• Désolé pour le retard, mais on n'a pas trop eu le temps.

    Dimanche, nous sommes allés à l'aquarium de Long Beach (vers Los Angeles, c'est là qu'on a atterri). D'ailleurs l'aéroport est minuscule, on sort sur le tarmac, on récupère les bagages dehors... Même au bourget du lac ça doit être plus grand ! 

    La visite de l'aquarium nous a pris 2 bonnes heures, on a pu toucher de nouveau des raies, mais également des bébés requins, des étoiles de mer, des anémones. C'est parfois gluant, visqueux, parfois sec comme la peau des serpents... De bonnes découvertes. On a vu de jolis poissons tropicaux, comme ceux qu'on avait vu à Bali. On a aimé les hippocampes, les méduses (qui sont bien plus sympas à voir dans un aquarium qu'à côté de nos jambes dans l'océan ! ), un énorme crabe, et bien sûr les requins.

    On vous met quelques photos.

    Long Beach et désert californien

    Long Beach et désert californien

    Long Beach et désert californien


    Le lendemain, on est allé visiter le paquebot "Queen Mary". Mis en service dans les années 1930, il a navigué jusqu'en 70 environ. Il est aujourd'hui reconverti en hotel (cher, bien sûr), et il y a une petite partie historique. On a pu visiter la salle des machines, immense, c'était sympa, il y avait des reconstitutions de cabines d'époque. On a découvert que pendant la seconde guerre mondiale, il a servi de transport de troupe entre les USA et l'Angleterre. Il ont chargé 16 000 marines d'un coup, alors qu'il n'y avait que 8 000 places dans les canaux de sauvetage. Mais comme le disait la légende "c'était la guerre". En 1946, le paquebot a rapatrié des milliers d'anglaises qui avaient épousé des GI's américains.

    Long Beach et désert californien

    Long Beach et désert californien

     

    La visite nous a un peu laissé sur notre faim, une grande partie du bateau est réservée à ceux qui paient la nuit d'hotel. Et puis on sortait quand même d'une croisière sur le Norwegian Sky, alors on a l'habitude des bateaux !

    Ensuite on a commencé la longue route vers le grand Canyon. Il y a 8 heures environ, on a prévu ça sur deux jours. Les paysages nous ont emerveillé, les photos parlent d'elles même : 

    Long Beach et désert californien

    Long Beach et désert californien


    Par contre, absolument aucune envie de vivre ici. Les villes sont distantes de plus de 100 km ! Ca permet de relativiser une future nomination au fin fond de la Maurienne ! Après avoir fait environ 5h de route nous avons trouvé un camping au milieu du désert, on s'est senti très seuls... On était très content, car après le dernier camping sous la pluie au Canada, là il n'y avait aucun risque de pluie ! Petite présicion, à 17h il faisait toujours 40°...On a bien profité de la piscine pour se rafraîchir, on a vu un beau coucher de soleil...

    Long Beach et désert californien

    Long Beach et désert californien

    Long Beach et désert californien

    On est allé se coucher vers 22h, il devait faire environ 37°, et sous la tente un bon 40...La nuit a été très, très longue !  Mais bon on a fait la sieste cette après midi pour compenser, car on a fait 200km depuis ce matin et on a retrouvé... la pluie bien sûr ! Ca devrait s'arranger dans les jours à venir, alors on patiente pour faire le Grand Canyon. On espère faire de belles photos ensoleillées.

    Long Beach et désert californien

    Long Beach et désert californien

    Long Beach et désert californien


    ici quand ils veulent faire passer la route, ils ne s'embetent pas à creuser des tunnels, ils coupent la montagne : 

     

    Long Beach et désert californien



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  • Lorsqu'on voyage, il y a quelques règles à respecter. On est en train de l'apprendre à nos dépens. Attention, on ne se moque pas ! 


    Règle n°1 : toujours avoir l'air en forme face aux douaniers américains

    Nous avons pris un vol le 8 septembre, entre Miami et Charlotte. 8 heures du matin, pas bien réveillés, on enregistre nos bagages, puis on passe la sécurité. En chaussette/tee-shirt, je passe sous le portique, rien ne sonne. Je souris au douanier, il ne me sourit pas, normal. Nicolas passe sous le portique, il sonne. Il n'a rien dans ses poches, mais ce sont les fermetures éclairs qui déclenchent les alarmes, on commence à avoir l'habitude. Le douanier, toujours sans sourire, le palpe, et là Nico commet deux erreurs fatales : il renifle ( la climatisation en permanence nous joue des tours) et il baisse la tête, sans regarder le douanier dans les yeux. Le douanier met moins d'un quart de seconde pour demander à son collègue de s'occuper de Nico. J'ai bien cru qu'ils allaient le mettre en caleçon pour vérifier ses poches, mais non, ils avaient autre chose en tête : ils l'ont pris pour un drogué ! Ils lui ont donc fait passer un test de dépistage de drogue, en passant un produit sur ses mains. Bien sûr négatif, mais on a quand même été inspecté par un chien renifleur par la suite...


    Règle n°2 : On ne mange pas de pizza au fromage avant de prendre l'avion

    Toujours le 8 septembre, nous avons pris un autre vol Charlotte/Washington. C'est un vol express, seulement 1h, et avec une soixantaine de passagers. On est très mal placé, tout au bout, on entend les moteurs, c'est difficilement supportable. En l'air on sent bien les turbulences, c'est un petit appareil. Il est 16h, on va atterrir. Manque de chance, on arrive en plein orage. On apprendra plus tard que c'était carrément une tempête, il y a eu deux tornades sur New York. Premier essai d'atterrissage. Honnêtement, j'ai cru qu'on allait mourir tellement on était secoué. Le stewart était assis juste à côté de moi, je l'ai regardé, il ne m'a pas regardé, ça ne m'a pas rassurée. Essai d'atterrissage avorté, on remonte. Deuxième essai, même chose. J'ai intérieurement maudit le pilote, le copilote, le stewart, la pluie, l'orage... Il est 16h30, on tente un troisième atterrissage. Là, j'ai rendu la pizza dans le-petit-sac-spécial-fournit-par-la-compagnie. Quatrième essai, il est 16h45, on se pose enfin. Les passagers applaudissent. Moi je ne peux pas parce que le-petit-sac-spécial-fournit-par-la-compagnie vient de se percer ! Bonjour l'état des chaussures...

    Voilà, c'était le pire vol de ma vie, en espérant ne pas renouveler l'expérience.

    Nico a trouvé ça mouvementé, il n'était pas rassuré mais il pris sur lui pour s'occuper de moi. Mignon


    Règle n°3 : on ne fait pas joujou avec les boutons de la nouvelle voiture de location

    Cette fois on a loué une chevrolet cruze. On essaie de se familiariser avec l'intérieur, clim, auto-radio, tout est normal. Et puis Nico appuie sans faire exprès sur un petit bouton en forme de téléphone. Mauvaise idée. On a appelé le centre d'assistance, ou le 911, on n'a pas bien compris. On a eu une gentille jeune femme au téléphone, qui nous demande si on va bien. Euh oui très bien. Avez-vous eu un accident ? Etes-vous blessés ? Etes-vous en panne ? Avez-vous besoin d'aide ? On a eu beau lui dire qu'on était juste des touristes pas doués de nos mains, elle ne voulait rien entendre, persuadée qu'on allait mourir dans la minute. Au bout de 5 minutes, je suis retournée dans la concession Hertz demander de l'aide, et on a réussi à raccrocher.


    Règle n°4 : ne pas faire confiance à la Société Générale

    La Société Générale, pour d'obscures raisons, a décidé de désactiver notre carte de crédit. Et bien sûr ils n'ont aucunement l'intention de nous envoyer la nouvelle à l'étranger. Et sans carte de crédit, c'est tout de suite moins simple... C'était notre coup de gueule du soir, parce que vraiment, cette banque, on l'aime pas ! 


    Dans un prochain article on vous racontera nos premières visites autour de Los Angeles.

    Biz

    Ah, et sinon on va bien, ne vous inquiétez pas !


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