• Tam Coc

    Nous quittons Hanoi sans regret dimanche matin. Nous sommes à environ 100 kilomètres de notre prochaine étape : Tam Coc. On voulait descendre en bus, mais la gare de bus est très excentrée, il faut donc prendre un taxi pour y aller, ce n'est pas le plus simple. Notre hôtel nous propose donc de nous inclure dans un tour organisé à la journée, sauf que nous ne faisons que l'aller, et que nous ne payons que le transport ( 6 dollars alors que le tour est proposé à 25). Par contre c'est un peu plus long, mais ce n'est pas grave, on n'est pas pressé. On part à l'heure, nous sommes 9 dans le minibus, dont 7 à ne faire que le trajet aller ! Nous arrivons à Tam Coc vers 11h30, on avait repéré un hotel sur internet, on commence à s'y diriger. On arrive devant un grand hôtel, il n'y a pas de nom sur la porte, on entre. Ce n'est pas l'hôtel qu'on avait repéré mais on nous propose de voir une chambre, et il s'avère qu'elle est parfaite. Grande, propre, air conditionné, frigo, grande fenêtre avec une belle vue puisqu'on est au sixième... Bref ça nous va très bien, on demande le prix : 15 dollars. Le prix nous convient, mais on tente quand même de négocier, ça mange pas de pain. On propose 13, c'est accepté tout de suite. On descend pour payer, elle nous annonce un prix en dong, on est un peu perdu, on sort le portable pour convertir, et on découvre que finalement elle nous fait la chambre à 9 dollars, soit 7 euros. On n'a pas compris pourquoi mais tant mieux, on ne va pas se plaindre ! 

    On part se promener dans la "ville", c'est assez petit, pas de voitures, on est vraiment à la campagne, ça nous plait bien. On se trouve un petit restau, on s'installe, la gérante nous demande si on veut manger. Euh, oui, c'est un peu le principe... Elle nous apporte alors la carte des boissons : mais vous voulez pas boire plutôt ? C'est gentil, mais on a surtout faim ! Du coup elle nous donne la carte des plats, on commande un riz et des nouilles. On la voit aller vers son mari, affalé sur un canapé devant la télé (ici ce sont des restau-maisons, tout est ouvert, on voit tout ce qui s'y passe). Le mari regarde notre commande, et fait non de la tête. La gérante revient nous voir en s'excusant, disant qu'on ne peut pas manger là. Ca nous a bien fait rire, on nous l'avait encore jamais faite celle-là ! On en a conclu que notre commande ne leur rapporterait pas assez et que ça ne valait pas le coup de lacher la télé. C'est pas grave, on s'est trouvé un autre restau, c'était très bon et la gérante était super sympa. On s'est ensuite promené dans le village, c'est dimanche on croise pas mal d'habitants qui prennent le soleil, des enfants qui jouent, qui pêchent... L'accueil est super, partout on nous sourit, les enfants nous disent sans arrêt "hello", même des petits bouts de choux qui ne doivent pas avoir plus de deux ans. Vers 16 heures, quand les bus de touristes s'en vont, on part faire "la" balade du coin : 2 heures sur une barque au milieu des paysages. On est tout seul, c'est très agréable, et il ne fait pas trop chaud. Les falaises autour de nous sont très hautes, ce qui nous fait un peu d'ombre.

    Tam Coc

    Tam Coc 

    Partout autour de nous des falaises, de l'eau et des rizières : 

    Tam Coc

    Tam Coc en vietnamien signifie "trois grottes" car nous allons passer sous trois grottes, pas bien hautes !

    Tam Coc

    Tam Coc

    On trouve les paysages vraiment superbes, c'est apaisant, il n'y a pas de bruits : 

    Tam Coc

    Tam Coc

    On croise quelques barques bien remplies, parfois avec 6 ou 7 personnes dessus, ce sont des habitants de Ninh Binh, la "grosse" ville à quelques kilomètres de là, qui viennent faire leur promenade du dimanche. Encore une fois dès qu'ils nous voient ils nous font de grands sourires, nous disent bonjour...

    Tam Coc

     

    Tam Coc

    Tam Coc

    Tam Coc

    On croise de nombreuses familles de canards, on entend les crapauds, on voit des chèvres perchées dans les rochers...

    Tam Coc 

    Le soleil se couche, on a de jolis reflets sur l'eau : 

    Tam Coc

    Si on a pu autant profiter des paysages, c'est parce qu'on avait une super rameuse. Et oui, ce n'est pas nous qui faisons avancer la barque, mais bien une habitante du coin. La particularité c'est qu'elle rame avec les pieds, comme vous pouvez le voir sur cette photo : 

    Tam Coc

    Elle nous a expliqué que c'était moins douloureux pour le dos. Les jambes rament chacune leur tour, exactement le même mouvement qu'on ferait sur un vélo. Comme elle parlait un peu français, on a pu échanger quelques mots. Je lui ai demandé si elle avait appris notre langue à l'école (question typiquement occidentale ! ), elle a bien rigolé, avant d'expliquer que l'école était trop chère et qu'elle n'y était pas allée. Elle a appris au contact des touristes, et elle se débrouille plutôt bien. Aujourd'hui l'école est toujours payante (environ 15 euros par mois). J'ai demandé comment faisaient les familles qui ne pouvaient pas payer, mais je n'ai pas compris la réponse, à part que tous les enfants y vont. Peut-être une solidarité dans le village, un système d'aide pour les plus pauvres... Question à creuser.

    Tam Coc

    Tam Coc

    On a fini la balade tout en douceur. En revenant vers le "port" on a vu de nombreux enfants qui se baignaient dans le lac. L'un d'entre eux "jouait" à se noyer, mais il jouait vraiment bien quand même. Du coup je le montre à la rameuse, lui demandant s'il a besoin d'aide, et elle m'explique qu'ici les enfants savent très bien nager, dès leur plus jeune âge, l'eau étant omniprésente. Et effectivement le jeune garçon se débrouille très bien.

    On rentre à pied à notre hôtel, toujours au milieu de la nature, c'est beau : 

    Tam Coc

    La vue depuis notre hôtel, avec les belles couleurs du coucher de soleil : 

    Tam Coc

    C'était une belle journée, et en plus on a pu en apprendre un peu plus sur la culture du riz. Voilà ce qu'on a découvert : tout d'abord le riz est coupé. Travail très dur, entièrement fait à la main. Hommes et femmes y travaillent, ils ont des gants et une sorte de couteau. Ils ont de l'eau jusqu'à la taille parfois : 

    Tam Coc

     Ensuite ils entassent tout ce qui est coupé sur la barque : 

    Tam Coc

     Puis intervient le seul outil mécanisé qu'on ait observé : l'égréneuse. Les grains de blé sortent en bas, et les "tiges" vertes sur le côté :

    Tam Coc

    Ensuite ils étalent le tout sur la route (même si je crois qu'ils font aussi bruler une partie des tiges) :  

    Tam Coc 

    Voilà à quoi ressemblent les grains de blé, ils ne sont pas blanc car ils sont encore dans une sorte de "cosse". Ils sont étalés partout sur les routes : 

    Tam Coc

    Voilà nos découvertes de la journée, encore bien d'autres à venir.

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