• Un long voyage : Buenos Aires/Santiago du Chili/Auckland/Christchurch

    Nous avons quitté Buenos Aires mardi matin. On a pris une navette depuis l’auberge et on est arrivé à l’aéroport avec beaucoup d’avance. Nous avons commencé notre longue attente, veillant les panneaux pour savoir quand nous pourrions commencer l’enregistrement. Vol prévu à 13h, à 10 h nous nous dirigeons vers le comptoir LAN, mais une hôtesse nous dit que notre vol est retardé, l’enregistrement est reporté. Tant pis, on retourne s’asseoir. On surveille les panneaux d’affichage, notre vol est toujours annoncé à l’heure, peut-être que l’hôtesse a confondu. A 11h on retourne à l’enregistrement, cette fois c’est confirmé, notre vol est retardé, il décollera à 15h30. Tant pis on a beaucoup de marge dans nos correspondances (ce qui n’est pas le cas des autres passagers qui sont bien plus embêtés que nous !), ça ne change pas grand chose pour nous d’attendre dans cet aéroport ou dans celui de Santiago du Chili.

    On enregistre les bagages (en ce moment mon sac pèse 12kg et celui de Nico 15) et l’hôtesse tente de nous imprimer nos cartes d’embarquement. Mais il y a plusieurs problèmes, notamment parce qu’on a changé l’heure de notre vol il y a plusieurs semaines. Finalement elle peut nous donner nos cartes d’embarquement que pour ce vol, il faudra qu’on prenne les prochains papiers lors de nos correspondances. Elle tente ensuite de s’occuper de nos bagages, mais cette fois impossible de les acheminer jusqu’à « kroustrouch » (il faut comprendre Christchurch ! ), on devra donc les récupérer à Auckland et les ré-enregistrer.

    Tout ça nous a bien pris 15 minutes, heureusement qu’elle était sympa. Il est 12h30, la compagnie nous offre un bon pour manger gratuitement en compensation du retard. On est tout content, on va peut-être enfin tester un restaurant d’aéroport, ceux où on ne va jamais parce que le sandwich jambon fromage coute 15 euros. On trouve l’entrée de notre restaurant, et on revient rapidement à la réalité ! Ce n’est pas un vrai restau comme on en avait envie, mais plutôt une cantine, avec des couverts en plastique. C’est une vaste salle qui doit servir spécifiquement à nourrir les passagers en rade envoyés par les compagnies aériennes. On ne peut même pas choisir notre repas, c’est poulet/légume ou bœuf/pomme de terre noisette. J’ai demandé poulet/pomme de terre, mais c’était impossible. Trop compliqué à faire surement ! Il n’y a que deux serveuses, alors on a attendu plus d’une heure. Heureusement qu’on a toujours notre jeu de carte sur nous. Une petite glace en dessert, et c’est tout. Bon, ça cale, mais ce n’est pas gastronomique pour notre dernier repas en Argentine. Les clients de première n’ont pas dû être envoyés au même endroit que nous…

    On a enfin pu embarquer dans notre avion. En jetant un dernier coup d’œil sur les panneaux d’affichages, on a vu que notre avion de 13h avait en fait été annulé, et qu’on avait été casé sur celui de 15h30. Très bonne idée de dire qu’il est en retard plutôt qu’annulé, c’est moins stressant !

    On avait un superbe avion, très très grand. Au moment du décollage, Nico me regarde et me dit « a ton avis, il faut en penser quoi quand l’hôtesse de l’air fait un signe de croix au moment du décollage ? » Heu ?... On l’a bien regardée, et elle n’avait pas l’air très sereine ! Les yeux fermés, elle était peut-être en train de prier… Ca va qu’on n’a pas peur en avion ! Le temps de se faire un petit film et hop, nous voilà à l’aéroport de Santiago, 6h d’escale.

    Il est temps de récupérer notre prochaine carte d’embarquement. On va au guichet que l’on nous indique, c’est le guichet qui gère tous les problèmes causés par le retard de l’avion. On n’a pas bien compris pourquoi on avait été envoyé là, puisqu’on n’avait aucun problème, mais on a fait la queue. Certains passagers ont appris qu’ils avaient près de 24 heures d’attente avant de pouvoir embarquer, vous imaginez l’ambiance au guichet. Une femme était en larme parce qu’on lui refusait l’accès au salon des premières alors que son mari était en fauteuil en roulant, un argentin a failli sauter par-dessus le comptoir, exaspéré d’attendre des infos qui ne venaient pas… Je peux vous dire que quand on a dit à l’hôtesse qu’on voulait seulement une carte d’embarquement, elle était bien soulagée. Ca a pris presque 10 minutes pour l’imprimer, alors que normalement c’est rapide. Quand on lui a demandé s’il y avait un problème elle a dit non, je crois qu’elle a essayé de nous garder un petit moment pour ne pas à avoir à s’occuper des autres clients !

    Nous voilà dans l’aéroport, les toilettes, les boutiques souvenirs, le duty-free… On commence à bien connaitre ! Il nous reste environ 3 euros en pesos argentin, on s’est dit qu’on pourrait les dépenser dans cet aéroport, puisque le Chili est un pays frontalier ça ne devrait pas poser de problème. On repère un joli brownie et un cookie au chocolat. On demande à la vendeuse si on peut payer en pesos argentin, la réponse est non. Mince ! On va donc faire du change, et on ressort avec un peu moins d’un euro. On retourne chez notre vendeuse et on lui demande ce qu’on peut se payer avec ces 500 pesos chilien. La réponse est rien. Re-mince. On repart, et je me souviens qu’il nous reste des centimes en dollar américain. On re-retourne chez notre vendeuse, en demandant si on peut payer en cumulant les deux monnaies. On l’a tellement attendrie qu’elle nous a demandé ce qu’on voulait. On a craqué pour le cookie au chocolat, et elle nous l’a donné pour seulement 500 pesos. Et en plus il était trop bon !

    Il est temps d’embarquer, direction Auckland. C’est bien sûr un très gros avion, beaucoup de monde, on est plein. On s’installe, couverture, oreiller, casque audio… Tout va bien pour nous. A la rangée de devant il y a un souci, ils appellent le stewart. Deux personnes ont le même billet, avec le même numéro de place. Tous les regards se tournent vers eux, et vers le stewart qui a l’air bien embêté, et la même pensée traverse tous les passagers « heureusement que c’est pas tombé sur moi ! ». Bon tout le monde a quand même pu s’asseoir, décollage en douceur. Vers 2h du matin ils ont servi le repas, je n’ai pas eu le courage de me réveiller mais Nico a trouvé ça très bon. Petit déjeuner à 10h. « Omelette ou sandwich jambon/fromage ? » Comme on ne sait pas dire « ni l’un ni l’autre » on a pris le sandwich, et on a mangé que le pain.

    On est arrivé à Auckland sans problème, on a récupéré les bagages (houra !) et on a passé la douane. Ils sont assez tatillons sur les produits que l’on importe, pas de fruit, pas de viande… Ils ont demandé à inspecter nos chaussures de rando. Pas de soucis, on avait prévu le coup, on les avait lavées. Ils ont demandé à inspecter la tente. Oups, ça on n’avait pas prévu. On avait juste passé un petit coup de chiffon sur le sac de la tente, mais on ne pensait qu’il faudrait la déballer. Donc on passe déjà un temps fou à détacher la tente du sac, puis on leur confie et on va attendre dans une autre salle. On attend 10 minutes, par le guichet notre tente nous est restituée (ouf !), on regarde et… On mettrait notre main à couper qu’ils ne l’ont pas sortie du sac ! Ou alors ils sont tellement gentils qu’ils l’ont toute bien repliée, et qu’ils font les nœuds exactement comme nous, ce dont on doute un peu…

    Bon en tout cas on est en règle, on n’a plus qu’à attendre notre avion pour Christchurch. On repère un mac do, on utilise leur wifi. On sent qu’on va souvent aller à Mac Do dans ce pays. En effet : 2 cheesburger +2 big Mac + 4 frites + 4 coca-cola= 12 euros !!!!!!!!! Ca va nous aider à tenir le budget. Par contre pour le petit déjeuner ils ne connaissent ni les cookies, ni les muffins, ni la tarte aux pommes… Du coup on a pris des pancakes, bien bons ! 

    On récupère notre dernière carte d’embarquement, on enregistre les bagages, on monte dans notre avion. Celui là est bien moins bien (pas de télé !) et surtout on n’a rien eu a mangé. Ils ont proposé du café, mais c’était payant. Bouh ! Mais le vol n’a duré qu’une heure, nous sommes bien arrivés à Christchurch.

    On vous parlera de nos premiers pas dans ce pays dans un prochain article. On va bien, mais il est grand temps d’aller se coucher. 21h30 heure locale, 5h30 heure d’Amérique du Sud, 9h30 pour vous… Pas facile de s’y retrouver, on sait juste qu’on est épuisé !

    Bisous à tous

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