• Qui veut jouer à "où est Charlie" ?

    Allez, on est généreux, on inaugure un nouveau jeu sur le blog. Ce n'est pas tout à fait "où est Charlie", mais "où sont Aurélie et Nicolas ? ". On va vous donner un premier indice : on est toujours sur la planète Terre. Déjà, en soi, c'est un bon début. Donc si vous voulez participer, il suffit de sortir votre globe terrestre, de le faire tourner, et de pointer au hasard votre doigt dessus, même si vous appelez pas Lucette, c'est le jeu. Avec un peu de chance, vous devriez tomber sur nous.

    Essai n°1 : Sommes nous à Delhi, en Inde ?

    C'est vrai que logiquement c'est là qu'on devrait se trouver, depuis 36 heures d'ailleurs... Mais non. Quand nous sommes arrivés à l'aéroport de Shanghai, on nous a largués sur le parking. On a fait 4 bureaux "Eastern China" avant de trouver quelqu'un pour s'occuper de nous. Le manager nous annonce que le vol Shanghai-Delhi de ce soir est plein, qu'ils ont 10 personnes en surbooking, et donc qu'on a aucune chance d'embarquer sur ce vol. Déjà, ça met dans l'ambiance...

    Essai n°2 : Sommes nous à Bangkok, en Thaïlande ?

    Qu'est ce qu'on irait y faire me direz-vous... mais c'est pourtant la solution qu'ils nous ont proposée. Un vol Shanghai-Bangkok (arrivée à 1 heure du matin) puis un vol Bangkok-Delhi (avec un départ à 7 heures du matin). On est moyennement ok, mais bon c'est un début de solution. Par contre je fais ma pénible, hors de question que je passe la nuit en transit à dormir sur le sol de l'aéroport de Bangkok, je veux qu'ils nous paient l'hôtel. Refus catégorique, rien n'est de leur faute, c'est à cause d'un orage, pas de leur responsabilité, gna gna gna... M'en fous, je veux mon hôtel. On négocie, on négocie, finalement il décide de vérifier s'il y a de la place sur ces vols (c'est bien le moment hein...). Résultat : il y a de la place de Shanghai à Bangkok, mais ensuite tout est plein. Question très pertinente du manager : "Vous voulez quand même aller à Bangkok ? Et puis après sur place vous verrez avec les autres compagnies aériennes..." Mais bien sûr, et la marmotte, elle met le chocolat...

    Donc nous ne sommes pas à Bangkok, même si on aime beaucoup cette ville.

    Essai n°3 : Sommes nous à Pékin, en Chine ?

    Nouvelle solution, le manager nous propose de retourner à Pékin pour prendre ensuite un vol direct Pékin-Delhi, mais cette fois avec une compagnie aérienne partenaire, Air China. C'est exactement ce qu'on avait demandé quand on était à Pékin la veille, mais on nous avait répondu qu'ils ne pouvaient pas nous prendre de billets sur une autre compagnie. Allez, pourquoi pas. Il vérifie s'il y a de place, oui il y en a, mais problème... le vol Shanghai-Pékin est déjà parti... On commence à entrevoir l'étendue de leur incapacité et de leurs dysfonctionnements, franchement ça fait peur...

    Essai n°4 : Sommes nous à Paris, en France ?

    J'en connais qui ont relu deux fois cette phrase n'est-ce pas ? A un moment on a vu un Shanghai-Paris s'afficher sur les tableaux. Avec Nico on s'est regardé... On s'est dit que ça très plaisir à nos mamans de nous retrouver, mais on a quand même bien envie d'aller en Inde avant, alors il faudra patienter un peu ! 

    Essai n°5 : Sommes nous à Singapour, à Singapour ?

    Les deux Indiens qui sont avec nous depuis le début de la galère ont trouvé un vol Shanghai-Singapour puis Singapour-Delhi. Ils soumettent la proposition au manager, qui refuse disant que le vol est plein. Alors qu'il y a des billets en vente sur internet. Peut-être des billets en surbooking...

    Essai n°6 : Sommes nous à Shanghai, en Chine ?

    Bingo ! Aucune solution, nous sommes donc de retour dans un hôtel (bien classe encore une fois, c'est cool). Normalement on embarque ce soir pour un Shanghai-Delhi, sauf qu'on a vérifié et que le vol est plein. Hors nous sommes 15 à attendre de pouvoir embarquer. Et oui, nous avons été rejoint par les 10 personnes en surbooking d'hier, nous sommes donc 15 maintenant. Mais le manager nous a assuré qu'on aurait la priorité pour embarquer. Je ne sais pas comment ils vont faire pour virer 15 personnes du vol de ce soir et nous mettre sur leurs places, mais ça s'annonce encore folklorique tout ça...

     

    Bon, il y a quand même de bons côtés : 

    *Déjà, qu'est ce qu'on se marre. Non, non, ce n'est pas ironique, on se prend vraiment des fous rires (peut-être aussi dus à la fatigue, faut l'avouer). Parce que, ce que je viens de vous raconter au dessus, ça n'a pas duré 10 minutes ; on est resté 4 heures à essayer de trouver des solutions avec le manager. C'est long ! On a le temps de bien visiter l'aéroport, et surtout de discuter avec les autres passagers en rade. On a rencontré des anglais en galère. Ils devaient aller à Hong Kong, mais leur porte d'embarquement a changé au dernier moment sans qu'ils s'en aperçoivent, résultat ils ont raté leur vol. Du coup ils demandent au manager pourquoi ils n'ont pas été appelés au haut parleur, ce qui se fait toujours dans ces cas là. Réponse : "mais Madame, vous avez un nom de famille occidental, on ne sait pas le prononcer alors on n'appelle jamais les étrangers, seulement les chinois". C'est à pleurer de rire nan ? Bon après ils ont pleuré tout court quand ils se sont aperçu que la compagnie ne leur donnait pas d'autre vol ni de compensations...

    *Autre bon côté, on a retrouvé notre sac. C'est vraiment une bonne nouvelle, ça a pris environ 1 heure mais c'est bon, on l'a, on le lache plus.

    *On se fait de nouveaux copains, et on améliore (encore) notre anglais. Les indiens sont très sympas avec nous, ils nous donnent des infos pour notre voyage, on nous a indiqué des hôtels pas loin de l'aéroport, on va nous transmettre le numéro d'un chauffeur... C'est gentil. Et puis on allait commencer une partie de cartes avec un indien quand le transport pour l'hôtel est arrivé, mais ce n'est que partie remise, on a encore pas mal d'attente jusqu'à ce soir ! Dans le groupe, il y a deux retraités mexicains, qui ne parlent ni anglais ni chinois ! Du coup on essaie de traduire, quelques mots espagnols nous reviennent.

    *On est logé et nourri aux frais de la princesse, ou plutôt aux frais de Mao...

    *On a quand même eu une compensation ! Il a fallu râler, mais ils se sont bien rendu compte qu'avec 48 heures de retard ils ne pouvaient pas y couper. Du coup, 220 euros chacun, et ça, franchement, ça aide grandement à faire passer la pilule !

     

    On espère embarquer ce soir, mais ça n'est pas garanti. Certains du groupe veulent aller à l'aéroport en taxi à 14 heures pour être sûr d'avoir de la place, mais on n'est pas certain que cette stratégie soit payante. Du coup on va tranquillement attendre le transport de l'hôtel à 18 heures, et on verra bien. On se dit que si on reste là 3 semaines, ça va finir par nous rembourser notre billet tour du monde ! Qu'est ce qu'on est zen quand même !

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  • Commentaires

    1
    monique berthollet
    Jeudi 27 Juin 2013 à 16:48

    Oh!vive la france ils sont trop nul ces étrangés.C est sur que j aurai bien aimé que vous soyez déja a PARIS.Allez courage ils vont bien finir par vous mettre dans un avion direction l inde.

    GROS BISOUS A TOUS LES DEUX.MAMAN.

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