• Et nous revoilà avec le 2ème article, comme promis. Quand on a internet, on en profite, c’est tellement rare !

    On a donc décidé de changer notre programme, plutôt que de s’arrêter à Sydney, on est descendu jusqu’à Melbourne, où on est arrivé cette après-midi. Il nous aura fallu 4 jours pour arriver jusqu’ici et parcourir 1500 kms ! (qu’il va falloir remonter pour arriver à Sydney). Mais la route se fait bien, c’est tout droit et tout limité à 110 km, pas de soucis même avec notre toute petite voiture !

    On n’a pas fait grand-chose pendant ces 4 jours, on a juste fait un détour par les terres, pour faire la Waterfalls way, qui comme sont nom l’indique est une route sur laquelle se trouve pleins de cascades. C’était bien sympa, la route était jolie, même si le soleil n’était pas trop au rendez vous. On s’est même bien fait tremper par moment !

    De Byron bay à Melbourne

    De Byron bay à Melbourne

    De Byron bay à Melbourne

    De Byron bay à Melbourne

    De Byron bay à Melbourne

    De Byron bay à Melbourne

    Le jour suivant, on s’est arrêté à Port Macquarie, pour visiter l’hopital pour koalas. C’est ici qu’ils ramènent les koalas accidentés, brûlés ou malades. Ils les soignent et les remettent en liberté. On peut donc en voir quelques uns. Mais vu qu’ils dorment en moyenne 20 h par jour, on les voit surtout en train de dormir !

    De Byron bay à Melbourne

    De Byron bay à Melbourne

    Ensuite, on s’est arrêté à Black Hutt Reserve, c’est un grand parc, où les australiens viennent y passer leurs weekend. Il y a des barbecues, des tables de pique nique et un zoo gratuit. On a donc fait un tour, on a vu des koalas, des wallabies, des oiseaux, des wombats... C’était bien sympa, ça ressemble un peu au parc de la tête d’or, à Lyon, mais pas avec les mêmes animaux !

    De Byron bay à Melbourne

     

    Un wombat :

    De Byron bay à Melbourne

    Le soir on a dormi dans un camping, au bord d’un lac, on a pu voir un beau coucher de soleil :

    De Byron bay à Melbourne

    Et pour les 2 derniers jours, rien à dire, on a juste fait 950 kms pour arriver à Melbourne en passant par les terres. On va visiter la ville demain et les alentours les jours suivants. Ensuite on remontera vers Sydney, mais en passant par la côte Pacifique cette fois.

    Tout va bien pour nous, même si l’Australie ne correspond pas à l’idée qu’on s’en faisait. On espère que les 3 dernières semaines seront mieux que les 3 premières !


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  • Difficile de trouver comment commencer cet article… On n’est toujours pas vraiment emballé par l’Australie. Le mot le plus simple pour résumer nos trois premières semaines ici c’est : ennui. C’est fort comme mot, mais c’est vraiment ça. On a beau chercher, on ne trouve pas grand-chose à voir ou à faire (dans nos prix en tout cas). C’est plage, côte, plage, côte… C’est beau, mais c’est monotone ! Du coup on s’interroge, à quoi est-ce qu’on s’attendait en venant ici ? Quelqu’un nous a écrit « quand je pense à l’Australie, je vois la plage, les kangourous et le désert ». Nous aussi on avait ça en tête, mais on n’avait pas réalisé que ça s’arrêtait à ça ! La plage c’est bon c’est fait, en long, en large et en travers. Les kangourous, c’est vu. Et le désert, on se le garde pour la fin du séjour, et on espère vraiment en prendre plein les yeux.

    On discute beaucoup avec les nombreux français qu’on rencontre sur place, et personne ne nous a pour l’instant dit que c’était un pays magnifique à découvrir. En Nouvelle-Zélande, tous ceux qu’on rencontrait nous disait « vous allez voir, c’est extraordinaire, exceptionnel, profitez de tous ces paysages… ». Ici personne ne nous dit ça, et on commence à comprendre pourquoi ! En relisant les blogs de « tourdumondiste » qui sont passés en Australie, on s’est rendu compte qu’aucun ne disait que c’était un pays formidable où il avait vu des choses incroyables. Ca aurait du nous mettre la puce à l’oreille !

    En fait je crois que l’Australie fait partie de notre imaginaire collectif, mais qu’on ne sait pas vraiment pourquoi ça nous fait rêver.

    Alors oui les plages sont sublimes, c’est indéniable. Mais ce n’est pas le seul pays au monde où le sable est blanc et l’eau bleue turquoise. On avait prévu de profiter tranquillement des plages ensoleillées de Thailande, à des tarifs abordables. Parce que en Australie, désolé, mais quand on nous annonce 35 dollars par personne pour la toile de tente, soit quand même 57 euros à deux, on a juste envie de pleurer. Le niveau de vie est bien trop élevé.

    La plupart des français qu’on rencontre sont des jeunes qui sont venus travailler en Australie. Ils ont un visa « vacances-travail » qui leur permet d’être embauchés.  Mais bien peu arrivent à travailler comme ils le souhaitent, et encore moins arrivent à mettre de l’argent de côté. L’Australie est un pays vieillissant qui manque de main d’œuvre, du coup les salaires sont élevés pour attirer les jeunes (par exemple 15 euros de l’heure pour ramasser les fruits). Mais avec le niveau de vie, le prix de la nourriture et surtout de l’hébergement, il est difficile de vraiment profiter du séjour.

    Voilà, on essaie d’expliquer un peu ce qu’on ressent, on comprend bien que pour vous on a de la chance d’être là et qu’on devrait « profiter », mais on ne veut pas faire semblant et dire qu’on adore tout ce qu’on fait alors que ce n’est pas vrai. Il y a des pays que l’on a adorés, vraiment énormément, et d’autres où on a eu l’impression de passer à côté, pour des raisons à chaque fois différentes d’ailleurs. (La bonne nouvelle c’est que nos déceptions et nos râleries en Australie font remonter dans notre estime notre périple en Argentine !)

    Du coup pour résumer nos derniers jours, on est retourné faire du bodyboard, malheureusement on était sur une plage où il n’y avait pas de vagues, ce qui enlève beaucoup d’intérêt à l’affaire ! En plus on s’est rendu compte qu’on vieillissait, après la bonne heure de bodyboard de la veille, on s’est réveillé plein de courbatures ! On n’avait pas conscience que c’était aussi physique, mais les abdominaux et les avant bras sont très sollicités pour s’installer sur la planche et y rester. Du coup on n’est pas resté longtemps, et le soir on est retourné sur la plage pour profiter des jolies couleurs du coucher de soleil.

    Toujours le long de la côte

    Toujours le long de la côte

    Toujours le long de la côte

    Toujours le long de la côte

    Toujours le long de la côte

    Le lendemain on est rentré dans les terres pour se promener dans le parc national des « glass house mountains ». On peut y observer de très jolis cônes volcaniques :

    Toujours le long de la côte

    Toujours le long de la côte

    On a fait une rando sympa pour monter au sommet de l’un d’eux, on avait une jolie vue :

    Toujours le long de la côte

    Toujours le long de la côte

    Toujours le long de la côte

    Toujours le long de la côte

    On a repris la route le long de l’océan, direction Byron Bay, tout le monde nous en a dit du bien. Avant de partir ce matin du camping, on a profité de 10 minutes d’internet pour lire nos mails. On a trouvé un message de Tourmalin qui nous disait qu’ils n’avaient pas pu apprécier leur séjour en Australie à cause d’une météo très mauvaise. Avec Nico on se dit qu’au moins on a du soleil. Et là… Le ciel a voulu nous punir. De la pluie sur les 150 kilomètres jusqu’à Byron Bay. Arrivés là-bas on décide quand même de monter jusqu’au phare, apparemment c’est magnifique. On arrive au parking, on attend que le déluge se calme. Petite accalmie, on se précipite vers le coffre pour prendre nos imperméables, à peine enfilés, des trombes d’eau s’abattent. On est trempé !

    Toujours le long de la côte

    Le moral est au top ! (Cécile de Tourmalin, s’il te plait, arrête de nous envoyer des mails qui portent la poisse )

    Même sous la pluie la vue était jolie depuis le phare :

    Toujours le long de la côte

    Toujours le long de la côte

    Toujours le long de la côte

    Toujours le long de la côte

    On a encore arrêté la journée de bonne heure, on est dans une cabine de camping. On a revu tout le programme pour les jours qu’il nous reste. On devait s’arrêter à Sydney, mais on a décidé de pousser jusqu’à Melbourne pour pouvoir faire la Great Ocean Road. En espérant voir de beaux paysages !

    (c'est un vieil article, on est arrivé à Melbourne aujourd'hui, on retrouve peu à peu le moral !on vous met un 2eme article dans quelques heures)


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  • Désolé pour le retard, mais les accès internet sont de plus en plus cher. On nous a par exemple proposé 25 dollars (20 euros) la journée de connexion !!!! Du coup on continue à écrire les articles au jour le jour, et on les met en ligne quand on peut.

    Lundi 25 mars : (écrit par Aurélie)

    Lundi nous avons passé une journée tranquille, pas trop de kilomètres et beaucoup de pauses sympathiques.

    Premier arrêt aux Jourama Falls, on a marché une petite heure, il faisait chaud. On est encore en pleine nature, on entend beaucoup de choses bouger le long du sentier, on aperçoit encore un serpent.

    Le long de la côte

    Le long de la côte

    Le long de la côte

    Les chutes d’eau sont belles, mais je crois que ce que Nico a préféré c’est la route pour y accéder. J’ai beau lui répéter qu’on n’a pas un 4x4, il n’a jamais peur et passe partout :

    Le long de la côte

    Ensuite on est allé se délasser dans une piscine naturelle. J’ai juste mis les pieds, mais Nico s’est bien amusé, il faut faire attention les rochers sont très glissants :

    Le long de la côte

    Le long de la côte

    Le long de la côte

    Le long de la côte

    Le long de la côte

    Petit pique nique à l’ombre et on repart, on arrive en début d’après midi à Townsville. On va au camping qu’on avait repéré, c’est la grande classe, piscine, cuisine équipée, terrain de tennis… On a un code pour entrer dans le camping, un code pour en sortir, et même un code pour la porte des toilettes !

    L’après midi passe vite, la piscine est bien agréable, on fait une lessive, on regarde la suite du périple, on va faire les courses…

    Avant le coucher du soleil, on décide de monter à un point de vue, en haut d’un immense rocher qui culmine à 286 mètres. Il est écrit dans le guide qu’on peut monter à pied ou en voiture. Pas fous, on décide de monter en voiture, pas d’intérêt à se fatiguer pour rien, surtout vu la chaleur. On commence donc la route, et sans mentir, sur les 3 kilomètres de montée on a dû croiser 500 personnes ! C’était à nous de slalomer entre ceux qui montaient à pieds, en courant, à vélo, avec leur chien, avec leur poussette… Apparemment c’est LA sortie sportive du soir pour les habitants de Townsville, ils montent en famille, entre amis, entre collègues... On les voit tous galérer, souffler, se tenir les côtes, rouge et plein de transpiration, et nous on arrive tranquillement, on sort de notre voiture climatisée en petites sandalettes… Certains nous ont regardés méchamment !

    En haut de ce rocher on a une très belle vue sur la ville, l’océan et l’île d’en face : Magnetic Island :

    Le long de la côte

    Le long de la côte

    Mais pendant qu’on profite de la vue, on continue d’halluciner sur le comportement des Australiens. Parce qu’une fois qu’ils sont arrivés en haut, ils ne se contentent pas de se reposer : ils attaquent une séance de sport. Pompes, abdos, sprint dans les escaliers, travail des bras avec des ballons lestés (oui parce qu’en plus ils amènent du matos…) Bref, les Australiens sont des grands malades !

    Nous on a juste admiré le coucher de soleil, avec de belles couleurs :

    Le long de la côte

    Le long de la côte

    Retour au camping, on s’est fait un super repas : saumon avec une sauce hollandaise. On va se réfugier dans la tente de bonne heure pour échapper aux moustiques, malheureusement il fait très chaud… La nuit va peut être être difficile !

     

    Mardi 26, mercredi 27 et jeudi 28 mars : (écrit par Nico)

    Et oui, 3 jours dans le même article ! On a donc quitté Townsville mardi matin pour aller à Airlie Beach. Journée pas très intéressante, on a fait 300 kms. On a juste pique niqué au bord d’une belle plage :

    Le long de la côte

    Le long de la côte

    On est arrivé dans le camping vers 14h. On a commencé par une petite baignade dans la piscine. Après ça, on a décidé du programme pour la suite. Airlie Beach est la porte d’entrée des Whitesunday Island. C’est un archipel composé de 74 îles, réputées pour avoir les plus belles plages du monde… Ca fait rêver, mais le rêve à un prix, un très gros prix. On regarde les dépliants, il y a pleins de choses de proposées : des survols en avion, prendre le bateau pour aller sur plusieurs îles, des croisières sur plusieurs jours… On déprime un peu en voyant les prix, mais on se dit, après tout, on est ici et on n’y reviendra surement jamais, donc pourquoi se priver. On prend l’option bateau à la journée avec arrêt sur 3 îles, snorkelling, plages de rêve… Ca devrait être pas mal !

    On retourne au camping, on fait la connaissance de 2 français : Emmanuelle et Romain qui sont ici pour 8 mois, on fait une partie de UNO tous les 4 (d’ailleurs on ne l’a pas finie cette partie, mais je crois qu’Aurélie gagnait de toute façon…). On discute de tout et de rien, c’est bien agréable de parler français ! On va se coucher pas trop tard, demain réveil à 6h30 pour aller prendre notre bateau !

     

    Réveil difficile mercredi matin, à 5h45 (dès que le jour se lève), les oiseaux se mettent à chanter, mais le bruit est assez énorme, impossible de ne pas les entendre, encore pire qu’un coq !
    Bref, on se prépare pour notre excursion de la journée. On arrive au bateau, on est bien accueilli avec café, thé, fruit, petits gâteaux… On a une heure de mer avant d’arriver sur la première île, on en profite pour faire une belote, parler de notre retour en France (et oui, malheureusement il faut y penser…) et faire quelques photos des îles :

    Le long de la côte

    Le long de la côte

    On arrive sur notre première île : Whitehaven beach. Et là, on est vraiment aux anges, la plage est juste sublime, le sable blanc, très fin, l’eau est transparente, un petit paradis :

    Le long de la côte

    Le long de la côte

    On fait une petite balade pour aller à un point de vue, on a une jolie vue sur les îles alentours :

    Le long de la côte

    Le long de la côte

    On retourne sur la plage pour profiter de l’eau. Mais avant on s’équipe :

    Le long de la côte

    Le long de la côte

    On n’est pas beau avec nos supers combinaisons anti méduses ??!!! (en fait on ne les a pas gardé longtemps, il y a très très peu de risques sur cette plage, et c’est tellement plus agréable de profiter de l’eau en maillot !) On fait encore de belles photos de la plage :

    Le long de la côte

    Le long de la côte

    Le long de la côte

    Le long de la côte

    Le long de la côte

    On repart sur notre bateau, il est 11h30 et le repas est déjà servi. C’est un buffet avec crudités, salades, fruits… Pas mauvais tout ça !
    On arrive à notre deuxième escale : Hook Island, où on va pouvoir faire du snorkelling.

    Le long de la côte

    Le long de la côte

    Mais avant on a le droit à un petit tour dans un bateau avec fond en verre pour voir les poissons et les coraux… C’était nul, on a rien vu du tout, on apercevait de temps en temps quelques petits poissons, mais c’est tout. On a trouvé ça bien long et pas intéressant du tout. 30 minutes après, on débarque sur l’île, on s’équipe avec combinaisons (cette fois pas le choix, on se baigne avec), masques et tubas et nous voilà parti dans l’eau pour voir les poissons de plus près. On est resté un bon moment dans l’eau, les coraux sont vraiment beaux, même si l’eau est trouble, on voit pas mal de poissons. Surtout que les membres de l’équipage les nourrissent alors ils viennent tous au même endroit ! Il peut y en avoir une quarantaine qui nous tournent autour, c’est même un peu effrayant, ils se jettent tous sur la nourriture !

    On remonte sur notre bateau, encore une fois on a le droit de manger (gâteau au chocolat et fruits). On va sur notre dernière île : Day dream island. C’est une île où il y a un énorme hôtel, avec piscine, jacuzzi, lagon artificiel avec des raies, des requins :

    Le long de la côte

    Le long de la côte

    Le long de la côte

    Et comme on a accès à tout, on ne s’est pas privé ! On profite de la piscine un moment, on voit encore des kangourous, ou wallabies, on ne fait pas bien la différence :

    Le long de la côte

    Le long de la côte

    Le long de la côte

    Le long de la côte

    A 17 h on reprend le bateau, la journée se termine. On est super content de cette journée, on ne regrette pas d’avoir « craqué » sur cette excursion à 100 euros, on a vu des paysages sublimes, une belle journée pleine de souvenirs.

    On rentre au camping, on passe encore une très bonne soirée avec nos deux français de la veille, on en rencontre encore un autre, décidément l’Australie attire beaucoup les français ! Le français qui nous a rejoint travaille à Shangai dans l’aéronautique, il nous a raconté comment les chinois essayent de construire un avion… On a beaucoup rigolé ! On est resté tous les 5 à discuter jusqu’à 22h30, c’était super agréable. Merci à Emma et Romain pour ces 2 très bonnes soirées passées en leur compagnie (et merci aussi pour les films que vous nous avez passés!)

    Jeudi matin on reprend la route, direction Mackay. On commence la journée en douceur par un arrêt au lagon. C’est une piscine construite au bord de la mer, comme on avait vu à Cairns. On est resté une bonne heure, entre baignade et bronzette, pas trop dur !

    Le long de la côte

    Ensuite on est allé dans un parc pour faire une balade, mais au bout de 20 minutes, on a fait demi-tour. Le sentier qu’on avait choisi n’était pas du tout fréquenté, du coup on se prenait toute les toiles d’araignées, c’était vraiment très désagréable. On alternait, on passait devant chacun notre tour, mais comme Aurélie fait 30 centimètres de moins que moi je m’en prenais toujours plein la figure, même quand j’étais derrière ! Du coup on n’a rien vu, un peu déçu, mais vraiment ces mètres et ces mètres de toiles d’araignées étaient trop pénibles !

    On reprend la route, on s’arrête pour voir (encore) des chutes d’eau :

    Le long de la côte

    On se trouve un camping, mais pas sous la tente cette fois ci. Demain encore beaucoup de route au programme, on a besoin de bien dormir !

     

    Vendredi 29 mars : (écrit par Aurélie)

    Vendredi on a commencé par 400 kilomètres de route. C’est l’inconvénient de l’Australie (et les prix aussi…), les distances sont très grandes.

    Tout le monde prend la même route que nous, puisqu’elle relie deux grandes villes, et apparemment il y a de nombreux accidents car c’est absolument tout droit : pas de virage, pas de feux, pas de rond-point, pas de villages… Du coup tout est prévu pour tenir le chauffeur éveillé et concentré. Les panneaux répètent sans arrêt les mêmes messages : « si vous êtes fatigués arrêtez-vous » « ne dormez pas au volant » (celui là je l’adore !), « la fatigue tue », « survivez à ce trajet » (un peu extrême je trouve…). A un moment on a même joué au trivial poursuit, ils posent une question sur la région, et quelques kilomètres plus loin on trouve la réponse. Du coup on n’a pas trop senti les kilomètres, et les aires de repos sont super bien aménagées.

    On est donc arrivé à Rockhampton vers 14h30, et on a commencé par le zoo. C’est notre premier zoo en Australie, et on a choisi celui là car il est gratuit ! Et comme c’est rare dans ce pays, on en profite. C’était bien sympa, il y avait peu d’enclos mais on a vu des animaux intéressants. Un cassowary :

    Le long de la côte

    Il en reste quelques uns à l’état sauvage, et souvent on voit des panneaux « attention aux cassowary » sur la route. C’est sûr que contre une voiture, ça fait des dégats !

    Dans le même genre on a vu un émeu, pas très beau :

    Le long de la côte

    On a vu des perroquets, toujours très beaux :

    Le long de la côte

    Un dingo : (les australiens étaient tout content d’en voir, nous on trouve que c’est juste un chien…)

    Le long de la côte

    Et puis encore des kangourous/wallabies. Ils étaient mélangés dans l’enclos, donc on ne sait toujours pas faire la différence, apparemment ça dépendrait de la taille. On les a trouvés bien moins actifs et éveillés que ceux qu’on avait vus à l’état sauvage :

    Le long de la côte

    Et enfin, le clou du spectacle, les koalas !!! On est super content car ce sont nos premiers, et on a pu bien les admirer. C’est trop mignon :

    Le long de la côte

    Le long de la côte

    Le long de la côte

    On a appris que le koala dormait 18 à 20 heures par jour, qu’il voyait mal mais qu’il entendait et sentait très bien. Il a cinq doigts dont deux qu’il utilise comme des pinces pour s’accrocher aux branches.

    Ensuite on s’est installé au camping, demain on continue la route. Encore 300 kms, et Nico les fait sans se plaindre… !!

     

    Samedi 30 et Dimanche 31 mars : (écrit par Nico)

    Bon, alors… Désolé tout le monde, vous allez dire : « c’est pas possible, ils sont jamais contents ces 2 là… ». Mais on va faire une page spéciale « coup de gueule » sur l’Australie.

    Nous sommes dimanche soir, cela fait 7 jours que nous n’avons pas internet (5$ de l’heure, 20 voir 25 la journée). Depuis vendredi nous avons fait plus de 500 km, une route très monotone. Nous n'avons absolument rien visité depuis le zoo de Rockampthon. De plus, on est en plein dans le weekend de pâques, tous les hébergements sont complets ou, au mieux extrêmement chers ! Ce soir on est dans un camping, ça doit être le 10ème endroit où on demande les prix. Ils ont de la place, super !! Mais bon, il ne faut pas rêver, c’est très, très, très cher. On demande le prix pour un emplacement pour la tente… Elle nous dit 58 dollars (soit 46 €) !!!!!!!!!!!!!!!!!! Oui, juste pour avoir le droit de planter sa tente dans un bout d’herbe de 5x5 mètres. Du coup, on prend une cabine à 75 € tout de même, où on n’a même pas la salle de bain dedans… Mais tant mieux, il commence à pleuvoir, au moins on est au sec !

    On a passé 3 jours à rien faire, on en a un peu marre, les prix sont abusés pour tout et au final il n’y a pas grand-chose à voir, les hébergements ne sont pas top non plus pour le prix. Ca nous rappelle l’Argentine, sauf que les gens ici sont supers sympas. Par exemple, hier soir (on a dormi dans un camping rudimentaire, sous la tente), on était dans la voiture en train de lire et au bout d’un moment un mec vient frapper à notre vitre pour nous proposer des chaises, on lui faisait de la peine !!
    Mais surtout, en Argentine on a vu beaucoup plus de choses qu’ici. Ca fait 15 jours qu’on est en Australie et les seules choses qu’on a vu c’est des plages (certes magnifiques) et des chutes d’eau… Ca ne fait pas grand-chose ! On avait prévu de descendre jusqu’à Sydney, mais vu qu’on a pas mal d’avance, on va surement aller jusqu’à Melbourne.
    On a vraiment hâte d’aller visiter Uluru dans le centre (qui apparemment est très cher aussi) pour voir autre chose que ça. On ne s’attendait vraiment pas du tout à ça en venant dans ce pays. Pour le moment, c’est même une GROSSE déception. Alors vraiment désolé à tous ceux que ce pays fait rêver…

    Je vous mets quand même des photos de la plage de Rainbow beach, où on s’est arrêté pour pique niquer à midi :

    Le long de la côte

    Le long de la côte

     

    Lundi 1er avril : (écrit par Aurélie)

    On va dire que le moral revient peu à peu. Déjà c'est la fin du week-end de pâques. Ici c'est férié du vendredi au lundi inclus, donc tous les australiens partent sur la côte et envahissent les hébergements. Maintenant qu'ils retournent au travail, c'est un peu plus abordable pour nous, même si le rapport qualité prix des hébergement reste vraiment très mauvais. Ce soir on est dans une chambre... On a l'impression que c'est l'ancienne buanderie qu'ils ont reconvertie ! On a juste un lit, des étagères où ils rangent du bazar... Enfin c'est nul, et en plus c'est cher, comme d'hab. D'ailleurs, dans le même registre, aujourd'hui on est allé faire les courses, en se disant qu'ils feraient peut-être des promos sur les chocolats. Mais rien, donc pas de chocolats de Pâques pour nous, snif ! 

    Mais on a dit qu'on avait le moral, donc on va être positif. Ce matin on a trouvé une chambre du premier coup (il faut dire qu'on a commencé à chercher à 10h !), et on a un accès internet gratuit, ça fait du bien. Cet après midi on est allé à la plage (c'est à peu près la seule chose gratuite qu'on peut faire en Australie, alors autant en profiter !). L'auberge met à notre disposition des "bodyboard", c'est un genre de mini planche de surf, on ne se met pas debout dessus mais on s'en sert pour jouer dans les vagues. Donc on a passé un bon moment dans l'eau, le sable est fin, l'eau est toujours aussi chaude... Par contre à force d'être couché sur cette planche, on s'est brûlé le ventre ! La prochaine fois on mettra un tee-shirt, comme tous les autraliens ! On a passé un très bon moment, on continue à descendre la côte, on aura probablement d'autres journées plages.

     

     


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  • Et oui, comme vous le voyez dans le titre, il n'y a pas eu de pluie aujourd'hui, on a même eu une belle journée avec pas mal de soleil ! Petit retour en arrière avant de commencer. Hier on vous a dit qu'il y avait un barbecue gratuit à 18h30... On est descendu à 18h45 et il n'y avait presque plus rien à manger ! J'ai eu le droit à 2 saucisses même pas bonnes et Aurélie une saucisse "végétarienne" pas bonne non plus ! Plus de salade, du coup on s'est fait des pates. Tant pis, c'était gratuit.

    On est donc parti de notre auberge tranquillement ce matin à 10 h. Comme d'habitude, on n'a pas trop de programme, on s'arrête quand on a envie, on n'est pas pressé par le temps. On a dormi dans la ville de Mission Beach, qui comme son nom l'indique, est au bord de l'océan, on est donc allé voir la plage. C'était sympa, sans plus :

    Le soleil est de retour...

    Le soleil est de retour...

    On a continué la route pendant un bon moment et on a vu nos premiers kangourous... Désolé pour eux mais ceux qu'on a vu étaient morts sur le bord de la route... Alors ça ne compte pas vraiment comme nos premiers kangourous ! On est arrivé à la ville d'Ingham, on a pique niqué au bord d'un petit étang, on s'est promené autour après manger, on a trouvé ça joli :

    Le soleil est de retour...

    Le soleil est de retour...

    Direction ensuite les chutes de Wallaman, connues pour être les plus hautes d'Austalie. Après une route de 50 km où on a dû slalomer entre les vaches (d'ailleurs, les vaches d'Australie sont très bizarres, toutes bossues, elles ne ressemblent pas du tout à ce qu'on connait en France, la prochaine fois, on fera des photos pour vous faire voir comme elles sont !), on arrive donc aux chutes, et on est pas déçu, elles sont vraiment superbes. On a de la chance, c'est la saison des pluies, donc le débit est impressionnant, le bruit est énorme quand l'eau se fracasse en bas après les 268 mètres de chute ! Je vous laisse regarder les photos :

    Le soleil est de retour...

    Le soleil est de retour...

    Le soleil est de retour...

    Le soleil est de retour...

    On a fait une petite balade au bord de la rivière dans la forêt, c'était pas super, on a fait quelques photos :

    Le soleil est de retour...

    Le soleil est de retour...

    Après ça, demi tour et on rentre vers Ingham, en espérant y passer la nuit. On arrive dans un camping au bord de l'océan. On paye notre emplacement 20 dollars soit 16 euros et on va explorer le camping. Bon..., le camping est à chier, il n'y a rien à part des douches et des toilettes et en allant aux toilettes, Aurélie tombe nez à nez avec un serpent... Je vous laisse imaginer sa réaction ! (je ne faisais pas non plus le malin à côté... mais chut !) On reste un moment dans le camping et finalement on décide de repartir, la soirée aurait été vraiment longue, sans cuisine, sans table de pique nique, sans pièce commune, avec des serpents... On re-rentre dans la ville d'Ingham et on va dans un hotel qui propose aussi des dortoirs et où l'on peut même planter la tente. On arrive devant, mais c'est désert, personne pour nous accueillir. On repart, on arrive à un motel : fermé... On va à l'hotel d'en face, on demande une chambre, le gars réfléchit 10 secondes et nous dit non... Ils ne sont même pas complet, mais c'est non... On tourne un peu dans la ville, on trouve un hotel : complet ! Enfin c'est ce qu'il a voulu nous faire croire, à mon avis il ne voulait pas de nous !
    Super... Ca fait bientôt 2 heures qu'on cherche où dormir, ça commence à nous rappeler un certain pays qu'on n'avait pas forcément aimé... si vous voyez ce que je veux dire ! On trouve enfin un motel (cher) à la sortie de la ville. On s'installe, Aurélie ouvre le rideau de la fenêtre et elle me dit : "et, viens voir". Et là, on voit ça :

    Le soleil est de retour...

    Le soleil est de retour...

    Oui, des kangourous (vivants cette fois-ci !!), un petit groupe d'une quizaine. C'est vraiment sympa de les voir en liberté, dans leur environnement naturel. Ce n'est donc pas une légende, il y a bien des kangourous en Australie. On reste un moment à les regarder, on voit même un bébé sortir la tête de la poche de sa maman. Ca nous remonte le moral après cette fin de journée pas top !

    Demain route vers Townsville, avec encore des arrêts dans un parc national.


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  • Mercredi nous avons quitté notre île de rêve, pas bien vaillants ! Nico est malade, il tient à peine debout. Je le dope avec des sachets de sucre qu’on a en stock, ça lui donne quelques forces, mais pas assez pour porter les sacs à dos. Du coup c’est moi qui m’y colle, je fais 3 voyages, puis deux membres d’équipage m’aident pour le dernier trajet jusqu’au bateau. Arrivés à Cairns, on change nos plans pour la journée, Nico n’est pas en état de faire des visites, du coup direction l’auberge où on était il y a deux nuits, on demande la même chambre et au dodo pour mon homme. Moi je pars faire du ravitaillement à Mac Do, et je le retrouve dans la piscine ! Malheureusement la climatisation est en panne, la piscine fait donc du bien. Nico mange et reprend peu à peu des forces, un petit kébab à midi et c’est bon, il est comme neuf. On pense que la chaleur + les nuits difficiles + le manque de nourriture lui ont provoqué une bonne baisse de tension. Mais il est costaud, de la bonne nourriture fraiche et saine et ça repart !

    Dans l’après midi on fait le tour des agences de location de voiture, et on prend peur. On nous annonce 1500 euros pour un mois de location, pas du tout ce qu’on avait prévu ! Du coup on cherche, on cherche, mais les prix ne baissent pas beaucoup. Finalement coup de chance, on nous propose une voiture à 800 euros ! On lit bien les termes du contrat, et on signe. On est passé par l’agence ACE, qui existe en Australie et en Nouvelle-Zélande, ça a l’air sérieux.

    Avec tout ça il est 15h30, retour à l’auberge où on attend la clim’ comme le messie ! Il fait 35°, une chaleur humide, c’est assez dur à supporter. Heureusement la climatisation est réparée, on s’enferme dans la chambre, Nico fait une sieste, il est encore convalescent !

    Le soir on est allé manger dans une autre auberge qui offre un repas gratuit… si on consomme de l’alcool ! Finalement on a payé 3 dollars chacun et on a eu une bonne assiette, le concept est sympa. Dans l’auberge il y avait un distributeur automatique de cigarette, on a regardé les prix : de 16 à 21 dollars le paquet ! Ca c’est un prix dissuasif ! D’ailleurs on a vu très peu d’Australien fumer, on comprend pourquoi.

    Au dodo de bonne heure, et jeudi matin on va récupérer notre voiture de location à l’agence. C’est une Hyundai Accent, avec un grand coffre. On commence par un gros ravitaillement au supermarché. De tous les pays qu’on a fait, c’est en Australie que les magasins ressemblent le plus aux nôtres. On a trouvé à peu près tout ce qu’on voulait, surtout de nombreuses boites de conserves toutes prêtes avec viande et légumes, ca va faciliter les repas. Par contre ça fait mal quand on passe à la caisse !

    Pour notre première étape de la journée, on reste dans Cairns et on va visiter le jardin botanique. Sur le plan ça avait l’air très grand, mais en fait on a vite fait le tour. C’est plutôt une forêt bien entretenue que des vrais jardins aménagés comme on avait vu en Nouvelle-Zélande. On se trouve un coin d’ombre pour pique-niquer, quel plaisir de retrouver le « sandwich vache qui rit-jambon-tomate cerise-chips » ! Au moins 6 jours qu’on n’en avait pas mangé !

    On quitte Cairns en direction du nord, on longe la côte, on a de très jolis points de vue :

    Les joie de la saison des pluies en Australie...

    Les joie de la saison des pluies en Australie...

    Petit arrêt à Port Douglas. Station balnéaire huppée, elle a entre autre accueillie Brad Pitt ou encore Bill Clinton. Les hôtels-resorts 5 étoiles sont bien alignés, heureusement qu’on n’avait pas prévu de dormir là ! On va faire un petit tour sur la plage, et on tombe sur ce panneau :

    Les joie de la saison des pluies en Australie...

    Attaque de méduses et de crocodiles, ça fait passer l’envie de se baigner ! Du coup on trempe juste les pieds dans le petit périmètre sécurisé (ou pas…) par des filets. On est allé à un point de vue d’où on a pu admirer la plage vide :

    Les joie de la saison des pluies en Australie...

    Les joie de la saison des pluies en Australie...

    On arrive ensuite à « Mossman Gorge », que l’on voulait visiter. On a marché une bonne demi-heure avant d’arriver à la « gorge », qui est en fait une rivière. Rien de bien exceptionnel, on est un peu déçu, mais tant pis…  En chemin on a longé un village aborigène, qui à nos yeux ressemble fort à une réserve ! Tout est grillagé, des panneaux interdisent l’accès… On ne peut pas parler d’intégration, un peu spéciale comme ambiance…

    On reprend la route, on se rend compte un peu tard que pour arriver à « Cap Tribulation » il faut prendre le ferry. Il faut traverser une rivière qui ne doit même pas faire 100 mètres de large. La traversée prend moins de deux minutes chrono, et pour ça : 23 dollars aller-retour… Une autre conception du tourisme qu’en Nouvelle-Zélande. On s’est demandé pourquoi ils ne construisaient pas un pont. C’est une région qui est très souvent inondée, avec des crues très importantes de la rivière, alors ça doit être plus simple (et plus rentable) de maintenir le ferry.

    Bref nous voilà presque à Cap Tribulation, on passe au travers d’une végétation très luxuriante, très dense. Par contre on ne voit plus l’océan. Finalement on arrive dans la ville, qui est décrite dans notre guide comme incontournable, vantée par de nombreux touristes… Et là, grosse déception. Il n’y a rien, mais absolument rien. Et en plus on ne voit pas la mer, on était mieux à Cairns. Les villes fantômes ça nous rappelle Colonia Pellegrini en Argentine, et c’est un souvenir plutôt désagréable ! Un peu dépités, on cherche un hébergement. On va à l’auberge/camping, on nous propose une chambre plus que spartiate pour 80 dollars (64 euros), sans salle de bain. Le niveau de confort est très éloigné de la nouvelle zélande, comme on s’en était déjà aperçu à Cairns. En plus mauvaise nouvelle, nous qui pensions être en hors saison on apprend que les vacances scolaires commencent demain… On va avoir du mal à négocier les prix ! Finalement on décide de ne pas rester dans cette auberge, même si les offres d’hébergement sont plutôt limitées dans le village. On tente notre chance dans une « farmstay », c'est-à-dire un logement à la ferme. Dès l’accueil on est séduit, la chambre est grande, on a un super petit déjeuner compris dans le prix, accès à la cuisine… On s’installe, et on rencontre deux français qui viennent d’arriver. Eux sont là pour travailler à la ferme, la propriétaire leur explique leurs différentes tâches. Elle nous propose de manger avec eux, on partage le riz, elle nous offre aussi des bananes qui viennent directement de sa ferme, bien bonnes. Ca nous remonte le moral, on se dit qu’on a bien fait de venir jusque là. Elle nous montre aussi quelques balades que l’on fera demain.

    On passe la soirée avec Justine et Aurélien, les deux français. On discute un peu de l’Australie, ils sont arrivés depuis plusieurs semaines. Eux aussi ont été choqué de la façon dont sont traités les Aborigènes, c’est apparemment encore plus visible dans le Nord, aux alentours de Darwin. L’alcoolisme fait des ravages dans leur communauté. Justine et Aurélien cherchent du travail an Australie. Parfois ils travaillent quelques heures par jour en échange du logement et de la nourriture (c’est le cas dans cette ferme), et parfois ils sont payés. Le salaire « moyen » pour être ramasseur de fruit est de 19 dollars (15,3 euros) de l’heure! Certains métiers manuels sont très recherchés, par exemple un tailleur de pierre peut facilement gagner 6 000 dollars par mois (4 800 euros). Avis aux amateurs… Nous n’avons qu’un visa de touriste, donc pour nous la question ne se pose pas, on n’a pas le droit de se faire embaucher dans le pays, et de toute façon ce n’est pas ce qui nous intéresse actuellement, mais il y a apparemment de belles opportunités pour les expatriés. Après toutes ces discussions, ils nous proposent une partie de belote qu’on accepte avec grand plaisir. Sauf qu’on n’a pas la même façon de jouer, et qu’on n’utilise pas le même vocabulaire. Pour nous « partir » ça signifie prendre à l’atout. Alors quand elle nous dit qu’on peut prendre à pique mais partir à trèfle, on reste un moment interloqué. Jusqu’à qu’on comprenne que pour eux « partir » signifie jouer la première carte. En plus ils disent qu’ils prennent à 80 ou à 100 points, alors que nous on n’a jamais fait ça. Bon ça été un peu compliqué, mais on a réussi à gagner ! Du coup à la fin, je dis que je suis contente d’avoir appris à jouer à la coinche. Ils m’ont dit que c’était pas du tout une belote coinchée ce qu’on a fait. Ah. Alors je ne sais pas trop avec quelles règles on a joué, mais on a passé une très bonne soirée, ils étaient bien sympas.

    On est parti se coucher, il pleut des cordes, on est bien content de ne pas être sous la tente. Demain on visitera le coin, puis retour vers le sud. La route vers le nord n’est accessible qu’aux 4x4, alors demi-tour. (C’est quand même bizarre tous ces pays où les routes ne sont pas complètement goudronnées. On a de la chance en France.)

    PS : Et pour celles qui s’inquiètent, promis Nico va très bien, il est en pleine forme, il mange à sa faim ! J’en prends soin, c’est le seul conducteur autorisé sur le contrat de location…

    Vendredi matin on a attaqué la journée par un bon petit déjeuner. Les fruits cueillis directement à le ferme étaient délicieux : une mangue bien mûre, des citrons verts (qu’on n’a pas goûté, ça passe pas très bien au petit déjeuner !) et un fruit tout bizarre, le « sweetsop » :

    Les joie de la saison des pluies en Australie...

    Le problème quand on est face à un fruit nouveau, c’est qu’on ne sait pas comment le manger. On a coupé un morceau, la peau était très dure, on s’est dit qu’il ne fallait pas la manger. A l’intérieur la chair était blanche, avec plein de gros pépin. On a mangé comme on a pu, c’était bon, un peu pâteux.

    Ensuite on est allé faire les minis-ballades recommandées par la propriétaire. Un point de vue, deux plages, rien de transcendent :

    Les joie de la saison des pluies en Australie...

    Les joie de la saison des pluies en Australie...

    Les joie de la saison des pluies en Australie...

    Les joie de la saison des pluies en Australie...

    On s’est fait littéralement dévorer par les moustiques, ils étaient vraiment hargneux, pas moyens de s’en débarrasser. On a mis des couches et des couches de répulsifs, du coup ils se sont mis à m’attaquer au visage ! Comme à chaque piqure je gonfle énormément, on aurait dit que j’avais été tabassée. Heureusement ça a dégonflé dans l’après midi.Il est temps de prendre la route du retour, c’est officiel, on n’aurait pas dû venir jusqu’à Cap Tribulation, pas grand-chose à voir selon nous.

    On s’est tellement plaint de la chaleur ces derniers jours qu’on est puni : il pleut. On est à la fin de la saison des pluies, on avait eu de la chance jusqu’à aujourd’hui, mais là ça sera une journée pourrie. Pluie, pluie et re-pluie.

    Sur la route on a croisé de très nombreux monticules comme ceux-là :

    Les joie de la saison des pluies en Australie...

    On pense que ce sont des termitières, c’est assez impressionnant !

    On s’arrête de bonne heure dans une auberge, apparemment demain il fera plus beau, on ira visiter des chutes.

    La nuit a été difficile. On s’était pris une chambre individuelle, et bien on a quand même été dérangé par un ronfleur ! A 4 heures du matin, ses ronflements nous ont réveillés ! D’accord, les murs n’étaient pas très épais, mais vous imaginez quand même le niveau sonore qu’il atteignait pour réussir à nous sortir de notre profond sommeil ! Il a d’ailleurs réveillé tout l’étage. Du coup Nico a du aller chercher les boules quiès qui étaient restées dans la voiture, impossible de dormir sinon.

    Ce matin on a repris la route, temps encore plus pourri qu’hier. On a vu quelques belles chutes d’eau, mais quand il pleut des cordes on a moins envie de s’attarder :

    Les joie de la saison des pluies en Australie...

    Les joie de la saison des pluies en Australie...

    On s’est arrêté aussi pour voir un figuier géant :

    Les joie de la saison des pluies en Australie...

    On a roulé moins de 100 kilomètres dans la journée. Notre voiture à pédales, aussi surnommée affectueusement « notre veau avec un moteur en carton » a bien du mal dans les montées ! Nico s’énerve sur la boite automatique qui passe les vitesses n’importe comment, et souvent il n’arrive pas à doubler. On n’a pas payé cher, donc on a une voiture basique, mais au moins ça roule.

    On a réussi à pique niquer au sec, mais la pluie a été très violente dans l’après midi, ça nous a rappelé l’ouragan qu’on avait croisé en Floride. Des trombes et des trombes d’eau qui s’abattent, les essuies glaces qui n’arrivent plus à suivre, la vitesse très réduite, les feux de détresse, les pneus qui n’adhèrent plus vraiment à la chaussée détrempée… Encore une fois on a arrêté la journée de bonne heure, on est dans une auberge sympa, on a profité de la piscine pendant une accalmie. Tous les samedis soirs, c’est barbecue gratuit, ça tombe bien. Par contre c’est à 18h30, ils mangent très tôt en Australie !


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