• Allez, on est généreux, on inaugure un nouveau jeu sur le blog. Ce n'est pas tout à fait "où est Charlie", mais "où sont Aurélie et Nicolas ? ". On va vous donner un premier indice : on est toujours sur la planète Terre. Déjà, en soi, c'est un bon début. Donc si vous voulez participer, il suffit de sortir votre globe terrestre, de le faire tourner, et de pointer au hasard votre doigt dessus, même si vous appelez pas Lucette, c'est le jeu. Avec un peu de chance, vous devriez tomber sur nous.

    Essai n°1 : Sommes nous à Delhi, en Inde ?

    C'est vrai que logiquement c'est là qu'on devrait se trouver, depuis 36 heures d'ailleurs... Mais non. Quand nous sommes arrivés à l'aéroport de Shanghai, on nous a largués sur le parking. On a fait 4 bureaux "Eastern China" avant de trouver quelqu'un pour s'occuper de nous. Le manager nous annonce que le vol Shanghai-Delhi de ce soir est plein, qu'ils ont 10 personnes en surbooking, et donc qu'on a aucune chance d'embarquer sur ce vol. Déjà, ça met dans l'ambiance...

    Essai n°2 : Sommes nous à Bangkok, en Thaïlande ?

    Qu'est ce qu'on irait y faire me direz-vous... mais c'est pourtant la solution qu'ils nous ont proposée. Un vol Shanghai-Bangkok (arrivée à 1 heure du matin) puis un vol Bangkok-Delhi (avec un départ à 7 heures du matin). On est moyennement ok, mais bon c'est un début de solution. Par contre je fais ma pénible, hors de question que je passe la nuit en transit à dormir sur le sol de l'aéroport de Bangkok, je veux qu'ils nous paient l'hôtel. Refus catégorique, rien n'est de leur faute, c'est à cause d'un orage, pas de leur responsabilité, gna gna gna... M'en fous, je veux mon hôtel. On négocie, on négocie, finalement il décide de vérifier s'il y a de la place sur ces vols (c'est bien le moment hein...). Résultat : il y a de la place de Shanghai à Bangkok, mais ensuite tout est plein. Question très pertinente du manager : "Vous voulez quand même aller à Bangkok ? Et puis après sur place vous verrez avec les autres compagnies aériennes..." Mais bien sûr, et la marmotte, elle met le chocolat...

    Donc nous ne sommes pas à Bangkok, même si on aime beaucoup cette ville.

    Essai n°3 : Sommes nous à Pékin, en Chine ?

    Nouvelle solution, le manager nous propose de retourner à Pékin pour prendre ensuite un vol direct Pékin-Delhi, mais cette fois avec une compagnie aérienne partenaire, Air China. C'est exactement ce qu'on avait demandé quand on était à Pékin la veille, mais on nous avait répondu qu'ils ne pouvaient pas nous prendre de billets sur une autre compagnie. Allez, pourquoi pas. Il vérifie s'il y a de place, oui il y en a, mais problème... le vol Shanghai-Pékin est déjà parti... On commence à entrevoir l'étendue de leur incapacité et de leurs dysfonctionnements, franchement ça fait peur...

    Essai n°4 : Sommes nous à Paris, en France ?

    J'en connais qui ont relu deux fois cette phrase n'est-ce pas ? A un moment on a vu un Shanghai-Paris s'afficher sur les tableaux. Avec Nico on s'est regardé... On s'est dit que ça très plaisir à nos mamans de nous retrouver, mais on a quand même bien envie d'aller en Inde avant, alors il faudra patienter un peu ! 

    Essai n°5 : Sommes nous à Singapour, à Singapour ?

    Les deux Indiens qui sont avec nous depuis le début de la galère ont trouvé un vol Shanghai-Singapour puis Singapour-Delhi. Ils soumettent la proposition au manager, qui refuse disant que le vol est plein. Alors qu'il y a des billets en vente sur internet. Peut-être des billets en surbooking...

    Essai n°6 : Sommes nous à Shanghai, en Chine ?

    Bingo ! Aucune solution, nous sommes donc de retour dans un hôtel (bien classe encore une fois, c'est cool). Normalement on embarque ce soir pour un Shanghai-Delhi, sauf qu'on a vérifié et que le vol est plein. Hors nous sommes 15 à attendre de pouvoir embarquer. Et oui, nous avons été rejoint par les 10 personnes en surbooking d'hier, nous sommes donc 15 maintenant. Mais le manager nous a assuré qu'on aurait la priorité pour embarquer. Je ne sais pas comment ils vont faire pour virer 15 personnes du vol de ce soir et nous mettre sur leurs places, mais ça s'annonce encore folklorique tout ça...

     

    Bon, il y a quand même de bons côtés : 

    *Déjà, qu'est ce qu'on se marre. Non, non, ce n'est pas ironique, on se prend vraiment des fous rires (peut-être aussi dus à la fatigue, faut l'avouer). Parce que, ce que je viens de vous raconter au dessus, ça n'a pas duré 10 minutes ; on est resté 4 heures à essayer de trouver des solutions avec le manager. C'est long ! On a le temps de bien visiter l'aéroport, et surtout de discuter avec les autres passagers en rade. On a rencontré des anglais en galère. Ils devaient aller à Hong Kong, mais leur porte d'embarquement a changé au dernier moment sans qu'ils s'en aperçoivent, résultat ils ont raté leur vol. Du coup ils demandent au manager pourquoi ils n'ont pas été appelés au haut parleur, ce qui se fait toujours dans ces cas là. Réponse : "mais Madame, vous avez un nom de famille occidental, on ne sait pas le prononcer alors on n'appelle jamais les étrangers, seulement les chinois". C'est à pleurer de rire nan ? Bon après ils ont pleuré tout court quand ils se sont aperçu que la compagnie ne leur donnait pas d'autre vol ni de compensations...

    *Autre bon côté, on a retrouvé notre sac. C'est vraiment une bonne nouvelle, ça a pris environ 1 heure mais c'est bon, on l'a, on le lache plus.

    *On se fait de nouveaux copains, et on améliore (encore) notre anglais. Les indiens sont très sympas avec nous, ils nous donnent des infos pour notre voyage, on nous a indiqué des hôtels pas loin de l'aéroport, on va nous transmettre le numéro d'un chauffeur... C'est gentil. Et puis on allait commencer une partie de cartes avec un indien quand le transport pour l'hôtel est arrivé, mais ce n'est que partie remise, on a encore pas mal d'attente jusqu'à ce soir ! Dans le groupe, il y a deux retraités mexicains, qui ne parlent ni anglais ni chinois ! Du coup on essaie de traduire, quelques mots espagnols nous reviennent.

    *On est logé et nourri aux frais de la princesse, ou plutôt aux frais de Mao...

    *On a quand même eu une compensation ! Il a fallu râler, mais ils se sont bien rendu compte qu'avec 48 heures de retard ils ne pouvaient pas y couper. Du coup, 220 euros chacun, et ça, franchement, ça aide grandement à faire passer la pilule !

     

    On espère embarquer ce soir, mais ça n'est pas garanti. Certains du groupe veulent aller à l'aéroport en taxi à 14 heures pour être sûr d'avoir de la place, mais on n'est pas certain que cette stratégie soit payante. Du coup on va tranquillement attendre le transport de l'hôtel à 18 heures, et on verra bien. On se dit que si on reste là 3 semaines, ça va finir par nous rembourser notre billet tour du monde ! Qu'est ce qu'on est zen quand même !


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  • Y’a des jours comme ça, où on ferait mieux de rester coucher ! Un petit article « qu’est-ce qu’on est bien quand tout se passe bien » en direct de Shanghai. Donc ceux qui ont un planisphère sous les yeux sont en train de se dire : « mais qu’est-ce qu’ils foutent à Shanghai alors qu’ils prenaient un avion de Pekin à Delhi ??????? ». La réponse est : « on n’est sait fichtrement rien… »

    Allez, on vous le raconte depuis le début. La veille de notre départ on se penche sur notre liaison aérienne. Sur notre papier il est écrit qu’on a un changement d’avion entre Pékin et Delhi, mais ce n’est pas précisé dans quelle ville. Déjà ça aide vachement… Du coup on regarde sur internet, le seul avion qui part de Pékin à 16h20 va à « Xiamen ». Jamais entendu parler, on regarde sur google maps, c’est vers Hong Kong. Bon pourquoi pas…

    On part vers midi de notre auberge, on prend le métro pour la dernière fois. On a deux cartes de métro rechargeables, il suffit de les rendre au guichet pour récupérer la caution de 20 yuans (2,5 euros). On demande à un guichet, qui nous dit que c’est pas là, qu’on doit aller à Dongzhimen, on demande à Dongzhimen, qui nous dit qu’on doit aller à l’étage du dessus, on demande à l’étage du dessus, qui nous dit qu’on doit aller à la sortie G, on demande à la sortie G, qui nous dit qu’il faut tourner à gauche après Mac Do, on n’a jamais trouvé, à gauche après Mac Do c’était les toilettes… Finalement on nous dit qu’on peut les échanger à l’aéroport, suffit de d’aller au terminal 3. Sauf que nous on est au terminal 2… Bon on a laissé tomber pour la caution des cartes, mais on est quand même bien énervé par le système…

    On arrive au terminal 2 de l’aéroport, on regarde les panneaux, et on voit que l’avion pour Xiamen décolle maintenant à 16h15. Et qu’à 16h20, il y a 5 avions qui partent ! On reste un moment dubitatif devant ce panneau, on va quand même pas choisir dans quel avion monter en faisant plouf plouf ! Finalement coup de chance, on repère notre numéro de vol, MU563. On ne l’avait pas vu tout de suite car cet avion a un deuxième nom QF…, c'est-à-dire Qantas. On ne comprend pas bien ce que Qantas (compagnie Australienne) vient faire en Chine, mais bref… On découvre donc qu’on ne va plus à Xianmen mais à Shanghai. Pourquoi pas. Direction le comptoir d’embarquement, mais impossible de nous trouver dans l’ordinateur. On montre notre réservation à l’hôtesse, qui commence à nous parler en chinois. Malheureusement on ne parle pas chinois. Elle appelle une copine qui nous dit que puisque notre destination finale est Delhi, on doit aller au comptoir d’enregistrement des vols internationaux. Mais c’est où ça ? Terminal 3.  Arrrrrgh ! Il faut qu’on prenne une navette, mais les terminaux sont éloignés, on risque d’être juste au niveau du temps, et puis on n’est pas sûr qu’elle ait bien compris. Finalement elle nous accompagne dans le couloir, tend le bras et dit : « par là ». Super… On marche « par là » et on tombe sur un comptoir international. Bon, en fait c’était pas compliqué, mais la communication n’est pas facile ! On fait enregistrer notre sac, il commence à partir sur le tapis roulant, et… Alarme, tout s’arrête. Quelque chose a déclenché la sécurité, on nous appelle pour identifier le problème sur l’écran du scanner. On nous montre un genre de boite de conserve cylindrique, avec un bout qui ressemble à une épingle à nourrice. Mais qu’est ce que c’est que ce truc ? Sur l’écran c’est à côté de la paire de chaussures, on vide le sac, ils fouillent tout, on se creuse la tête pour essayer de trouver à quoi correspond cette image, on ne trouve pas. Finalement l’agent de sécurité décide que c’est la bombe de mousse à raser de Nico qui a déclenché l’alerte (alors là le rapport avec l’épingle à nourrice, franchement on voit pas…). Il n’y a plus qu’à tout ranger, et le sac part.

    C’est bon, on a nos cartes d’embarquement, on se dirige vers la porte. Un dernier contrôle sécurité, on passe aux rayons X, on se fait palper, et on découvre qu’il y a un problème avec nos petits sacs à dos. On se fait confisquer un briquet. Tant pis, on ne fait plus de camping, donc on plus besoin d’allumer de réchaud. On se dit qu’ils ont quand même fait du zèle, parce que sur la bonne quinzaine d’avions qu’on a pris depuis le début, les briquets sont toujours passés sans problème !

    On a 30 minutes d’attente avant d’embarquer, c’est bon, on peut se reposer. Une hôtesse vient nous expliquer que notre avion à 45 minutes de retard. Ok, pas de problèmes. Puis c’est plutôt 1 heure de retard. Puis 1h30. On commence à comprendre qu’on n’aura pas notre correspondance de Shanghai à Delhi. On patiente. Face à nous il y a 3 hôtesses. Une qui ne parle pas anglais, une autre qui ne parle pas anglais, et une troisième qui ne parle pas beaucoup plus. Etre en rade dans un aéroport c’est une chose, mais être en rade dans un aéroport international sans aucun interlocuteur, c’est tout de suite plus fun. A 18h30 on nous apporte un plateau repas, c’est plutôt mauvais signe. Je demande une couverture, parce qu’on se gèle, elle n’est jamais arrivée. A 21h, une des hôtesses prend une jolie feuille, écrit Pékin d’un côté, Shanghai de l’autre, et nous dessine un gros nuage avec des éclairs au milieu. Oui, on avait compris, dans le haut parleur ils parlent de « thunderstorm » depuis le milieu d’après midi ! Nous on parle anglais, c’est de votre côté que ça rame un peu. Nous sommes 5 dans la salle d’attente à aller à Delhi, deux indiens et un chinois. Déjà près de 5 heures qu’on attend, avec Nico on est super fier de nous. « T’as vu comme on est devenu patient pendant ce tour du monde ? On ne s’énerve pas, on est zen… ». Ouais, vraiment fier de nous.

    Vers 21h30, une des hôtesses qui ne parle pas anglais vient nous expliquer qu’ils veulent bien nous rembourser notre billet, et qu’on peut en acheter un autre pour un autre jour, sur une autre compagnie aérienne. On regarde rapidement sur internet, un Pékin-Delhi acheté la veille pour le lendemain c’est 1 500 euros par personne. T’es bien gentille copine, mais tu vas trouver une autre solution ! Avec les deux autres indiens on a tout essayé, on a demandé à être conduit dans un hôtel et revenir le lendemain, on a demandé à être mis sur un autre vol, une autre compagnie, une autre escale… Rien de rien. Et là on commence à en avoir marre parce que c’est super compliqué de régler un problème comme ça avec quelqu’un qui ne parle pas anglais, on a demandé à parler à un manager, refusé… Les heures passent, les hôtesses restent assisses à discuter, on a l’impression qu’elles attendent qu’on s’en aille. Depuis environ 19h elles ont été rejointes par un homme. Vers 23 heures ce dernier vient nous voir et nous parle… en anglais ! J’ai cru que j’allais lui mettre des baffes. Des heures qu’on demande un interlocuteur bilingue, et lui il ne bougeait pas.

    A part nous dire qu’on devrait se chercher un hôtel (que la compagnie refuse de nous payer puisque c’est dû à des conditions climatiques), il n’a pas été d’un grand secours.

    Finalement on a embarqué vers 23h30, on a senti que les hôtesses étaient tout aussi étonnées que nous. Un plateau repas à minuit, quelques turbulences… On s’est rendu compte que bizarrement, quand l’hôtesse dit : mettez votre ceinture et ne vous inquiétez pas, ça nous inquiète beaucoup plus que quand ils disent simplement « attachez votre ceinture ». Le cerveau humain est étrange.

    On atterrit vers 1h30 à Shanghai, on retrouve d’autres naufragés des correspondances… On est pris en charge, on va récupérer nos bagages et ensuite on sera conduit à l’hôtel… Sauf que… Vous vous souvenez la fois où British Airways avait perdu mon sac à Montréal, et que pour restez positif on se disant « oh, ce n’est pas si grave, ici ils parlent français, imagine si ça arrive en Chine ». Ouais, imagine tiens…

    Donc bagage perdu, ou plutôt oublié à Pékin, refus de nous donner une compensation financière parce qu’il faut attendre 24 h de perte pour avoir droit à quelque chose (mais on va faire un mail à China Eastern pour râler quand même). On demande à se faire envoyer notre bagage à notre hôtel dès qu’il arrive, mais on se rend compte que le staff qui nous encadre ne sait pas dans quel hôtel nous mettre, donc pas d’adresse… Il est 2heures du matin, c’est que du bonheur…

    Finalement on monte dans un bus. On pensait avoir un hôtel tout près, tu parles, 45 minutes de route. Pourquoi faire simple quand on peut faire pénible ? En sortant de l’autoroute, le chauffeur freine, ensuite il y avait un virage et une légère montée. On perd de la vitesse, beaucoup, un peu trop même, on sent que le bus n’arrive pas à repartir, il force sur l’embrayage… Avec Nico on s’est regardé et on n’a pas pu s’empêcher de rire, nous imaginant en panne sur cette bretelle d’autoroute… Mais finalement on a pu repartir.

    Arrivé à l’hôtel on a attendu jusqu’à 3h15 pour avoir une chambre, on est claqué, on dort quelques heures. A 8 heures on est réveillé par le téléphone de la chambre, c’est l’heure du petit déjeuner. Super, des œufs et du riz… Personne ne parle anglais, c’est une galère incroyable pour se faire comprendre, même pour les trucs basiques. A midi j’ai demandé un verre d’eau, j’ai mimé, j’ai montré le verre. La serveuse revient… avec un verre d’eau bouillante ! On a tenté d’utilisé google traduction, c’est un peu long mais des fois ils arrivent à comprendre, on utilise google images… On a finalement trouve un chinois dans l’hôtel qui est bilingue, il nous a aidé pour nos bagages. Notre sac est donc en route, il arrive à l’aéroport vers 16h et sera livré à l’hôtel en début de soirée. Sauf que nous on quitte l’hôtel à 16h30…

    Nicolas et Aurélie retrouveront leur sac ? Auront-ils un avion ce soir alors qu’il fait un temps de chien ? Seront-ils à Delhi demain matin ?

    Vous le saurez en lisant le prochain article…


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  • Dernier jour de visite en Chine, on se réveille vers 10 heures. La grosse journée d'hier nous a vraiment fatigué, on a besoin de récupérer. Pour aujourd'hui, visite de temple ! Ce sera notre dernier, il a l'air joli et apprécié des voyageurs, c'est le temple du Ciel. Comme on a été déçu par l'audio guide au palais d'été, cette fois on n'en prend pas, et du coup on ne comprend pas grand chose à ce que l'on voit... Mais tant pis, c'est joli ! Voici le batiment le plus important, le temple des moissons : 

    Dernier jour à Pékin

    Dernier jour à Pékin

    Dernier jour à Pékin 

    Vous pouvez admirer le magnifique temps bien gris qui nous a accompagné toute la journée... On a vraiment eu de la chance la veille à la grande muraille ! 

    Voici l'intérieur d'une coupole, très joliment décorée : 

    Dernier jour à Pékin

    Encore une fois le site était très grand, tout en longueur. On est passé devant le "mur de l'écho", normalement il faut chuchoter une phrase, et celle ci est reproduite et amplifiée d'un bout à l'autre du mur. Sauf qu'il y avait bien trop de monde et de bruit pour que ça puisse marcher ! 

    Dernier jour à Pékin 

    On a repris le métro pour nous diriger vers la place Tien An Men. On est passé devant le mausolée de Mao, qui est fermé l'après midi. Pas d'importance, on ne souhaitait pas le visiter de toute façon : 

    Dernier jour à Pékin 

    Une fois sur la place Tien An men on n'a pas été emballé, rien de bien folichon ! Beaucoup de vendeurs, des photographes qui proposent la photo souvenir... Ce qu'on a préféré ce sont les quelques espaces verts aménagés ! 

    Dernier jour à Pékin

    On est rentré vers 16 heures à l'auberge, un peu de repos ! A 18 heures, Nico et moi sommes allés voir un spectacle d'acrobaties du cirque de Pékin. On a adoré, ça a duré une heure et demi avec un petit entracte, les numéros étaient vraiment impressionnants, on n'a pas vu le temps passer ! Voici quelques photos : 

    Dernier jour à Pékin

    Dernier jour à Pékin

    Dernier jour à Pékin

     

    De retour à l'auberge sous la pluie, il est grand temps de préparer un peu la suite. Réservation d'hotel à New Delhi, vérification des horaires de vol, préparation des sacs (on a rendu à ma soeur toutes nos affaires de camping et les vêtements chauds, du coup on voyage léger maintenant, plus qu'un seul sac !)... En faisant tout ça on a discuté avec une française qui commence tout juste un tour du monde de 6 mois. Alors que nous on commence à compter les jours avant le retour ! Parfois on est content de rentrer bientôt, parfois on se dit que c'est passé trop vite, parfois on se dit qu'on prolongerait bien un peu, parfois on se dit qu'il est temps de reprendre une vie normale, parfois on se dit qu'on aimerait visiter d'autres pays, parfois on se dit qu'on a envie de retrouver tout le monde, parfois on se dit qu'on est fatigué, parfois on se dit qu'on sera aussi fatigué en France... Sentiments bien contradictoires qui ne vont surement pas se dissiper pour les 29 jours de voyage qu'il nous reste ! 

    Aujourd'hui on quitte tous les trois la Chine, on a beaucoup aimé passer ces jours avec Emmanuelle, une petite bouffé d'oxygène dans notre vie exclusivement à 2 ! Bientôt le bilan, et à très vite en Inde !


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  • Visite incontournable de notre séjour en Chine : la grande muraille. La section la plus accessible, et donc la plus fréquentée s’appelle Badaling. Quand les agences veulent donner un aperçu de Badaling, voilà la photo qu’elles affichent :

    On a marché sur la grande muraille

    Autant dire que ça nous a fait fuir ! On a donc choisi de parcourir une autre section, un peu plus difficile à rejoindre, donc moins fréquentée. On s’est débrouillé seul, on a enchainé deux métros, une heure de bus puis une heure et quart de taxi afin d’arriver à Jinshaling. Depuis l’autoroute on a aperçu la grande muraille qui serpentait sur les sommets, et on s’est dit que c’était quand même super haut, ça allait faire une bonne grimpette pour la rejoindre. Mais la montée s’est bien passée (et on n’a pas triché, on n’a pas pris le téléphérique !) et on a tout de suite aimé ce qu’on a vu !

    Autant depuis 11 mois certains sites « incontournables » nous ont laissé sur notre faim, voir nous ont déçus, autant la grande muraille a comblé toutes nos attentes. Tout était réuni pour que ça soit super : un grand ciel bleu, pas de touristes (vous allez le voir sur les photos, c’est comme si on avait privatisé la grande muraille !), des panoramas à 360°… Qu’est ce qu’on aime ces découvertes, ces moments où on ne sait plus de quel côté regarder tellement c’est beau partout…

    Voici quelques photos de notre si belle journée, accompagné de quelques données historiques qu’on a piquées dans le lonely planet…

    La muraille court sur 8 850 kilomètres à travers la Chine. Pour notre part, on en a parcouru 7 en 3 heures, c’est assez physique ! (et il y a de nombreuses pauses photos )

    On a marché sur la grande muraille

    La construction de la Muraille a débuté en -200 avant J-C. A cette époque, il s’agit surtout de relier les murs disséminés le long des frontières pour former un rempart continu contre les invasions mongols.

    On a marché sur la grande muraille

    Cette première étape de construction a duré près de 10 ans et a mobilisé des centaines de milliers d’ouvriers. On estime que 180 millions de mètres cubes de terre ont été utilisés pour former ces remparts, auxquels il faut ajouter (selon la légende) les corps des ouvriers morts à la tâche.

    On a marché sur la grande muraille

    La Muraille a plusieurs fois été consolidée, mais il faut attendre la dynastie Ming (1368-1644) pour que les remblais d’origine soient remplacés par des briques et des blocs de pierre.

    On a marché sur la grande muraille

    La Muraille a abrité jusqu’à 1 million de soldats ! Ils vivaient dans les tours de guet, parfois avec leur famille, dans la petite partie aménagée en haut, recouverte d’un toit :

    On a marché sur la grande muraille

    Mais malgré son immensité, la muraille n’a jamais correctement rempli son rôle défensif. Les envahisseurs trouvaient toujours une faille, ou bien soudoyaient les sentinelles (qui n’avaient pas le métier le plus passionnant du monde !) et passaient sans problème. Les troupes mongoles de Gengis Khan se sont emparées de Pékin en 1215, les Mandchous ont renversé la dynastie Ming en 1644…

    On a marché sur la grande muraille

    La Muraille servait également de « messager ». Il n’y avait ni 3G ni fibre optique à l’époque, du coup ils ont investi dans la pierre ! Les sentinelles émettaient des signaux de fumée en brulant des crottes de loup, et les différentes tours de guet relayaient le message jusqu’à la capitale.

    On a marché sur la grande muraille

    La Muraille a longtemps été laissée à l’abandon, les habitants des villages voisins se sont servis des briques "disponibles" pour construire leurs maisons ! :

    On a marché sur la grande muraille

     Ce n’est qu’en 1984 qu’elle a été protégée par les autorités.

    On a marché sur la grande muraille

    Malgré des travaux de restauration de grande ampleur, des pans entiers sont en ruines. Par chance, les tronçons proches de Pékin sont les plus jolis. Cool !

    On a marché sur la grande muraille

    Le principe de la muraille étant de suivre la ligne de crête au lieu de chercher un chemin plus « facile », les montées et les descentes s’enchainent en permanence, ce qui n’est pas de tout repos :

    On a marché sur la grande muraille

    En tout cas les paysages sont grandioses, voilà un panoramique qui donne une vue s’ensemble :

    On a marché sur la grande muraille

    C’était une super journée, un très bon souvenir ! Petites photos de tous ceux qui aujourd’hui ont mal aux jambes :

    On a marché sur la grande muraille

    On a marché sur la grande muraille

    On a marché sur la grande muraille

    Et puis, parce que Nico a été bien gâté pour son anniversaire, et que mes grand parents nous encouragent à nous offrir de belles journées d’excursion, pour vous tous, juste un mot :

    On a marché sur la grande muraille

    Beaucoup !


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  • Samedi matin, réveil sous la pluie, heureusement qu’on n’avait pas prévu de faire la grande muraille. Du coup on part tranquillement de l’auberge à 12h, direction notre resto préféré… Mcdo bien sur !! De toute façon, aujourd’hui c’est mon anniversaire, c’est moins qui décide ce qu’on fait !

    On prend le métro pour aller directement au zoo. On paye notre droit d’entrée de 15 yuans (soit environ 1,80 €), auquel on rajoute 5 yuans (soit 0,60€) pour avoir le droit de voir les fameux pandas. Le zoo est immense, il y a plein de sortes d’animaux. On commence par l’attraction principale du zoo : les pandas. Les 2 premiers qu’on voit sont en train de manger, ils sont tournés de l’autre côté, on voit que leur dos.

    On rentre dans le hall où il y a des boutiques cadeaux, d’ailleurs Manue s’est trouvée un beau cadeau :

    Il y a aussi une immense baie vitrée où on peut en voir d’autres, qui ne nous tournent pas le dos cette fois ci :

    Dans le hall, il y a plusieurs panneaux explicatifs, dont un qui fait voir des photos de bébés pandas à différent âge :

    Comme vous le voyez, un bébé panda c’est vraiment pas bien beau ! A partir de 40 jours, ça commence à ressembler à quelque chose.
    On ressort pour voir les 2 autres qui mangent, un des deux a fini, il monte sur les rondins de bois pour se dégourdir les pattes :

    On en voit encore un autre dans une autre cage en train de manger :

    Ca se voit tant que ça qu’on a bien aimé les pandas ?? C’est vrai que c’est tout mignon c’est bébêtes, on dirait des grosses peluches, on a envie de leur faire des câlins.

    Après les pandas, on a fait un tour dans le zoo, on n’a pas tout fait, on en avait plein les jambes. Voilà ce qu’on a vu :

    Un tigre du Bengale, chose qu’on avait jamais vu :

    Des léopards :

    Un ours brun :

    Un ours noir, il est dans cette position car TOUS les chinois lui jetaient des trucs à manger. En plus, des choses qui font bien partie de son alimentation : pop corn, biscuits… et même le plastique qui va avec. Pourtant c’est bien écrit de partout qu’il est INTERDIT de nourrir les animaux. Mais bon, c’est ça aussi les chinois…

    Un ours polaire :

    Des zèbres, des girafes, des bisons, des oryx (pour ceux qui comme Emmanuelle ne savaient pas ce que c'était, voir photo suivante), un lion, des singes… Bon je ne vous mets pas toutes les photos, vous avez compris ?

    Ca nous a bien occupé un moment, maintenant on se dirige vers le parc olympique. Vous vous en souvenez tous, en 2008 les JO ont eux lieu ici. Le parc olympique se visite donc maintenant.

    On a vu le fameux stade représentant un nid d’oiseau, il est vraiment chouette, très bien fait :

    Ca, c’est la longue avenue à côté du stade, avec plein de lampadaires tout bizarres :

    « Le cube », c’est ici que se sont déroulées les épreuves de natation. Quand on le voyait à la télé, il s’éclairait de toutes les couleurs, mais là, c’est juste un gros bâtiment :

    Et on fini par la flamme olympique, éteinte maintenant bien sur !

    La journée se termine, on a encore fait pas mal de kilomètres dans Pékin. On est bien fatigué, je vais pouvoir utiliser mes cadeaux que j’ai eu ce matin :

    Les kinder c’est Manue qui a remarqué que je suis en manque de bouffe et le livre, c’est Aurélie. Depuis qu’on est parti il y a presque un an, dans les longs moments où on n’avait rien à faire, je me suis mis à lire, alors maintenant j’aime bien !! Comme quoi, tout peut arriver !!

    PS : 30 jours avant le retour, j’en connais qui vont commencer à mettre des croix sur le calendrier…


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