montagne. Et avec l'évaporation, il ne reste plus que le sel à la surface. C'est le même principe que les salinas qu'on a vu au Pérou. Mais là, attention, le soleil est bien présent, donc crème solaire, lunettes et casquettes obligatoire !! C'est encore pire que la neige ! On est resté 30 minutes sur place, le guide nous a dit qu'on ne pouvait pas s'exposer plus à cause du soleil. On se doute que c'est un gros mensonge (quand on va faire du ski, on s'expose bien aux reflets du soleil sur la neige !), mais il a un planning à tenir, les journées sont chargées. Et puis finalement 30 minutes c'est suffisant, donc pas de regrets.

    Purmamarca et Salinas Grandes

    Purmamarca et Salinas Grandes

    Purmamarca et Salinas Grandes

    On est désolé, mais on a dû garder les lunettes de soleil sur toutes les photos, ce n'était pas possible de les enlever !!

    Purmamarca et Salinas Grandes

    Aurélie marche sur l'eau. J'avais même pas fait attention, mais elle a enlevé les lunettes. Courageuse :

    Purmamarca et Salinas Grandes

    Et puis, vient le moment de faire des photos "artistiques". Les guides ont l'habitude, sur tous les blogs que l'on a pu voir, tout le monde fait les mêmes photos. On touvait ça un peu débile, mais finalement on s'est bien amusé ! C'est plutôt original :

    Purmamarca et Salinas Grandes

    Purmamarca et Salinas Grandes

    Celle là on a du la refaire au moins 4 fois. Mais elle rend bien :

    Purmamarca et Salinas Grandes

    Celle là, c'est moi qui l'ai faite :

    Purmamarca et Salinas Grandes

    Là, on imite les chinois (ou japonais) qu'on a vu au Grand Canyon. D'ailleurs, on n'en a pas encore vu un seul en Argentine !

    Purmamarca et Salinas Grandes

    Admirez ma souplesse... Bon, j'avoue il y a un trucage, à vous de deviner lequel :

    Purmamarca et Salinas Grandes

    Purmamarca et Salinas Grandes

    On s'est bien amusé, notre guide était bien sympa, c'était marrant de faire toutes ces photos.

    Après les Salinas, on est redescendu en direstion de Purmamarca, notre dernière étape du jour. Ce petit village perdu dans la montagne (encore un !!) est connu car les montagnes qui l'entoure sont de toutes les couleurs. C'est vraiment magnifique ! La premère photo a été prise le matin quand on est passé devant en allant aux Salinas :

    Purmamarca et Salinas Grandes

    Comme on faisait une excursion le lendemain à quelques kilomètres de ce village, on a passé la nuit ici. On en a donc profité pour faire une petite balade autour du village. On a traversé ce qu'ils appelent la montagne aux sept couleurs. C'était vraiment super beau, mais il faisait très froid et ça manque aussi de soleil, mais les photos rendent bien :

    Purmamarca et Salinas Grandes

    Purmamarca et Salinas Grandes

    Purmamarca et Salinas Grandes

    Purmamarca et Salinas Grandes

    Oui, oui, il fait froid !

    Purmamarca et Salinas Grandes

    Purmamarca et Salinas Grandes

    Purmamarca et Salinas Grandes

     

    Voilà, notre journée est finie, on a été ravi. Dans le prochain article on vous racontera notre 3 ème jour d'excursion.

    Biz à tous

     


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