• L'article était presque fini, et mauvaise manip', il a été effacé ! Il est tard, on le réécrira demain. Patience.

    Biz à tous


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  • Voilà, New York c’est fait. On est content de l’avoir visitée, et on est surtout très content d’aller voir autre chose. C’est une ville qui est épuisante : beaucoup de monde, de bruit, des klaxons en permanence, tout va vite, les voitures, les bus, les piétons… Et en même temps on passe beaucoup de temps dans les files d’attente pour les contrôles de sécurité. Un drôle de rythme qui nous a bien fatigué.

     

    Nous sommes arrivés dans la grosse pomme de nuit, on n’a pas hésité, on a pris un taxi (cher !) pour rejoindre notre hôtel. On a eu de la chance, l’hôtel était super, un nid douillet qu’on était bien content de retrouver chaque soir.

    1er jour :

    Le premier jour nous avons beaucoup marché. Nous avons commencé par Times Square. C’est un coin un peu fou, où l’on croise Buzz l’éclair ou un Schtroumpf au milieu de la rue, des panneaux publicitaires partout, des néons, de la couleur, du bruit… Ca donne le tournis, mais ça vaut vraiment le coup d’œil, impressionnant :

    New York City

    New York City

    New York City

     

    Ensuite on a continué à marcher jusqu’à Central Park en passant par Broadway et ses salles de spectacles, ses grandes affiches de cinéma… On est arrivé dans Central Park où on s’est promené un bon moment. On a vu un grand terrain où plusieurs équipes jouaient au baseball, on a essayé de comprendre les règles mais je crois que c’est un sport qui n’est pas fait pour nous les français…C’est sympa de voir ce parc au milieu de tous ces grands buildings :

     

    New York City

    New York City

     

    Le parc est immense, on a fait une toute petite partie, mais c’est sympa et bien aménagé. Il y a un zoo, un carrousel, un petit lac… De quoi s’occuper.

    Après ça, on a encore continué à marcher jusqu’au siège de  l’ONU. Là on a vraiment senti que les américains, surtout à New York, ne rigolent pas avec la sécurité. On a été fouillé comme dans un aéroport. Mais bon, après avoir passé tout ça, on n’a même pas fait la visite qui était trop chère pour ne voir qu’une salle de conférence. On s’est promené là où s’était gratuit, il y avait une exposition photo sur les principaux conflits actuels. On a aussi vu la chapelle et la plaque commémorative pour les personnels de l’ONU morts dans l’attaque de l’ambassade des états unis en Irak en 2003. On a aussi fait des photos de dehors :

     

    New York City

     

    Ah oui, on allait oublier, on est rentré dans une boutique de LEGO. On n'avait jamais vu ça, des centaines de boîtes de Lego, des constructions, un grand mur ou l'on peut choisir les pièces que l'on veut :

     

    New York City

    New York City

    New York City

    New York City

     

    On a continué vers le « Chrysler Building » qui s’appelle comme ça à cause de son créateur Mr Chrysler, mais il ne se visite pas on peut juste rentrer dans le hall, c’est un immeuble avec des appartements, il est quand même joli vu de l’extérieur :

     

    New York City

    New York City

    Pas loin de ce building se trouve « L’empire State Building » ; c’est actuellement le plus haut building de New York mais on l’a trouvé moins beau que le Chrysler Building. La nuit il est éclairé, c’est peut-être mieux.

     

    New York City


    Et après cette journée bien épuisante on en a profité pour faire un peu de shopping sur la 5ème Avenue, qui est réputée pour ses grands magasins (Vuitton, Dior, Gucci…) Bon, nous on est juste allé chez H et M s’acheter un tee-shirt chacun... ça fait moins rêver !

     

    2 ème jour :

    Aujourd’hui on avait mis le réveil plus tôt, nous avions prévu d’aller tout au sud de l’île, en utilisant le métro. ( encore une fois sans problème)

    Donc après 20 minutes de bus depuis notre hôtel, 15 minutes de métro, on arrive tout au bout de l’île avec la statue de la liberté  que l’on voit au loin :

     

    New York City

    New York City

     

    On a d’abord commencé par acheter nos billets afin de prendre le bateau pour  pouvoir aller sur « Liberty island », mais en voyant le monde qui attendait, on a choisi de ne pas faire la queue tout de suite.

    On s’est donc dirigé vers «  Ground Zéro » qui a été rebaptisé « Mémorial 9/11 » depuis l’année dernière. Alors encore une fois, vous vous en doutez bien, tous en rang, fouille de sacs, passage au rayons x, passage au détecteur de métaux, normal quoi !!

    On a pu rentrer dans le mémorial qui a été créé pour les 10 ans du 11 septembre. Il est composé de 2 grandes « piscines » qui se situent à l’endroit exact où les tours se trouvaient. Tout autour, les noms de toutes les victimes sont inscrits. Les noms sont regroupés suivant le lieu où la victime se trouvait, par exemple tous les membres d’un avion sont côte à côte. Les familles ont aussi pu demander à ce que certains noms soient regroupés. La piscine nord est presque exclusivement recouverte de noms de personnes qui se trouvaient dans la tour nord, près de 1 500 personnes.

     

    New York City

    New York City

     

    On voit aussi qu’ils ont déjà commencé à tout reconstruire autour, un grand centre avec 4 grands buildings dont celui qui va être le plus grand des USA avec 541 m :

     

    New York City

    New York City

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    Il y a aussi un musée, mais il n’est pas encore ouvert au public. Nous avons quand même eu de la documentation, comme cette frise qui retraçait le déroulement de cette journée. Nous avons découvert qu’à partir de 10h, quand ils ont compris que c’était bien des attaques terroristes, ils ont évacué tous les points stratégiques, comme la maison blanche, l’Empire State Building, mais aussi Disney World.

    Cette visite du mémorial nous a laissé une drôle d’impression. Le projet architectural en lui-même est beau, symbolique et bien pensé. Les piscines, noires, aux emplacements des tours, avec cette eau qui coule comme un puits sans fin représentant les larmes des disparus sont touchantes. Mais ce n’est pas un lieu de recueillement, cela manque de sérénité et de silence.

    Après ça on est retourné en direction du bateau pour aller voir la statue de la liberté. On a dû encore repasser tous les portiques de sécurité…

    Sur le bateau on pouvait bien admirer la vue sur Manhattan :

     

    New York City

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    On est arrivé à la statue de la liberté, on a fait le tour de la petite île en faisant pleins de photos de la statue :

     

    New York City

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    New York City

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    On a repris le bateau pour Ellis Island, où l’on a pu visiter le musée de l’immigration. C’était très intéressant à voir, de savoir comment étaient accueillis les immigrants au début des années 1900. Nous avons fait le même parcours que les immigrants qui débarquaient (enfin, seulement ceux de troisième classe, les autres étaient enregistrés sur le bateau et débarquaient à New York). Les immigrants les plus pauvres étaient donc accueillis dans une salle immense, ils devaient monter un escalier. Ils ne le savaient pas, mais c’était le début de la visite médicale. Les médecins les observaient monter les marches pour juger de leur aptitude à se déplacer. Puis en 6 secondes en moyenne ils étaient examinés. S’il y avait un doute, ils passaient une visite plus approfondie. Ceux qui étaient trop malades ou jugés déficients mentaux étaient renvoyés en Europe, parfois sans avoir pu dire au revoir à leur famille. Le gouvernement ne voulait pas accueillir d’immigrants qui seraient une charge. Les femmes seules ne pouvaient pas sortir d’Ellis Island, donc de nombreux mariages étaient arrangés. Cette visite nous a permis de nous cultiver un peu sur l’histoire l’Amérique et ce que représente pour eux la statue de la liberté. Nous avons tellement été pris par l’audioguide que nous avons oublié de faire des photos !

    Voilà la visite de New York se termine, on est quand même très content d’avoir vu cette ville une fois dans notre vie. C’est vraiment différent de ce qu’on connait en France.

    On sent quand même que chez les newyorkais le traumatisme du 11 septembre est encore très présent : on est fouillé pour faire la moindre visite, des policiers à chaque coin de rues… Des affiches collées partout : « soyez vigilants », « restez attentifs », « prévenez la police en cas de doute ». On se dit qu’ils sont vraiment parano, et puis on regarde autour de nous, cette petite île pas si grande de Manhattan, et on imagine ce qu’à dû être cette journée, l’évacuation par les ferrys, les bateaux de croisière, les ponts et les tunnels occupés par les services d’urgence… Il est évident que ceux qui ont vécu cela ne peuvent pas travailler si près du World Trade Center sans être « vigilants » et « attentifs ».

    Voilà, aujourd’hui on a pris le bus direction Washington DC, encore une grande ville avec encore pleins de grands monuments célèbres à voir.

    A bientôt

    PS : installés dans notre motel, on regarde Wall E de Pixar, et en 1h de film nous avons eu droit à 5 coupures pubs… Et on se plaint en France…


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  • Mercredi matin, nous quittons à pied le Canada pour les Etats Unis d'Amérique. Etape obligée, le bureau des douaniers. Déjà, il faut savoir qu'ils ont l'art de la mise en scène. On attend en file indienne derrière une lourde porte en fer genre prison, et quand un douanier est disponible, il hurle "next", et il ne faut pas le faire attendre. On patiente tranquillement, on observe, on essaie de comprendre le processus. La file avance, ça semble être une formalité finalement. Jusqu'au moment où deux chinois se font refouler car ils n'ont pas de billet retour pour le Canada. Heu... Mais nous non plus on n'a pas de billets !!! On commence à s'imaginer comme les chinois, assis sur un banc sans avoir le droit de changer de pays. Ca va être notre tour, on a le coeur qui bat vite. C'est fou le stress qu'ils peuvent induire. On essaie de repérer le douanier le plus sympa, ils ont tous la même tête, ou plutôt le même uniforme, de la casquette (on est pourtant à l'intérieur) jusqu'au bout des rangers.

    On est finalement appelé, on attrape nos 27 kilos de bagages, plus nos 2 petits sacs à dos, plus le sac plastique avec la nourriture, et on se plante devant le bureau.

    Première question : ",bnkjsfbgejljkl sfhglh mkdjfgj to Canada ?"

    Vu sa tête et le ton employé, tu comprends que t'as 2 secondes pour répondre correctement à sa question sinon tu vas rejoindre les 2 chinois sur le banc des punis. Sauf qu'on n'a rien compris à sa question, mais on va quand même pas lui demander de répéter en parlant plus doucement et en articulant, c'est un douanier des Etats Unis d'Amérique ! Du coup je lui sors le seul mot qui me parait approprié : "Tourist". Comme si c'était pas marqué sur notre front autant que sur nos sacs à dos ! Notre douanier tourne la tête et élève la voix : "NO. How long do you stay to Canada ? " (combien de temps êtes vous restés au Canada ?). Ah ben voilà, quand on l'énerve il articule. Donc on répond à sa question. Il veut aussi savoir si nous sommes déjà allés au USA, combien de temps nous allons rester, quand nous rentrons en France (il déduit même tout seul qu'on fait un tour du monde, il cogite !). Pendant notre interrogatoire, les deux chinois se sont levés pour essayer de parler avec d'autres chinois qui ont réussi à passer la frontière. Mauvaise idée, ils se rassoient vite. Ambiance, ambiance.

    Viens ensuite l'étape de la prise d'empreintes : les dix doigts s'il vous plait, ainsi qu'une reconnaissance faciale avec une caméra. Les ordres et les questions s'enchainent, toujours pas de sourire de notre douanier.

    Et puis vient notre moment préféré. Il nous tend un petit formulaire à remplir : 

    Question 1 : Avez-vous des activités terroristes ? Oui    Non

    Question 2 : Avez-vous déjà participé à des actes de sabotage ? Oui      Non

    Question 3 : Avez-vous déjà participé à un génocide ? Oui    Non

    Une dizaine de question de ce genre, et surtout, la petite note en bas de page qui dit : "Attention, si vous avez répondu oui à l'une de ces question, l'entrée sur le territoire américain peut vous être refusée." Sans blague ? 

    Bref on lui rempli son papier, en essayant de ne pas trop rire, ça pourrait être mal vu, puis on paye notre taxe d'entrée, une dizaine d'euros.

    Fin de la première étape, ça s'est plutôt bien passé, même si le douanier ne nous dit même pas au revoir.

    On cherche la suite, des scanners et des portiques à rayons X sont au milieu de la salle, on ne sait pas lequel prendre. Un autre douanier nous montre une porte, on la prend et se retrouve... dehors. On vérifie, mais on est bien dans un jardin. Ils n'ont pas jugé utile d'ouvrir nos sacs ou de les passer au scanner. Nous qui avions prévu les doubles des ordonnances pour justifier chaque boite de médicament ! 

     

    Moralité : rentrer aux Etats-unis, si t'as pas une tête de chinois et que tu promets de ne pas être un terroriste, c'est "finger in the nose !"


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