• Dans le dernier article, nous vous contions nos efforts héroïques pour attraper le bus de 13h45 à la gare de Buenos Aires. Pour nous récompenser, nous nous offrons des places en première, puisque c’est parti pour 17 heures de bus. En effet on doit arriver le lendemain à 7h30. Epuisés par les derniers évènements, on commence par une bonne sieste. A 16 heures on nous sert un petit goûter, on a eu plusieurs sortes de biscuits, dont des boudoirs. Ca faisait bien longtemps qu’on n’en avait pas mangé ! Ensuite on a repris un rythme intense : on s’est reposé, on a somnolé, on a fait la sieste, on a fermé les yeux… Intense, je vous dis ! Mais le temps passant, on a commencé à ressentir une petite faim, d’autant plus qu’on n’avait pas eu le temps de manger à midi. Et là, on a pensé très très fort à Emmanuelle ! Autant la visite de Buenos Aires t’aurais plu, il y a plein de chose à voir, ça bouge beaucoup, autant les 17 heures de bus tu n’aurais pas supporté ! On t’imaginait, à 19h pétante, en train de braquer le chauffeur pour qu’il t’amène devant un restau ! Bon, vers 20h30 on s’est résigné, on n’aura pas à manger. Tous les argentins ont sorti leur casse-croute, nous on n’avait que des biscottes… Ca dépanne, mais ce n’est pas gastronomique… On se met un petit film sur l’ordi pour s’occuper, et à 21h40… On nous apporte le repas ! Bizarre. C’était bon mais très lourd : pizza, empanadas, sandwich ! 

    On s’est endormi, les sièges étaient confortables. La nuit est vite passée. A 7h on fait un arrêt, tiens serait-on en avance ? Non, ce n’est pas pour nous. On reste éveillé, on devrait bientôt arriver. 8h, 9h, ça commence à devenir bizarre. Nico va demander au chauffeur, qui lui répond qu’on arrive bientôt. On a débarqué à 10h30 ! Vous allez nous dire, 17 ou 20 heures de bus, on ne voit plus la différence ! Mais en fait si, c’est justement sur la fin qu’on a trouvé ça long.

    Nous sommes donc arrivé à Puerto Iguazu, on a trouvé un bon hôtel pas cher, et direction le restau ! Maintenant qu’on a des sous on peut se faire plaisir. Nico s’est commandé une côte de bœuf, il était aux anges. Il a adoré, il m’a même fait goûter un petit bout, c’était délicieux. Par contre, chose étrange, ici ils servent la viande sans accompagnement ! Juste le morceau de bœuf au milieu de l’assiette. Faut aimer…

    Et en début d’après midi, nous voilà parti pour les Chutes d’Iguazu, côté brésilien. On a été déçu, le bus ne s’est pas arrêté à la douane, donc on n’a pas eu le tampon du Brésil sur notre passeport ! On a découvert les chutes. En gros, ça donne ça :

    Les chutes d'Iguazu, merveille du monde

    On s’est promené pendant 1 heure, il n’y a qu’un sentier. On a beaucoup aimé, c’était « grand ».

     On peut vraiment parler de « chutes » au pluriel, il y en a partout ! On les a découvertes au fil de la balade :

    Les chutes d'Iguazu, merveille du monde

    Les chutes d'Iguazu, merveille du monde

    Les chutes d'Iguazu, merveille du monde

    Les chutes d'Iguazu, merveille du monde

    Les chutes d'Iguazu, merveille du monde

    Les chutes d'Iguazu, merveille du monde

    Les chutes d'Iguazu, merveille du monde

    Les chutes d'Iguazu, merveille du monde

    Les chutes d'Iguazu, merveille du monde

    Les chutes d'Iguazu, merveille du monde

    On est allé sur une plateforme aménagée au milieu des chutes, on a pris une bonne douche ! Mais il fait tellement chaud que c’est agréable de se rafraichir.

    Et c’est là qu’on a pu observer un bel arc-en-ciel :

    Les chutes d'Iguazu, merveille du monde

    On a fini par l’ascenseur panoramique, qui donne une belle vue :

    Les chutes d'Iguazu, merveille du monde

    Pendant la balade, on a eu la chance de voir de nombreux papillons, en voilà un  joli :

    Les chutes d'Iguazu, merveille du monde

     

    Une belle après midi, demain on fait encore les chutes d’Iguazu mais côté Argentin, il parait que c’est encore plus beau…

    Ce matin nous avons donc pris le bus pour les chutes côté Argentin. On a commencé par le sentier supérieur, qui comme son nom l’indique permet de marcher au dessus des chutes. Ca donne ça :

    Les chutes d'Iguazu, merveille du monde

    Les chutes d'Iguazu, merveille du monde

    Les chutes d'Iguazu, merveille du monde

    Les chutes d'Iguazu, merveille du monde

    Ensuite le chemin inférieur, au pied des chutes, encore plus impressionnant :

    Les chutes d'Iguazu, merveille du monde

    Les chutes d'Iguazu, merveille du monde

    Les chutes d'Iguazu, merveille du monde

    Les chutes d'Iguazu, merveille du monde

    Les chutes d'Iguazu, merveille du monde

    Les chutes d'Iguazu, merveille du monde

    Les chutes d'Iguazu, merveille du monde

    Et enfin on a pris un petit train pour aller admirer la « gorge du diable ». C’était grandiose, magnifique, absolument superbe, malheureusement les photos ne rendent pas très bien :

     

    Les chutes d'Iguazu, merveille du monde

    Les chutes d'Iguazu, merveille du monde

    Les chutes d'Iguazu, merveille du monde

    Les chutes d'Iguazu, merveille du monde

    Les chutes d'Iguazu, merveille du monde

    Les chutes d'Iguazu, merveille du monde

    Les chutes d'Iguazu, merveille du monde

     

    Et tout au long de la journée on a pu découvrir la faune, très variée et assez surprenante. On a vu :

    Des iguanes :

    Les chutes d'Iguazu, merveille du monde

    Pleins de papillons, on a bien joué avec eux :

    Les chutes d'Iguazu, merveille du monde

    Les chutes d'Iguazu, merveille du monde

     Toute une famille de coatis :

    Les chutes d'Iguazu, merveille du monde

    D’énormes fourmis, beurk :

    Les chutes d'Iguazu, merveille du monde

    Un colibri en plein repas : (la fleur est aussi belle que l’oiseau d’ailleurs ! )

    Les chutes d'Iguazu, merveille du monde

    Un oiseau bleu dont on ne connait pas le nom :

    Les chutes d'Iguazu, merveille du monde

     

    On a passé une superbe journée, comme prévu les chutes sont plus impressionnantes côté Argentin. On a souffert de la chaleur, mais c’était vraiment génial. Quand on y repense, on se dit que les chutes du Niagara, à côté de ça… Y’a pas photo !

    Demain encore 5 heures de bus pour aller à San Ignacio.

    A bientôt 


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  • Texte de Nico

    Bonjour tout le monde, voilà notre premier article depuis l'Argentine.
    On est donc arrivé lundi soir, après 4 heures de vol avec la compagnie LAN, qui est vraiment une super compagnie : petite télé (avec même des films en français), à manger, à boire... Bref, on n'a pas vu passer les 4 heures et on serait bien rester quelques heures de plus (pour finir le 2ème film que j'avais mis en route !! en plus c'était Expendables 2, un grand film !).

    On est donc à Buenos Aires, où il fait 30° la journée, autant dire que ça nous fait bizarre de voir ça pour un mois de Décembre !! Les mois de décembre et janvier sont les plus chauds ici, et oui on est dans l'hémispère sud, les saisons sont à l'inverse de chez nous.

    On avait lu sur les différents blogs qu'il fallait au moins une semaine pour visiter Buenos Aires. Mais bon, comme vous avez pu le voir depuis le début, les grandes villes c'est pas notre truc ! Du coup on l'a fait en 2 jours et s'il nous reste du temps on fera le reste à la fin. On est pressé de partir visiter ce grand pays avec ces paysages magnifiques.

    Donc on a commencé la visite avant-hier, et la première chose qu'on s'est dit : "Oooh, comme c'est calme !!" Enfin des gens qui respectent les piétons, qui klaxonnent pas toutes les 3 secondes... Ca nous change du Mexique et surtout du Pérou. La ville est sympa, il y pas mal de chose à voir, en plus on est en plein centre ville, on est à côté de tout.

    On a commencé tranquillement notre journée à midi, on a admiré l'obelisque, qui se trouve sur l'avenue du 9 juillet, qui est connue pour être l'avenue la plus large du monde (125 mètres). Bon l'obélisque est pas exceptionnel, mais au moins on se repère facilement, notre auberge n'est pas loin. Quand à cette immense avenue, elle ne nous a pas impressionnée. C'est surtout pénible quand il faut traverser, il faut s'y prendre en 3 fois ! 

    Voilà l'obélisque :

    Buenos Aires

    Voilà l'avenue la plus large du monde, elle continue encore derrière les arbres à droite :

    Buenos Aires

     

    Après ça, on est donc allé faire notre premier repas argentin... Bon en fait on est allé à Subway pour manger des sandwichs, le repas typique attendra ! Bref, ensuite on est allé voir la Metropolitan Cathédrale, qui vu de l'extérieur ne ressemble pas du tout à une église :

    Buenos Aires

    Les douze piliers extérieurs représentent les 12 apôtres. L'intérieur est immense (les photos ne donnent rien) et il y a de belles mosaïques au sol :

    Buenos Aires

     On a pris en photo un sapin de noël, mais vous vous en doutez, ils ne sont pas tout à fait comme chez nous. En fait il n'y en a pas ici, alors ils en fabriquent en métal et les recouvrent d'une bâche verte, c'est très moche et ça ressemble pas beaucoup à un sapin :

    Buenos Aires

    La "Paza de Mayo", on se trouve le sapin :

    Buenos Aires

    Sur la même place se trouve "La casa Rosada", qui est le palais présidentielle, c'est très grand et plutôt joli : (encore un super sapin devant l'entrée !)

    Buenos Aires

     

    Ensuite, on est allé voir le palais des congrès, qui nous a (un peu) rappelé le capitole de Washington, mais en plus petit quand même :

    Buenos Aires

     

    Et pour finir notre après midi, on a voulu aller visiter le théatre colon, qui est l'un des plus grand opéra du monde, mais à 20 euros l'entrée par personne..., on a juste fait une photo de l'extérieur, dommage, peut-être qu'on le visitera à notre retour.

    Buenos Aires

     

    Voilà pour le premier jour. Le deuxième jour, on ne savait pas trop quoi faire. Sachant qu’on attendait toujours notre nouvelle carte de crédit (encore un nouvel épisode dont on vous parlera plus tard…), on ne voulait pas partir trop loin au cas où elle arrive.

    On a donc décidé de partir se promener à partir de midi. On est allé dans le quartier de la Recoleta. Et à pied, on en a bien bavé avec cette chaleur, 32° hier après midi !!On a vu le cimetière de la recoleta, qui est comme le cimetière du père Lachaise de Paris, il n'y a que des tombes de gens connus. Bon, nous on a reconnu personne mais on a pu voir que les tombes sont très différentes de chez nous. Ce sont des gros mausolées dans lesquels on peut voir les cercueils !! Voici la photo du plus gros :

    Buenos Aires

    Après ça, chaleur oblige, on est allé se prendre une petite glace  au Mcdo d’en face ! Une fois rafraichi on est allé dans l’église qui se trouve à côté, elle n’a rien d’exceptionnelle mais l’intérieur était sympa :

    Buenos Aires

    Buenos Aires

    Pas loin de là se trouve le musée des beaux arts, on est juste passé devant, on n’est pas fans des musées. A côté se trouve une fleur artificielle, qui s’ouvre et se ferme en fonction du soleil. Aurélie a été très déçue, elle croyait que c'était une vrai fleur. En fait c'est moche. On a fait une photo de loin :

    Buenos Aires

    Ensuite on est retourné à notre auberge, en passant on a vu l’ambassade de France, elle se reconnait facilement, c’est la seule de ce style :

    Buenos Aires

    En chemin, on a remarqué qu’il y avait un rassemblement sur la place principale, en regardant je remarque que les gens portent tous des maillots de foot de l’équipe de Boca Juniors. Pour la culture, c’est le premier club où a joué Diego Maradona. On pense qu’il doit y avoir un match, c’est pourquoi ils se rassemblent tous avant. Mais pas du tout, ici ils sont tellement fan de foot qu’ils se rassemblent pour ce qu’ils appellent « le jour des supporters ». Ils ont arpenté les rues de la ville à partir de 16h, en chantant, lançant des pétards…, et ça jusqu’à 23h. De nombreuses rues ont été fermées à la circulation juste pour qu'ils puissent parader tranquillement. On voit que le foot est vraiment très important pour eux. Je ne pense pas qu’en France on puisse voir ça un jour !! Les supporters ne sont pas les mêmes !

    Quand on reviendra à Buenos Aires, il nous restera encore pas mal de trucs à voir, notamment visiter le stade de la Boca , mais là, on est impatient de partir à Iguazu et de commencer à voir des paysages !! Il nous manque plus que la carte de crédit !!

    Ooooh, miracle on vient de la recevoir…

     

    Aurélie prend la suite pour vous raconter cette "drôle" d'aventure...

     

    Pour rappel, on avait téléphoné à Visa premier depuis Lima, qui avait annulé la procédure puisqu'on n'avait pas de téléphone portable où l'on pouvait être joint en permanence.

     

    Donc dès notre arrivée à Buenos Aires on re-téléphone. On tombe sur une dame très sympa, qui met en route la procédure. On va nous livrer une nouvelle carte de crédit. Pour cela elle demande des tas de renseignements, date et lieu de naissance, adresse de notre banque, nom de jeune fille de ma mère (si, si, elle l'a vraiment demandé !). On va être recontacté dans les 2 heures, il ne faut surtout pas s'éloigner de la réception de l'hôtel. Dans la foulée, on demande un dépannage d'argent liquide. C'est soumis à autorisation, elle nous recontacte au plus vite.

     

    Voilà on est content, la machine est en route, on n'a plus qu'à attendre. Puisqu'on doit nous téléphoner, on reste à la reception. 1h. 2h. 3h. Personne n'a appelé, on est crevé, on va se coucher. Le lendemain matin, pas d'appel. On part faire une petite visite de Buenos Aires, on est quand même un peu là pour ça. Entre temps Visa a appelé mais n'a pas demandé à nous parler (tant mieux ! ). Un paquet va nous être livré le lendemain... Ouh, suspens...

     

    Le lendemain, à 16h30 notre paquet est déposé à l'accueil. Rien à signer, pas de pièce d'idendité, il est juste posé là. Bien la peine de demander le nom de jeune fille de ma mère si c'est pour donner le paquet à n'importe qui... Bref, on est content, c'est notre nouvelle carte. En plus c'est une Gold, elle brille, c'est joli. Sur le papier il est écrit "votre carte a peut-être changé d'aspect, mais c'est bien la carte que vous connaissez, celle qui permet de payer partout dans la monde, blablabla..."

     

    Du coup on sort, pressé de retirer, car là on n'a vraiment plus un radis. On essaie un premier distributeur. Ca marche pas? Une deuxième. Ca marche pas. Un troisième. Ca marche pas. Bon on va essayer d'aller au guichet d'une banque. Et c'est là qu'on découvre une particularité d'Argentine : ici les banques sont ouvertes de 10h à 15h. Trop pratique ! Bon, on essaie de garder le moral, on se dit que cette carte va peut-être marcher en paiement. Ca tombe bien, on veut acheter nos tickets de bus pour Iguazu, départ le lendemain à 13h45. On va au guichet, on donne la carte. Ca marche pas. On lui demande de ré-essayer. Ca ne marche pas. Là les nerfs lachent, je fond en larmes devant l'employé. Le pauvre, il n'a rien du comprendre...

     

    On rentre à l'auberge où l'on retente de payer, mais ça ne marche pas.

     

    C'est parti pour un nouveau coup de fil à Visa premier, encore une fois une conseillère sympa, heureusement parce qu'on était un tout petit peu à cran !...

     

    Nous: Bonjour, on a essayé notre nouvelle carte dans un distributeur automatique, elle ne marche pas.

     

    Elle: Ah mais non, il ne faut surtout pas la mettre dans un distributeur, vous allez vous la faire avaler. (Heureusement, en Argentine ce ne sont pas les mêmes distributeurs qu'en France, il suffit de glisser rapidement sa carte). Personne ne vous a dit qu'il ne fallait pas la mettre dans un distributeur ?

     

    Nous : Ah non, on n'a pas été informé de ce détail. Sinon on a essayé de payer avec ça marche pas. On a oublié de nous dire quelque chose d'autre ?

     

    Elle : Non, ça ça devrait marcher.

     

    Nous : Oui, mais ça marche pas.

     

    Elle : C'est bizarre, mais je ne peux pas vous aider, il faut contacter votre banque.

     

    Nous : Mais c'est la nuit en France, on ne va pas attendre des heures. Encore heureux que ce n'est pas le week-end !

     

    Elle : Je comprends bien mais je ne peux rien faire.

     

    Nous : On devait également nous recontacter pour nous remettre 400 euros, on attend toujours.

     

    Elle : Oui, l'opération a été refusée par votre banquière. Peut-être que vous êtes à découvert. En tout cas je ne peux rien faire.

     

    Quand pour la huitième fois elle nous a répété qu'elle ne pouvait rien faire, on a abandonné et on est allé se coucher, non sans avoir envoyé un mail pas piqué des vers à notre banque. (Nico est mort de rire quand j'utilise cette expression ! )

     

    Donc le lendemain, sur le pied de guerre à 5h30 pour appeler notre banquière (vive le décalage horaire !). Banquière qui ne prendra pas notre appel, elle est occupée... Elle s'engage à nous appeler plus tard.

     

    L'appel arrive. Elle nous soutient que d'après ses informations, notre carte marche en paiement. On lui soutient que non. Elle nous soutient qu'elle n'a pas refusé de nous envoyer 400 euros. Elle n'était même pas au courant de notre demande... Elle s'engage à nous faire parvenir rapidement 900 euros.

     

    Deux heures après, autre appel, apparemment un chef de chez Visa premier. Ils ont trouvé pourquoi notre carte ne marche pas. En fait, par erreur, ils ont fait opposition dessus avant de nous l'envoyer... Champions du monde !!!! Et d'après lui, il est impossible de lever une opposition. Donc refrain habituel : "on ne peut rien faire". Il s'engage à enquêter pour savoir qui a refusé de nous envoyer les 400 euros et pourquoi...

     

    Une heure après, nouvel appel de chez Visa premier. Notre cash est prêt, on peut aller le récupérer dans n'importe laquelle des agences Western Union durant les 3 prochains jours. Il est 11h15, on part immédiatement, avec nos gros sacs sur le dos. On espère pouvoir attraper le bus pour Iguazu de 13h45. Google est notre ami, on trouve l'adresse de Western Union la plus proche, et c'est parti mon kiki (Nico aime bien cette expression là aussi). Il fait 32°, heureusement l'agence n'est pas loin. On arrive juste devant, et là... (oui souvenez-vous, on a la poisse !) Ce bureau a déménagé. On note la nouvelle adresse, on arrive juste devant, et là... (oui souvenez-vous, on a la poisse !) Ce bureau ne fait plus de transactions pour Western Union. On note une autre adresse, on arrive juste devant, et là...(oui souvenez-vous, on a la poisse ! ) Ce bureau ne fait que les envois d'argent, pas les retraits. Ai-je besoin de préciser qu'on est à deux doigts de la crise de nerfs ? On note la nouvelle adresse, à l'autre bout de la ville, on arrive juste devant, il est 12h30 et là... Une queue  ! Au moins 40 personnes ! On commence la queue, et on découvre une autre spécificité du pays. Les Argentins vont dans ces bureaux pour payer toutes leurs factures. Electricité, eau, télévision... Tout se paye cash dans ces petits bureaux. Voilà pourquoi il y a autant de monde. Les pauvres, ils doivent presque poser une journée de congé pour régler toute leur paperasse ! Enfin c'est notre tour, on est appelé au guichet 4. Qui nous dit que les retraits Western Union ne se font qu'aux guichets 6 à 9. Rahhhhhhhhhh ! On arrive au guichet 7. Qui nous dit qu'il faut qu'on aille faire une photocopie du passeport à la librairie en face. Re rahhhhhhhhh ! On y va , on revient, et enfin ! le Graal ! Ou en tout cas notre argent. On est épuisé, ça fait 1h30 qu'on arpente la ville sous une chaleur terrible, on saute dans un taxi  direction la station de bus. On arrive au guichet à 13h43, on achète deux billets pour Iguazu, à 13h45 on est dans le bus... Mission accomplie, on est heureux de quitter Buenos Aires, d'aller aux chutes d'Iguazu, d'avoir notre argent... Mais quelle prise de tête toute cette histoire ! En tout cas on a réussi à ne pas se disputer, on est rester (presque toujours) calme et (presque) courtois au téléphone... Mais là, on a juste envie de dire à notre banque : "oubliez nous !!!!!!!!!!!"

     

    Demain on vous racontera Iguazu, c'est trop bien ! 

     

     


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